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La Cour des comptes rend public un rapport sur les aides personnelles au logement (APL) demandé par la commission des finances du Sénat en application de l’article 58-2° de la loi organique relative aux lois de finances. D’un montant de 17,4 milliards d’euros en 2013, les APL bénéficient à 6,5 millions de ménages. Principalement destinées aux ménages modestes, elles représentent une dépense publique croissante. Le système laisse toutefois subsister des facteurs d’inégalité et d’inefficacité, et souffre d’une gestion complexe et coûteuse, raisons pour lesquelles la Cour appelle à le réformer en formulant six recommandations. Retrouvez également le rapport de la commission des finances.
AVERTISSEMENT
RÉSUMÉ
RÉCAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
CHAPITRE I - UNE AIDE IMPORTANTE PRINCIPALEMENT DESTINÉE AUX MÉNAGES MODESTES
I - UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DE LA POLITIQUE FRANÇAISE DU LOGEMENT
A - Une part prépondérante dans l’aide publique au logement
B - Une singularité au sein de l’OCDE
C - Une participation variable au financement des bailleurs sociaux
II - UN IMPACT IMPORTANT SUR LE TAUX D’EFFORT DES MÉNAGES MAIS FAIBLEMENT MODULÉ SUR LE PLAN GÉOGRAPHIQUE
A - Des taux d’effort nets réduits faibles par rapport à la moyenne européenne
B - Une faible différenciation selon les zones géographiques
III - UN GLISSEMENT DE L’AIDE VERS LES CATÉGORIES LES PLUS MODESTES
A - Un instrument ciblé sur les ménages les plus modestes
B - Un impact redistributif essentiel
CHAPITRE II - UNE DÉPENSE PUBLIQUE CROISSANTE
I - UNE DÉPENSE CROISSANTE DONT LES DÉTERMINANTS DEMEURENT MAL APPRÉCIÉS
II - UNE PRÉVISION FRAGILE DES DÉPENSES
A - La dualité des modèles de prévision
B - L’hétérogénéité des hypothèses d’évolution retenues
III - UN DYNAMISME BUDGÉTAIRE MAL CONTRÔLÉ
A - Une complexité financière empêchant une gestion unifiée des aides
B - Une programmation budgétaire insuffisante pour faire face au dynamisme de la dépense
C - Une simplification bienvenue introduite en 2015
IV - UNE PERSPECTIVE DE FINANCEMENT INCERTAINE
A - La réduction prévue de la contribution de la PEEC au FNAL
B - Des mesures d’économies floues et peu étayées
CHAPITRE III - UN SYSTÈME QUI LAISSE SUBSISTER DES FACTEURS D’INÉGALITÉ ET D’INEFFICACITÉ
I - L’INCAPACITÉ PERSISTANTE À COMPENSER L’AVANTAGE COMPARATIF DES LOCATAIRES DU PARC SOCIAL
II - LE MAINTIEN D’INÉGALITÉS ENTRE MÉNAGES SELON LA NATURE DE LEURS RESSOURCES ET DE LEUR SITUATION DE LOGEMENT
A - Une situation inégale selon la nature des revenus pris en compte
B - Les aides aux étudiants, dispositif atypique
C - Un système qui ne couvre pas l’ensemble des ménages modestes
III - DES EFFETS ÉCONOMIQUES NÉGATIFS OU LIMITÉS
A - Un système peu favorable au retour sur le marché du travail
B - Un effet inflationniste insuffisamment mesuré
C - Un effet très mineur sur l’offre de logements
CHAPITRE IV- UNE GESTION COMPLEXE ET COÛTEUSE DES AIDES
I - UNE GESTION DIFFICILE POUR LES ORGANISMES PRESTATAIRES
A - Un barème excessivement complexe
B - De forts taux d’indus
C - Un coût de gestion élevé
II - UNE LUTTE PERFECTIBLE CONTRE LA FRAUDE
III - UNE CONNAISSANCE LACUNAIRE DES LOGEMENTS
A - La méconnaissance paradoxale des logements par les gestionnaires des aides
B - Des conditions d’attribution rendant inopérant le contrôle de l’indécence et du surpeuplement des logements
CHAPITRE V - UN SYSTÈME À RÉFORMER
I - DES PISTES DE RÉFORME APPARAISSANT PEU PERTINENTES
A - Le pilotage des aides par le taux d’effort : un mécanisme complexe en gestion et non soutenable financièrement
B - La fusion des trois barèmes : une piste non convaincante
C - L’accélération du rythme de prise en compte des ressources : une solution inefficiente
II - DES RÉFORMES NÉCESSAIRES POUR AMÉLIORER LE RÉGIME EXISTANT
A - Améliorer la prévisibilité de l’aide pour les ménages
B - Accroître l’équité des aides
C - Renforcer le pilotage budgétaire des aides au logement
D - Améliorer la connaissance du parc en créant une base de données sur les logements
III - L’INTÉRÊT D’UNE NOUVELLE APPROCHE SYSTÉMIQUE
A - L’intégration des aides personnelles dans l’impôt sur le revenu : une réforme aux déterminants mal assurés
B - Le découplage de l’aide par rapport au niveau effectif de loyer : une piste intéressante pour lutter contre l’effet inflationniste
C - La fusion des aides personnelles avec certains minima sociaux : une perspective ambitieuse mais souhaitable à moyen terme
CONCLUSION GÉNÉRALE
GLOSSAIRE
ANNEXES
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 108 pages
- Édité par : Cour des comptes