Résumé
Bilan de l'action de la gauche, dans le contexte de crise et de radicalisation de l'opposition : politique étrangère axée sur une redéfinition des rapports avec le Tiers Monde par une concertation mondiale ( Cancun ) et une volonté européenne impliquant l'emploi de la force ( éventualité d'une sortie de la France du SME ), l'incapacité de l'Europe à s'unir risquant de créer un vide occupé par l'URSS, et la nécessité de rétablir l'équilibre en Europe-justification des choix économiques ( relance par la consommation, dévaluation, croissance ), remis en cause par l'absence de reprise mondiale, l'inadaptation de l'appareil industriel français et le refus du patronat de se mobiliser ( grève de l'investissement ).<br>- Propositions pour le prochain congrès : définition des règles du jeu du "compromis" de Valence ( contrats codifiant les aides aux entreprises et leur contrepartie en-matière d'investissement et d'emploi, "super Matignon" sur les salaires )-en-matière de réforme fiscale, refus d'une fiscalisation des cotisations sociales, règlementation des cumuls d'emploi, réforme des circuits de distribution-nécessaire application de la politique contractuelle en contrepartie de l'abandon de l'indexation des salaires-définition de "la ligne de partage de la solidarité"-mise en garde contre un affaiblissement du soutien de la base sociale des socialistes ( le salariat moyen )-refus d'une diminution du temps de travail impliquant un recul du niveau de vie-meilleur application des décisions gouvernementales ( résistance notamment de certains hauts fonctionnaires et du secteur bancaire )-organisation par le PS d'un soutien "actif et viligeant" à la politique du changement ( application des décisions du parti et affirmation de sa majorité n'excluant pas une représentation de ses courants ).- 12 VUES