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Depuis trente ans, les neurosciences ont donné à la notion d’immaturité des mineurs, qui justifie l’autonomie du droit pénal qui leur est applicable, un véritable contenu scientifique. Pendant l’adolescence, se déroule en effet une réorganisation structurelle et fonctionnelle d’ampleur du cerveau humain, tandis que, concomitamment, se produisent de profondes transformations cognitives, psychologiques et comportementales. C’est seulement au terme de ce processus que les jeunes sujets disposent des capacités de discernement et de contrôle des actes permettant de les considérer comme pleinement responsables d’un point de vue pénal. Malgré cet apport à la réflexion sur la justice des mineurs, les neurosciences ne permettent pas de définir scientifiquement un âge de la responsabilité pénale. Par ailleurs, à ce jour, les techniques d’imagerie cérébrale ne constituent pas à elles seules un outil fiable d’expertise judiciaire.
La justice spécialisée pour les enfants en quête de fondements scientifiques
Une réorganisation structurelle et fonctionnelle du cerveau se produit pendant l'adolescence
La maturation cérébrale s'accompagne d'un fort développement cognitif et psychosocial
Maturation cérébrale et conduites adolescentes : des liens qu'on cherche à mieux comprendre
Les principes qui fondent la justice des mineurs sont confortés par les neurosciences
Le neurodroit reste cependant une chimère en l'état actuel de la science
Références
Bibliograhie
Personnes auditionnées
- Type de document : Rapport parlementaire
- Pagination : 11 pages
- Édité par : Sénat
- Collection : Les Notes scientifiques de l'OPECST
- Numéro dans la série : 20