Réuni le 20 mars 2025, le Conseil européen a été largement consacré aux questions économiques. Les chefs d'État et de gouvernement ont également réaffirmé leur posture de la "paix par la force" à propos du règlement futur relatif à la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine.
La compétitivité
Pour contribuer à combler les écarts en matière d'innovation et de productivité par rapport aux concurrents mondiaux de l'Union européenne (UE), les dirigeants européens conviennent notamment :
- d'accorder la priorité à la simplification et à la réduction des charges réglementaires et administratives. La Commission européenne a émis plusieurs propositions de simplification dans le but de réduire les charges pour les entreprises. Le Conseil européenne salue les initiatives présentées mais demande de poursuivre la démarche ;
- du lien étroit qui existe "entre la nécessité d'investir dans notre défense et notre compétitivité" ;
- d'améliorer l'intégration des marchés de capitaux dans l'UE afin de mobiliser l'épargne privée pour débloquer les investissements nécessaires dans l'économie de l'UE ;
- d'agir pour parvenir à une baisse des prix de l'énergie.
26 dirigeants de l'UE parviennent à un consensus sur l'Ukraine
Dans les conclusions sur l'Ukraine, les dirigeants européens rappellent que l'Ukraine exerce "son droit naturel de légitime défense contre la guerre d'agression menée par la Russie". L'UE reste prête à accroître la pression sur la Russie, y compris au moyen de nouvelles sanctions.
Les chefs d’État et de gouvernement ont adopté à 26 les conclusions sur l'Ukraine sans chercher de consensus avec la Hongrie. C'est la deuxième fois qu'un Conseil européen déroge à la règle du consensus. Lors du précédent Conseil européen du 6 mars 2025, le texte sur l'Ukraine avait déjà été adopté à 26.