Principaux extraits du discours de M. André Bergeron, secrétaire général de FO, sur les orientations de l'action syndicale à la rentrée, Paris le 16 septembre 1982.

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Résumé

Indépendance du syndicat vis-à-vis des partis et du gouvernement, rôle de consultation mais non de participation à l'élaboration des choix économiques, critique à M. Jean Auroux sur ses initiatives à l'usine Talbot de Poissy, sur les conseils d'ateliers et la politisation dans l'entreprise. Face à la crise économique mondiale nécessité de renforcer la CEE dans les domaines économique, monétaire ( maintien du franc dans le SME ), industriel, commercial et social ( néo plan Marshall, Etats Unis d'Europe ), caractère illusoire des stratégies économiques "à contre-courant" ( socialiste française ) ou protectionniste.<br>- Condamnation du blocage des prix et des revenus, contraite à la liberté de négociation et préjudiciable notamment au commerce extérieur, et à l'emploi. Inquiétude sur l'avenir de la politique conventionnelle ( sortie du blocage des salaires ) et les baisses de pouvoir d'achat prévues-critique du projet d'abandon de l'indexation des salaires au-profit des hausses prédéte rminées. Inefficacité de la réduction du temps de travail si un rythme équivalent n'est pas suivi dans les autres pays européens-hostilité à la notion de "partage du travail - partage des revenus". Pour la sortie du blocage des prix, négociations de contrats de modération entre branches et gouvernement.<br>- Protection sociale : hostilité à l'impôt exceptionnel de solidarité, incertitude sur le financement de l'assurance chômage, les modalités d'application de la retraite à 60 ans et le financement des régimes complémentaires-revendication de maintien de l'autonomie des régimes paritaires. Nécessité de maîtriser les dépenses de santé et d'éviter la budgétisation.<br>- Lancement de la campagne pour les élections prud'homales.- 30 VUES