Rapport d'information déposé par la Commission des affaires étrangères en conclusion de la mission de suivi et d'évaluation de l'utilisation des fonds accordés aux victimes du tsunami

Remis le :

Auteur(s) : Roland Blum

Auteur(s) moral(aux) : Assemblée nationale. Commission des affaires étrangères

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Le 26 décembre 2004, un tsunami ravageait l'Asie du Sud-est. Cette catastrophe a suscité un élan de générosité sans précédent puisqu'un Français sur deux aurait fait un don aux ONG. Comment ces fonds ont-ils été utilisés ? Pour quel type d'opérations ? Quels critères ont été retenus pour financer les projets ? Si les ONG ont dépensé les fonds à bon escient pour venir en aide aux victimes, la question que pose le présent rapport, de façon plus générale, pour ces dernières est de parvenir à présenter leurs interventions et leurs opérations sans se limiter à la seule présentation comptable.

INTRODUCTION

I – LES ONG FRANÇAISES NE SAVENT PAS RENDRE COMPTE

A – LES ONG ONT FAIT PREUVE D’UN CERTAIN AGACEMENT A L’IDEE D’UN NOUVEAU CONTROLE
 
B – LES REPONSES FOURNIES PAR LES ONG NE SONT PAS SATISFAISANTES
 
C – LES ONG FRANÇAISES NE SAVENT QUE RENDRE DES COMPTES

 

II – LES CHIFFRES DE L’AIDE FRANÇAISE

A – DE LA DIFFICULTE A ETABLIR LE MONTANT TOTAL DE L’AIDE

B – DE LA DIFFICULTE A ETABLIR LE MONTANT TOTAL DES FONDS COLLECTES EN FRANCE PAR LES ONG

1 – Peu d’ONG interrogées répondent clairement à la question posée
2 – Certaines ONG ne distinguent pas clairement entre aides publiques et aides privées
3 – Certaines réponses communiquées comportent des erreurs portant parfois sur plusieurs millions
4 – Le total des aides françaises collectées par les dix ONG interrogées dépasse 200 millions d’euros

 

III – LE NOUVEAU MOT D’ORDRE : LA « TRAÇABILITE » DES FONDS

A – LA SUSPICION SUR L’UTILISATION DE L’AIDE : UNE POLEMIQUE INJUSTIFIEE
 
B – LES ONG ONT DISPOSE D’UNE MANNE FINANCIERE SANS PRECEDENT QU’ELLES ONT APPAREMMENT SU UTILISER A BON ESCIENT

1 – De la difficulté à établir le montant total des dépenses
2 – De la difficulté à se représenter ces dépenses
 
C – DES CRITIQUES PEUVENT NEANMOINS ETRE EMISES
1 – Un manque de rigueur dans la présentation des comptes
2 – La nomenclature utilisée dans les comptes emplois et ressources n’est pas explicite
3 – Un modèle de compte emplois et ressources adapté aux associations est en cours d’élaboration
 
D – LA NOUVEAUTE DU TSUNAMI : LA REAFFECTATION DES DONS
 
E – A SOMMES COLLECTEES EXCEPTIONNELLES, FRAIS DE TRAITEMENT DES DONS EXCEPTIONNELS
 
F – A SOMMES COLLECTEES EXCEPTIONNELLES, FRAIS DE SIEGE EXCEPTIONNELS
 
G – L’AUTRE NOUVEAUTE DU TSUNAMI : LES PLACEMENTS FINANCIERS

 

IV – LA QUESTION MAJEURE DE LA COORDINATION SUR LE TERRAIN

A – LA PAGAILLE HUMANITAIRE
 
B – LES AUTRES DIFFICULTES RENCONTREES SUR LE TERRAIN
 
C – LES SCHEMAS D’INTERVENTION SUIVIS PAR LES ONG RESTENT OBSCURS

 

V – LE TRAVAIL DE COORDINATION DE L’ETAT FRANÇAIS

A – LA MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF INTERMINISTERIEL AD HOC
 
B – UN DISPOSITIF SALUE PAR LA GRANDE MAJORITE DES ONG

1 – Le dispositif a globalement été bien accueilli par les ONG
2 – Le dispositif a néanmoins fait l’objet de critiques de la part des ONG
 
 

CONCLUSION
 
EXAMEN EN COMMISSION
 
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX ONG

ANNEXE 2 : LETTRE ADRESSEE AU RAPPORTEUR PAR M. HERVE DE CHARETTE

  • Autre titre : Les ONG françaises et le tsunami : le pari raté de la transparence
  • Type de document : Rapport parlementaire
  • Pagination : 53 pages
  • Édité par : Assemblée nationale
  • Collection : Documents d'information de l'Assemblée nationale
  • Numéro dans la série : 3743