Texte intégral
Feux de forêts : la campagne 2003 est lancée
Nicolas Sarkozy a présenté samedi 21 juin à Corte, à l'occasion d'un voyage en Corse, la campagne 2003 de lutte contre les feux de forêt.
L'analyse du risque incendie
Pour le sud de la France, le centre opérationnel de zone (COS) de Valabre centralise l'ensemble des informations sur 15 départements (données météo, état de la végétation, réserves en eau du sol..) avant d'établir une cartographie des risques pour chaque secteur de la zone sud. En outre des bombardiers d'eau surveillent les secteurs à haut risque, prêts à larguer dés qu'ils détectent un départ de feu. Les jours de fort mistral sont généralement classés en risque très sévère d'où l'extrême importance des prévisions météos.
Identifier les causes
La moitié des feux de forêt est aujourd'hui inexpliquée (contre 20% par le passé). Pour réduire ce pourcentage, le centre de Valabre forme des magistrats, des sapeurs-pompiers, des forestiers, des gendarmes et des policiers à la recherche systématique des causes. La prévention dépend de la capacité à différencier les causes accidentelles. Statistiquement, 55% des feux ont pour cause l'imprudence, 20% une action volontaires, 5% la foudre, 5% les décharges, 6% les trains, lignes électriques et 9% ont des causes diverses.
Les moyens nationaux d'intervention
Si la lutte repose au premier chef sur les sapeurs-pompiers locaux, leur action est renforcée par le ministère de l'Intérieur grâce aux moyens terrestres et aériens que financent l'Etat.
Surveiller, alerter, détecter
Les avions sont fréquemment les premiers sur les lieux de l'incendie, grâce au dispositif de surveillance appelé " guet aérien armé ". Sur 2 000 incendies recensés en moyenne chaque été dans le sud de la France, 800 sont attaqués par des moyens aériens.
Une flotte aérienne polyvalente
25 avions bombardiers d'eau et 3 avions de reconnaissance ont vocation à intervenir sur l'ensemble du territoire sur décision du centre opérationnel de gestion interministériel des crises de la DDSC.
Des mesures pour les forêts du sud-ouest
La tempête de 1999 a gravement endommagé les forêts du sud-ouest, et 60 millions de m3 de bois abattus n'ont pu être totalement dégagés. Ces bois morts augmentent les risques d'incendie et entravent le déploiement à terre des secours. Pour pallier, un dispositif opérationnel a été élaboré qui permet d'attaquer les départs de feu dans des délais réduits.
Coordination et sécurité
Noria de Canadair, troupes au sol, colonnes de renfort sont coordonnés sous l'autorité d'un commandement unique qui centralise les remontées d'information du PC mobile installé à proximité du sinistre.
Bilan 2002 des feux de forêts
Globalement les surfaces brûlées en 2002 ont diminuées. Il faut toutefois tenir compte des conditions météo favorables de cette année-là. Sur 16 millions d'hectares que compte la forêt française, 20 800 ont été brûlés en 2002. Dans les départements méditerranéens 6 300 ont été touchés (contre 32 300 en moyenne lors des années 80, avant la mise en oeuvre de la stratégie d'attaque rapide des feux).
(Source : http://www.interieur.gouv.fr, le 18 juillet 2003)
Nicolas Sarkozy a présenté samedi 21 juin à Corte, à l'occasion d'un voyage en Corse, la campagne 2003 de lutte contre les feux de forêt.
L'analyse du risque incendie
Pour le sud de la France, le centre opérationnel de zone (COS) de Valabre centralise l'ensemble des informations sur 15 départements (données météo, état de la végétation, réserves en eau du sol..) avant d'établir une cartographie des risques pour chaque secteur de la zone sud. En outre des bombardiers d'eau surveillent les secteurs à haut risque, prêts à larguer dés qu'ils détectent un départ de feu. Les jours de fort mistral sont généralement classés en risque très sévère d'où l'extrême importance des prévisions météos.
Identifier les causes
La moitié des feux de forêt est aujourd'hui inexpliquée (contre 20% par le passé). Pour réduire ce pourcentage, le centre de Valabre forme des magistrats, des sapeurs-pompiers, des forestiers, des gendarmes et des policiers à la recherche systématique des causes. La prévention dépend de la capacité à différencier les causes accidentelles. Statistiquement, 55% des feux ont pour cause l'imprudence, 20% une action volontaires, 5% la foudre, 5% les décharges, 6% les trains, lignes électriques et 9% ont des causes diverses.
Les moyens nationaux d'intervention
Si la lutte repose au premier chef sur les sapeurs-pompiers locaux, leur action est renforcée par le ministère de l'Intérieur grâce aux moyens terrestres et aériens que financent l'Etat.
Surveiller, alerter, détecter
Les avions sont fréquemment les premiers sur les lieux de l'incendie, grâce au dispositif de surveillance appelé " guet aérien armé ". Sur 2 000 incendies recensés en moyenne chaque été dans le sud de la France, 800 sont attaqués par des moyens aériens.
Une flotte aérienne polyvalente
25 avions bombardiers d'eau et 3 avions de reconnaissance ont vocation à intervenir sur l'ensemble du territoire sur décision du centre opérationnel de gestion interministériel des crises de la DDSC.
Des mesures pour les forêts du sud-ouest
La tempête de 1999 a gravement endommagé les forêts du sud-ouest, et 60 millions de m3 de bois abattus n'ont pu être totalement dégagés. Ces bois morts augmentent les risques d'incendie et entravent le déploiement à terre des secours. Pour pallier, un dispositif opérationnel a été élaboré qui permet d'attaquer les départs de feu dans des délais réduits.
Coordination et sécurité
Noria de Canadair, troupes au sol, colonnes de renfort sont coordonnés sous l'autorité d'un commandement unique qui centralise les remontées d'information du PC mobile installé à proximité du sinistre.
Bilan 2002 des feux de forêts
Globalement les surfaces brûlées en 2002 ont diminuées. Il faut toutefois tenir compte des conditions météo favorables de cette année-là. Sur 16 millions d'hectares que compte la forêt française, 20 800 ont été brûlés en 2002. Dans les départements méditerranéens 6 300 ont été touchés (contre 32 300 en moyenne lors des années 80, avant la mise en oeuvre de la stratégie d'attaque rapide des feux).
(Source : http://www.interieur.gouv.fr, le 18 juillet 2003)