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Élections législatives 2024 : début de la campagne électorale du premier tour

Temps de lecture  3 minutes

Par : La Rédaction

Après la clôture du dépôt des candidatures aux élections législatives 2024 le 16 juin, la campagne électorale du premier tour de scrutin commence pour les candidats aux 577 sièges de députés. Vie-publique.fr fait le point.

La campagne électorale du premier tour de scrutin a ouvert le 17 juin 2024 à zéro heure. Elle s'achève :

  • le 28 juin à minuit dans l'Hexagone et dans le reste du monde hors continent américain (pour les Français établis hors de France) ;
  • le 27 juin à minuit en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française et dans les pays du continent américain (pour les Français établis hors de France).

De nombreuses règles encadrent la propagande électorale et la mise à disposition des bulletins de vote, rappelées par le Memento du candidat publié sur le site du ministère de l'intérieur et des outre-mer.

La propagande électorale officielle

Trois documents imprimés constituent la propagande électorale officielle :

  • les professions de foi des candidats (ou circulaires) ;
  • les bulletins de vote ;
  • les affiches.

Les candidats son tenus de communiquer leur propagande électorale en version numérique, qui sera mise en ligne sur le site programme-candidats.interieur.gouv.fr. Ils doivent par ailleurs transmettre une version de leur profession de foi adaptée aux normes "facile à lire et à comprendre" (FALC).

Les partis politiques peuvent avoir accès aux antennes du service public de radio ou de télévision en vue de la campagne, dans les conditions fixées par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom). Les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale dissoute disposent d'une durée d'émission de deux heures au prorata du nombre de députés.

Les réunions électorales sont libres et peuvent se tenir sans autorisation ni déclaration préalable.

La présentation du bilan de mandat au nom de la collectivité ne peut s'apparenter à de la propagande au profit d'un candidat. Si le bilan de mandat est fait pour son compte et par le candidat, il ne doit pas être financé sur des fonds publics ni bénéficier de moyens matériels et humains mis à sa disposition dans le cadre de son mandat.

Les règles prévues par le code électoral en matière de propagande sont applicables à la campagne sur internet. Les candidats peuvent avoir recours à un site ou à un blog, qui ne sont pas assimilés à de la publicité commerciale.

Les interdictions

Dès le 9 juin et jusqu'à la date de résultat, l'utilisation de tout procédé de publicité commerciale par voie de presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite à des fins de propagande électorale. La publicité pour solliciter des dons est autorisée.

Les agents de l'autorité publique ou municipale ne peuvent distribuer de propagande électorale.

En dehors de l'espace réservé aux candidats, tout affichage relatif à l'élection est interdit.

Le ministère de l'intérieur rappelle que l'utilisation de l'abonnement "X premium" (la coche bleue, ex-"Twitter Blue") est interdite. Cet abonnement permettant d'accroître la visibilité d'un compte est considéré comme un mode de sponsorisation publicitaire. L'achat de liens sponsorisés, de mots clés ou de référencement payant est interdit.

La veille et le jour du scrutin, la distribution de tracts, les appels téléphoniques, les réunions électorales et les sondages sont interdits.