L'agriculture de conservation des sols …n'est-il pas temps de s'y mettre ?

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L'agriculture de conservation des sols (ACS) connaît un essor dans d'autres pays mais reste peu développée en France. Lorsqu'elle est maîtrisée, l'ACS comporte des avantages par rapport à des pratiques plus conventionnelles : diminution du temps de travail, maintien des rendements, augmentation de la réserve utile en eau, stockage de la matière organique, amélioration de la biodiversité, meilleure résistance des sols à l'érosion. La mission du conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux, identifie dans ce rapport les freins à son développement, notamment sur le plan économique et culturel, et formule des propositions pour favoriser son extension.

Résumé
Liste des recommandations
Introduction

1. Origine, définition et état des lieux de l'ACS

1.1. L'origine de l'ACS

1.2. La définition officielle de l'ACS donnée par la FAO

1.3. Comment l'ACS se différencie-t-elle d'autres agricultures ?
1.3.1. L'agriculture conventionnelle et la transition agroécologique
1.3.2. Les techniques culturales simplifiées
1.3.3. L'agriculture de conservation des sols
1.3.4. L'agriculture régénérative
1.3.5. L'agriculture biologique de conservation

1.4. Sur le terrain, des approches diversifiées et pragmatiques

1.5. Éléments chiffrés – Données statistiques

1.6. Un écosystème de l'ACS très dense en France

1.7. L'ACS dans les autres pays

2. Politiques publiques en lien avec l'ACS

2.1. La directive nitrates et la conditionnalité des aides

2.2. Les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)

2.3. Les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC)

2.4. Les subventions pour équipement

2.5. La valorisation du carbone
2.5.1. Le label bas carbone
2.5.2. La certification haute valeur environnementale (HVE)

3. Appreciation de l'ACS

3.1. L'ACS et la satisfaction de l'agriculteur dans son travail

3.2. L'ACS et le revenu de l'agriculteur

3.3. L'ACS et la mécanisation

3.4. L'ACS et la fertilité

3.5. L'ACS et l'eau

3.6. L'ACS et les phytosanitaires

3.7. L'ACS et la biodiversité

3.8. L'ACS et le carbone

3.9. Synthèse sur l'appréciation de l'ACS

4. Analyse des freins et des leviers pour l'ACS

4.1. La dimension technique

4.2. La transition et la prise de risque

4.3. La mesure et la reconnaissance de bonne la santé du sol

4.4. La dimension culturelle

Conclusion

Annexes
Annexe 1 : Lettre de mission
Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées
Annexe 3 : Liste des sigles utilisés
Annexe 4 : La diversité des sols en France
Annexe 5 : Le sol – socle de la vie terrestre
Annexe 6 : L'enquête 2021 sur les pratiques culturales
Annexe 7 : L'écosystème de l'ACS en France
Annexe 8 : Le champ de comparaison de Tréfleur (Bretagne)
Annexe 9 : L'ACS dans le réseau DEPHY-Ferme (Inrae)
Annexe 10 : Le dispositif Syppre (Arvalis-Terres Inovia-ITB)
Annexe 11 : La plateforme du Lauragais (31)
Annexe 12 : La plateforme d'Oraison (04)
Annexe 13 : La plateforme de Boigneville (91)
Annexe 14 : L'ACS dans les Pays de la Loire
Annexe 15 : La plateforme BFC de Fromenteau
Annexe 16 : Le niveau de fertilisation azotée (Fromenteau)
Annexe 17 : Les indicateurs de santé des sols
Annexe 18 : L'initiative quatre pour mille
Annexe 19 : Les BCAE période 2023-2027 en lien avec l'ACS
Annexe 20 : La MAEC Sol – Semis direct
Annexe 21 : La situation de l'ACS dans d'autres pays
Annexe 22 : Les MAEC de conservation des sols en Italie
Annexe 23 : Une exploitation en ACS depuis 1980

  • Type de document : Rapport d'étude
  • Pagination : 115 pages
  • Édité par : Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire