Déclaration de M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, sur les enjeux du commerce électronique pour l'exportation et l'aide de l'Etat aux entreprises françaises, Lyon le 9 mars 1998.

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Circonstance : "Carrefour de l'actualité internationale" organisé par l'ASPEN à Lyon le 9 mars 1998

Texte intégral

L'excédent de notre balance commerciale a été, en 1997, le plus élevé que nous ayons connu, dans un contexte de très fort dynamisme de nos exportations et de nos importations. Ces résultats méritent un instant de réflexion. Plus que sur le record, il faut s'arrêter sur la signification de ce chiffre du point de vue du comportement de nos entreprises sur les marchés internationaux.
Lorsqu'une petite entreprise d'Ardèche se rend à Hong Kong pour chercher des composants électroniques et s'aperçoit, ce faisant, qu'elle est meilleure que ses concurrentes asiatiques sur tel type d'opération d'assemblage, cela dénote un changement de mentalités. Le développement international est important pour nos grandes entreprises, cela ne surprendra pas. Rhône-Poulenc, Péchiney, Alcatel, Aérospatiale, réalisent 70 à 80 % de leurs chiffre d'affaire à l'international. Mais on sait moins que près de 45 % de nos exportations à destinations de Taiwan, en 1997, ont été réalisées par des entreprises industrielles petites ou moyennes.
Nous avons bénéficié, en 1997, d'une conjonction de facteurs favorables. La demande étrangère a été forte. La compétitivité de nos produits a progressé grâce notamment à l'évolution du dollar. En Europe, nos entreprises automobile ont bénéficié d'une demande vigoureuse. 1997 a été une très bonne année pour nos exportations du secteur aéronautique. Mais la très bonne nouvelle pour notre économie, c'est que nous ayons su tirer parti de ces évolutions, et plus encore que nous ayons fait un peu mieux que cela.
Cela va-t-il durer ? L'année qui commence sera un bon test. Elle s'ouvre sous de moins bons auspices. La crise asiatique va affecter nos exportations vers cette zone, et sur les marchés tiers où nous sommes en concurrence avec les entreprises de ces pays qui ont enregistré de forts gains de compétitivité. L'impact global ne sera pas excessif, parce que 7 %, 3 %. Mais ce ne sera pas une année facile ; pour les secteurs les plus fortement touchés, l'industrie du luxe, l'habillement, l'horlogerie, l'électronique grand public ; pour les entreprises qui auront l'audace de profiter de la baisse du prix des actifs pour investir, et qui devront peser les risques encourus ; pour les PME qui devront être plus prudentes que jamais face aux risques d'insolvabilité ; pour nous tous, qui devons traverser cette zone de turbulence sans perdre de vue le fait que l'Asie restera, à moyen terme, l'une des zones économiques les plus dynamiques de la planète, et que nous ne devons pas nous en retirer.
Par ailleurs, ne perdons pas de vue que près des deux tiers de nos exportations sont destinées à l'Union Européenne. C'est d'autant plus important, pour l'année à venir, que la croissance en Europe devrait être, même en tenant compte de l'effet de la crise asiatique, légèrement plus soutenue en 1998 qu'en 1997. Grâce à cela nous pouvons espérer que nos échanges resteront dynamiques cette année, et dégageront encore des excédents importants.
C'est dire que 1998 ne sera pas uniquement l'année de la crise asiatique. Ce sera aussi l'année de la préparation à l'euro et du début des négociations d'accession à l'Union européenne des pays d'Europe de l'Est. Outre l'impact positif sur l'économie au travers de la baisse des taux d'intérêts réels, le passage à l'euro nous donne des raisons d'être durablement optimiste quant à l'évolution probable de nos échanges. Les raisons ne manquent pas, à commencer par la plus simple, la baisse des coûts de transaction liés aux conversions entre monnaies et à la couverture des risques de change. Le rapprochement des conjonctures, fera de la compétitivité relative de nos entreprises le principal déterminant de l'évolution de nos échanges intra-européens. De ce point de vue les indications que nous avons sur les évolutions récentes permettent de penser que nous sommes en bonne position. Au-delà, la vaste zone de stabilité monétaire qui se créera autour de l'Euro permettra de renforcer les échanges au sein de cette zone. L'euro facilitera les échanges en Europe : il faut s'y préparer.
Je ne suis pas inquiet : à l'aune des évolutions récentes, nos entreprises ont fait la preuve de leurs capacités d'adaptation. Notre économie est aujourd'hui mieux armée pour affronter l'ouverture. Reste à assurer que les profits que nous en tirerons, pour l'emploi et pour la croissance, profiteront à tous. La France s'insère mieux dans l'économie internationale, nous devons veiller à ce que l'ouverture ne soit pas un facteur d'exclusion, ne nuise pas au " mieux vivre " qui est la raison d'être de la croissance. Pour certaines choses, respect des normes sociale fondamentales, protection de l'environnement, culture, nous devons veiller à ce que les règles internationales prennent en compte cette dimension. Pour d'autres cela ne dépend que de nous : partage du travail, efforts de formation, lutte contre l'exclusion. L'adaptation à l'ouverture passe aussi par cela.
" Les enjeux d'Internet et du commerce électronique pour les entreprises françaises ".
Le retard français dans les technologies de l'information s'atténue chaque jour un peu plus. C'est rapide et heureux. Rapide, cela peut l'être car ce retard n'a jamais été technologique : il suffit de penser par exemple à la place que la France tient depuis l'origine dans le développement d'Internet, notamment grâce au rôle actif de l'INRIA, ou aux réussites techniques de laboratoires de recherche en télécommunications.
L'expérimentation d'ADSL que France Télécom est en train de mener, qui permet d'utiliser la ligne téléphonique de l'abonné pour faire passer du haut débit, me semble à cet égard très prometteuse et peut donner tout sons sens à une introduction de ce type de service Internet dans le service universel des télécommunications.
Mais parlons des entreprises : il ne suffit pas de disposer de l'outil technique, encore faut-il l'utiliser pour créer de la valeur ajoutée, pour tous types de produits.
1) Importance du commerce électronique pour les entreprises - produits et volumes concernés.
Aujourd'hui, les principaux bénéficiaires du commerce électronique sont les fabriquants de matériels et de logiciels de commerce électronique et non pas ceux qui les utilisent pour vendre sur Internet. Certains comparent le commerce électronique à la ruée vers l'or au 19e siècle aux États-Unis et estiment que les grands gagnants ne seront pas les chercheurs d'or mais ceux qui les approvisionneront en nourriture, en vêtements et en pioches. C'est certainement une vision un peu trop pessimiste, mais il est vrai que les secteurs pour lesquels le commerce électronique s'avère réellement pertinent commencent à peine à émerger.
Dans le domaine du commerce électronique entre entreprises, les marchandises les plus diverses sont déjà commercialisées mais le plus souvent sur des réseaux fermés. Sur Internet, on vend surtout des produits informatiques ou de télécommunications (routeurs, ordinateurs, logiciels), des services d'assistance technique et des services de voyage (réservations sur les compagnies aériennes, notamment). Depuis peu, on assiste à l'émergence de tout un éventail de services aux entreprises : traitement de paie, fourniture d'informations financières, services juridiques, ...
Ce sont les services entre professionnels de ce type qui représentent la majeure partie des échanges sur Internet - et il n'y a pas de raison que la proportion se modifie dans l'avenir - : ils sont estimés à 8 milliards de dollars en 1997, contre " seulement " 500 à 600 millions de dollars pour le commerce auprès des particuliers.
Pour le grand public, les secteurs les plus prometteurs correspondent à des prestations " immatérielles " : divertissement, logiciels, jeux, voyages, services financiers... Dans ce domaine, Internet ne fait que confirmer les enseignements du Minitel. Dans la plupart de ces secteurs, les entreprises françaises sont bien placées au niveau mondial et il n'y a pas de raison qu'il n'en aille pas de même pour les prestations électroniques.
Il ne faut pas oublier tous les intermédiaires qui vont se développer et structurer progressivement les marchés électroniques : les moteurs de recherche qui aident l'utilisateur à se repérer dans le dédale d'informations et de produits disponibles sur Internet, les gestionnaires de systèmes de paiements, les gestionnaires de droits d'auteur, etc. Là, l'offre française est peut-être moins affirmée.
2) Enjeux d'Internet dans les entreprises.
Le commerce électronique sur Internet est un enjeu pour l'exportation. Il multiplie les transactions internationales et se traduit par l'apparition de marchés véritablement mondiaux. Il permet par ailleurs d'accéder à ces marchés avec des coûts de distribution beaucoup plus faibles, qu'il s'agisse de prestations physiques ou de prestations intellectuelles.
On oppose souvent une approche américaine, libérale, du commerce électronique à une approche européenne plus mesurée. Mais, en Europe et en France, comme ailleurs, le commerce électronique sera tiré par le marché, ou ne sera pas.
Bien entendu, tout cela n'ira pas sans difficultés et de nombreux sujets sont délicats. On peut penser notamment à la protection des données et de la vie privée, à certaines questions éthiques (le révisionnisme en particulier), pour lesquelles les différences culturelles sont réellement importantes, à la réglementation sur les paiements, la publicité, la vente par correspondance, etc., sujets sur lesquels la position des consommateurs dans le monde est en général moins enviable qu'en France. Cela constitue un défi pour l'intervention de l'État dans les relations entre agents économiques, fondée sur la réglementation qui est finalement une émanation du libre jeu de la démocratie.
Un développement efficace du commerce électronique au niveau mondial passe par un environnement juridique clair et stable pour les transactions électroniques. Il faudra garantir la valeur juridique des transactions électroniques, assurer que les droits des auteurs d'oeuvres diffusées sur les réseaux sont protégées efficacement, définir les responsabilités des acteurs... Il faudra aussi, plus simplement, assurer que les entreprises françaises peuvent effectivement faire du commerce électronique sur les marchés étrangers.
Dans un contexte d'ouverture des marchés et de convergence technologique entre l'informatique et les télécommunications, une politique ambitieuse de développement de ces technologies et de soutien aux entreprises françaises exportatrices est plus que jamais nécessaire pour permettre aux sociétés, et notamment les plus petites, de gérer au mieux les mutations du secteur et d'exporter leur savoir-faire. Dans ce combat, la compétitivité repose de plus en plus sur l'usage et l'intégration dans les processus de l'entreprise des technologies de l'information.
Il est à cet égard indispensable que les PME disposent de leur place sur la Toile, et qu'elles soient convaincues que cela augmentera leur activité - à condition bien sûr d'être bilingues dans cette présence. Les PME peuvent être aidées dans leur démarche internationale par une utilisation beaucoup plus large d'Internet, qui offre notamment un accès très facile à une information économique indispensable lorsque l'on s'attaque aux marchés étrangers.
Le commerce électronique devrait profiter aux PME : il est peu coûteux d'établir un site, et une entreprise qui " monte " sur Internet devient instantanément visible du monde entier. Dans ce contexte, l'Amérique du nord est, du fait de sa réussite dans l'utilisation de nouvelles technologies, dans une position délicate car si elle dispose de plus grand nombre de vendeurs potentiels, elle met également sur le réseau, à la disposition des entreprises françaises, le plus grand nombre de consommateurs. Le commerce électronique sur Internet permet d'ouvrir aux PME les portes du marché mondial en général, et Nord-américain en particulier. Il y a un réel potentiel pour les PME, et pas seulement celles qui vendent des produits difficiles à trouver ou des prestations " immatérielles ".
3) Le Commerce extérieur au service des entreprises pour saisir les opportunités de marchés.
Nous adaptons notre dispositif de soutien aux exportations à la réalité du commerce électronique.
Une réflexion sur les procédures de soutien au commerce courant, ou à la diffusion aux acteurs économiques des informations sur les marchés étrangers collectées par les Postes d'Expansion Économiques est en cours.
Il faut également veiller au développement de l'offre française en matière de commerce électronique, ce qui passe en priorité par le développement d'une prise de conscience des enjeux et des possibilités nouvelles offertes par cet outil.
Pour cela, je rappellerais simplement deux actions que nous menons dans le cadre du programme gouvernemental sur la Société de l'Information :
Le soutien à la présence commerciale française sur Internet pour aborder les marchés étrangers, avec la délivrance du label du commerce extérieur "Les Exportateurs sur la Toile" aux sites Internet des entreprises adaptés aux besoins de l'usage de cet outil pour l'exportation. Cette opération est accompagnée d'un aide au financement de sites orienté export, qui sera doté de 20 MF sur deux ans, par redéploiement de crédits du commerce extérieur. Elle sera en place vers fin mars 1998.
L'amélioration de la diffusion de l'information économique aux entreprises, et l'utilisation des ressources d'information économique constituée par Internet.
Nous avons mis en place un site Internet fédérateur du commerce extérieur (" commerce-exterieur.gouv.fr ") qui relie notamment les 160 sites Internet des postes d'expansion économique.
Avec M. Strauss-Kahn, nous avons confié une mission d'analyse à M. Patrick LEFAS, afin de mettre à disposition de manière à la fois simple et optimale, les informations aux entreprises dont elles ont besoin pour exporter, et de réfléchir aux modalités pour apporter notre concours aux méthodes pour que les entreprises récupèrent ces informations. les conclusions de cette étude sont attendues pour la fin du premier trimestre 1998.
Il ne s'agit pas pour la France de copier, mais de faire mieux : tant pour le niveau technologique que pour l'utilisation du commerce électronique, la France est très bien placée. Transformons nos acquis !
COMMERCE EXTÉRIEUR RÉGION RHÔNE-ALPES
Le commerce extérieur de la région Rhône-Alpes se porte très bien. Ses résultats sont remarquables puisqu'en 1997, les exportations ont encore connu une croissance de l'ordre de 13,9 % et que le solde positif a atteint 46,3 MdF, contre 38,9 MdF en 1996. Cette région conforte ainsi sa place de 2e région exportatrice, et son solde est le plus important des régions françaises.
Cette situation favorable est le reflet de la puissance, du dynamisme et de la compétitivité de ses entreprises, et certainement aussi de l'efficacité du dispositif d'appui qui travaille à leurs côtés pour faciliter leurs succès.
Ce dispositif est très développé. Les Chambres de commerce, en particulier, ont affecté plus de 100 personnes au secteur international. CCI International coordonne leur action, en liaison avec d'autres organismes de promotion, comme celui de l'agro-alimentaire, R3AP. La Région a créé ERAI, Entreprise Rhône-Alpes International, qui offre à nos entreprises un appui très concret dans ses 9 antennes à l'étranger. Les Chambres de métiers accentuent également leur effort à l'international.
Les entreprises de notre région peuvent donc facilement trouver des appuis quand elles souhaitent s'orienter vers l'international ou aborder de nouveaux marchés.
De nouveaux progrès sont cependant certainement possibles. Je vais tenter d'en explorer quelques pistes.
D'une part, peut-être peut-on souhaiter qu'entre tous ces organismes à la disposition des entreprises s'établisse un dialogue plus concret et serein, dans un climat de collaboration qui permette une coordination plus efficace de leur action. La région pourrait ainsi tirer le meilleur parti des efforts qu'elle déploie. L'État tente de contribuer à ce dialogue en entretenant une coopération quotidienne avec tous les partenaires, qui en reconnaissent la qualité.
D'autre part, Rhône-Alpes est encore riche de nombreuses entreprises ayant une capacité exportatrice et qui ne se décideront à tenter l'aventure que si elles se sentent conseillées, épaulées. Pour cela, il faut qu'elles soient d'abord identifiées puis dirigées vers un organisme qui pourra les informer et les appuyer. La démultiplication des réseaux et la collaboration entre eux sera la meilleure voie pour poursuivre cette tâche de vaste ampleur. J'illustrerai ce propos par quelques exemples intervenus au cours des derniers mois : la direction régionale du commerce extérieur et le conseil régional des experts-comptables - ceux-ci connaissent intimement les capacités et les possibilités financières des entreprises - ont engagé une collaboration pour que ces derniers mettent en contact les exportateurs potentiels qu'ils auront ainsi repérés avec la Direction régionale ; celle-ci a par ailleurs engagé un dialogue avec plusieurs banques actives à l'international pour un soutien en commun de ces nouveaux exportateurs ; elle a signé, conjointement avec la chambre régionale de commerce et d'industrie, un accord avec EDF et GDF dont les responsables en Rhône-Alpes ont décidé de faire un effort tout particulier pour mobiliser leur important réseau international en faveur des entreprises rhônalpines. Je ne doute pas que la mobilisation de tous ces partenaires, dont certains sont des intervenants nouveaux dans notre domaine, contribuera à ce que le puissant potentiel de la région soit encore mieux identifié et exploité.
Un potentiel méconnu réside aussi chez les entreprises artisanales. En inaugurant il y a quelques semaines Eurolyon, une manifestation consistant en des rendez-vous d'affaires à l'échelle européenne entre entreprises artisanales, j'ai pu souligner que ces très petites entreprises exportent entre 25 et 33 milliards de francs au niveau national. Elles sont déjà plusieurs milliers en Rhône-Alpes à exporter, et peuvent devenir encore plus nombreuses grâce à l'accentuation de l'effort en ce sens des Chambres de métiers, que j'ai déjà évoqué. Notre dispositif d'aide devra naturellement tenir compte des besoins spécifiques de ces très petites entreprises dont certaines peuvent devenir des exportateurs importants de demain.
L'effort des entreprises doit être aussi souvent que possible structuré et professionnalisé par la création d'un service export. L'aide au recrutement de cadres export, financée en Rhône-Alpes dans le cadre du Contrat de Plan État-Région, est de l'avis de tous très efficace car elle fait franchir un seuil décisif aux entreprises. Il faut poursuivre en ce sens et inciter les entreprises, dès qu'elles le peuvent raisonnablement, à se doter ainsi d'un service spécialisé.
Dans un premier temps, elles peuvent avoir intérêt à partager un cadre, soit en France pour gérer leur exportation, soit à l'étranger pour une implantation commune, même si cela exige des efforts particuliers. La Région Rhône-Alpes a mis en place une aide spécifique en ce sens pour les y aider.
Je rappelle aussi que depuis quelque temps, les PME peuvent faire appel au soutien des grands groupes, dorénavant organisé de façon très efficace dans le cadre de l'association Partenariat France. Les PME de Rhône-Alpes sont déjà fortement utilisatrices du dispositif mais je les incite à y faire encore davantage appel.
De nouveaux progrès devraient aussi pouvoir être réalisés en approfondissant l'approche sectorielle et en déterminant, en liaison avec les syndicats et fédérations professionnels, la stratégie la plus adaptée pour chacun des secteurs les plus importants de l'économie rhônalpine et les pays qui offrent les meilleurs débouchés pour ses produits.
Cette approche produits-marchés permet une action plus ciblée, plus sélective, peut efficacement servir de guide aux entreprises dans l'élaboration de leur stratégie et semble être la garantie d'un plus grand professionnalisme.
Enfin, il ne faut pas oublier les facilités d'accès aux marchés étrangers que vont offrir de plus en plus les nouvelles technologies de communication et le développement du commerce électronique qui diminuera de façon très sensible les coûts fixes de prospection et de présence électronique qui diminuera de façon très sensible les coûts fixes de prospection et de présence sur les marchés, permettant ainsi à de nouvelles entreprises de s'orienter vers l'international sans risque pour leur trésorerie.
Ces quelques pistes montrent bien que malgré les résultats remarquables déjà obtenus, la région Rhône-Alpes est certainement loin d'avoir épuisé tout son potentiel et je ne doute pas qu'elle saura exploiter toutes les nouvelles possibilités qui s'offrent à elle pour accentuer encore sa puissance à l'international.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)