Image principale 1
Image principale 1
© Karen Roach - stock.adobe.com

Projet de loi de finances 2026 : quel est l'impact environnemental du budget de l'État ?

Temps de lecture  3 minutes

Par : La Rédaction

Le budget vert et la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique sont deux documents complémentaires transmis au Parlement par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances 2026. Ils permettent d'évaluer la mobilisation de l'ensemble des acteurs publics et privés.

Alors que le projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026) est en cours d'examen à l'Assemblée nationale, le gouvernement a publié, les 24 et 27 octobre 2025, la dernière édition du budget vert et de la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (Spafte) pour 2026.

Ces deux rapports sont complémentaires :

  • le budget vert rend compte de l'impact annuel du budget de l'État ;
  • la Spafte propose des orientations pour une mobilisation financière des acteurs publics et privés en faveur des impératifs environnementaux et climatiques et présente les financements existants ou nécessaires à moyen terme.

40,5 milliards d'euros de dépenses favorables à l'environnement

Le budget vert évalue dans le PLF 2026 l'impact environnemental :

Six objectifs environnementaux permettent d'évaluer les dépenses de l'État. Elles sont présentées au niveau de la mission budgétaire correspondant au vote parlementaire.

Avec 40,5 milliards d'euros (Md€) de dépenses de l'État favorables à l'environnement, le PLF 2026 présente une hausse de 2,1 Md€ par rapport au PLF 2025. En incluant les dépenses mixtes, c'est-à-dire favorables à l'environnement sur au moins un axe, cela représente 45,8 Md€. Les dépenses défavorables à l'environnement sont en baisse de 1,3 Md€ par rapport à 2025.

Les recettes environnementales de l'État sont prévues à hauteur de 30,1 Md€. L'État perçoit moins de recettes environnementales qu'il ne dépense pour la transition écologique.

Le budget vert présente :

  • les impacts de la fiscalité énergétique et ses enjeux redistributifs sur les ménages et les entreprises ;
  • certains dispositifs à destination des ménages (chèque énergie, indemnité carburant, MaPrimeRénov', prime à la conversion et bonus écologique pour le verdissement du parc de véhicules…).

Quels financements au service de la transition écologique et de la politique énergétique ?

La Spafte définit les financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale. Elle concerne tous les acteurs. L'atteinte des objectifs climatiques nécessite plus que de doubler les investissements bas carbone d'ici à 2030.

En 2024, les investissements bas carbone dans les transports, les bâtiments, le secteur énergétique et l'industrie ont dépassé pour la troisième année consécutive les 110 Md€.

Près de 17 Md€ ont été investis dans des actifs bas carbone publics ; 96 Md€, dans des actifs bas carbone privés, en partie grâce à des financements publics.

Les besoins concernent majoritairement le secteur privé (électrification des véhicules, décarbonation des systèmes de chauffage, gestes de rénovation énergétique…).

La Documentation française propose