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Comment la génétique des ruminants peut-elle encore mieux contribuer à l'avenir de l'élevage en France et à la compétitivité de la filière ? Une mission du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux s'est penchée sur le dispositif français de sélection pour la filière ruminants (bovins, ovins et caprins) afin d'en caractériser les évolutions en cours, analyser les difficultés actuelles et identifier les leviers d'amélioration publics et privés.
RESUME
LISTE DES RECOMMANDATIONS
1. LA FILIERE A PROFONDEMENT EVOLUE PAR LE PASSE ET A CONNU DES BOULEVERSEMENTS MAJEURS CES DERNIERES ANNEES
1.1. L’organisation actuelle, fruit d’une évolution constante
1.1.1. Le XXe siècle a été marqué par une recherche de performance quantitative pour soutenir les priorités pour l’élevage
1.1.2. Des bouleversements forts internes à la filière depuis les années 2010
1.2. La filière génétique aujourd’hui
1.2.1. Des situations contrastées au sein de la filière
1.2.2. Le recours à l’insémination artificielle est en augmentation mais très variable
1.2.3. La réglementation actuelle
1.3. Un maillon important de la filière élevage mais qui reste cantonné à des discussions d’experts et conflictuelles
1.3.1. La chaine de valeur et les parties prenantes
1.3.2. Une situation très différente selon les espèces
1.3.3. Un partage de la valeur, mal objectivé et qui parait peu équitable
1.3.4. Les emplois sont en majorité concentrés dans la filière laitière bovine
2. LA FILIERE GENETIQUE RUMINANTS FRANÇAISE A UN FORT POTENTIEL MAIS FAIT FACE A DIFFERENTES MENACES
2.1. La génétique française est bien positionnée au niveau mondial car elle dispose de nombreux atouts
2.1.1. Performance export : une qualité génétique française reconnue mais une dynamique fragile
2.1.2. Une capacité d’innovation à conforter et mieux valoriser
2.1.3. Malgré une biodiversité domestique remarquable en France, l’élevage français reste marqué par quelques races, la diversité étant bien valorisée dans les produits sous appellation
2.2. Le risque réel de perte de souveraineté
2.2.1. La génétique, indispensable en matière de résilience environnementale et sanitaire
2.2.2. Importance de garder le choix des orientations et des technologies
2.3. La filière française se caractérise par plusieurs déséquilibres structurels qui nuisent à l’émergence d’une cohésion économique indispensable à sa compétitivité
2.3.1. La situation de la filière française est marquée par des particularités historiques qui constituent autant de facteurs de division
2.3.2. Le risque de perte d’attractivité
2.3.3. L’interdépendance des maillons de la filière se régule de manière aléatoire
2.3.4. Une véritable interprofession s’impose
3. LES PISTES D’AMELIORATION NE POURRONT ETRE PRODUCTIVES QU’AVEC L’IMPLICATION DE LA FILIERE, MEME SI LES POUVOIRS PUBLICS PEUVENT AGIR SUR PLUSIEURS POINTS SENSIBLES
3.1. La réorganisation et la compétitivité de la filière passent par une refonte de la gouvernance
3.1.1. La refonte de l’interprofession apparait incontournable
3.1.2. Recentrer les missions de la Commission technique inter filières ressources zoogénétiques de FranceAgriMer
3.1.3. Envisager une gouvernance locale structurée
3.2. Les données, au cœur des schémas de sélection et de l’innovation
3.2.1. Importance des données
3.2.2. Evolutions récentes à la suite du RZUE
3.2.3. Le coût d’accès aux données
3.2.4. Le projet Eurogenomics
3.3. Se donner les moyens de piloter de manière stratégique et collective le progrès génétique
3.4. Piloter et évaluer l’impact des subventions accordées
3.4.1. Ventilation des subventions accordées
3.4.2. Les autres subventions publiques
3.4.3. Un pilotage des subventions Etat à consolider
CONCLUSION
ANNEXES
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 70 pages
- Édité par : Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux