Deux modèles de laïcité s’affrontent en Europe. Une première approche, inspirée du droit américain, considère que la laïcité a pour objet de protéger les religions contre les États. Dans la seconde approche, qualifiée de "modèle français", la laïcité doit empêcher toute ingérence religieuse dans l’organisation et le fonctionnement de l’État.
Le modèle français de justice pénale se caractérise notamment par l’importance de deux magistrats, chargés de diriger les enquêtes et de statuer sur les poursuites : le procureur de la République et le juge d’instruction. Ces deux figures font l’objet d’importantes remises en cause.
Dans les décennies qui ont suivi la loi du 9 décembre 1905, le principe de laïcité a été appliqué en France d’une façon spécifique tout en faisant l’objet d’un large consensus. Il semblait avoir trouvé son point d’équilibre et éteint les controverses. La réaffirmation du religieux dans l’espace public suscite à nouveau des débats passionnés.
Le droit international est au cœur des relations internationales. Flexible et créatif, il régule la vie des États et leurs relations. Mais à quoi sert-il plus précisément ?
La démocratie représentative vit la fin de son âge d'or et est entrée dans une crise structurelle. La généralisation des référendums et leur couplage avec le tirage au sort pourraient constituer des leviers contre une dérive autoritaire qui menace.
Il faut attendre près de 40 ans pour voir naître, dans les années 1990, une véritable institutionnalisation de la mémoire de la Shoah en France. Quelles sont ses formes et de quels moyens dispose-t-elle ? Et quels sont les enjeux et difficultés auxquels la mémoire de la Shoah doit faire face aujourd’hui ?
Conçu à l'origine comme un contrepoids face aux effets du suffrage universel, le Sénat est souvent décrié pour son conservatisme. Son manque de légitimité démocratique est cependant compensé par ses contributions notables au travail législatif et son rôle de précurseur dans le renouveau de la vie politique.
Bien que classée dans la catégorie des régimes parlementaires, la Ve République se distingue des autres démocraties par une prééminence du président de la République. Si les multiples révisions de la Constitution de la Ve République ont accru les pouvoirs du Parlement, le parlementarisme des autres démocraties s'est, quant à lui, rationalisé.
En vertu du principe d’autonomie financière des assemblées et de la séparation des pouvoirs, les budgets des assemblées parlementaires sont proposés et adoptés par les assemblées elles-mêmes. Quel est le niveau de ces budgets, à combien s'élèvent l’indemnité d’un député et ses autres moyens et quelle est la situation chez nos voisins ?