Texte intégral
Le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de loi modifiant le loi du 25 juillet 1952 relatif au droit d'asile.
Ce texte opère une réforme d'envergure du dispositif d'asile.
Cette réforme prend en compte les conclusions de rapports d'audit qui ont souligné l'allongement excessif des délais de traitement des dossiers, le cumul des procédures et le détournement croissant des procédures d'asile au profit de l'immigration irrégulière.
La réforme repose sur trois idées principales :
- l'unification des procédures ;
- la mise en uvre des dispositions arrêtées ou en cours de finalisation dans le cadre de l'Union européenne ;
- la rationalisation des moyens.
Il s'agit de faire de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), à compter du 1er janvier 2004, le guichet unique de traitement de toutes les demandes d'asile. La Commission de Recours des Réfugiés (CRR) devient, quant à elle, la seule voie de recours pour des demandeurs d'asile dont la demande a été rejetée par l'OFPRA. L'asile territorial est remplacé par la protection subsidiaire, un régime de protection internationalement reconnu.
La réforme, qui s'inspire largement du droit communautaire en cours d'élaboration ou en vigueur, concrétise l'abandon de la jurisprudence du Conseil d'Etat sur l'origine étatique des persécutions alléguées pour obtenir le statut de réfugié ; elle introduit les concepts d'asile interne et de pays d'origine sûr qui figurent déjà dans la législation de certains de nos partenaires européens, comme motifs de rejet d'une demande d'asile.
Enfin, le nouveau dispositif rationalise les procédures d'examen des demandes d'asile, dont les délais de traitement des dossiers par l'OFPRA seront ramenés à deux mois d'ici l'année prochaine. Dans cette perspective, des moyens importants ont déjà été accordés cette année à l'OFPRA et à la CRR. Le cas échéant, des moyens nouveaux seront proposés à l'approbation du Parlement à l'automne prochain.
Ce faisant, le Gouvernement a décidé d'assurer aux demandeurs d'asile un traitement plus rapide de leurs dossiers, dans des conditions conformes à l'équité et dans le respect des engagements internationaux de la France.
Ce texte opère une réforme d'envergure du dispositif d'asile.
Cette réforme prend en compte les conclusions de rapports d'audit qui ont souligné l'allongement excessif des délais de traitement des dossiers, le cumul des procédures et le détournement croissant des procédures d'asile au profit de l'immigration irrégulière.
La réforme repose sur trois idées principales :
- l'unification des procédures ;
- la mise en uvre des dispositions arrêtées ou en cours de finalisation dans le cadre de l'Union européenne ;
- la rationalisation des moyens.
Il s'agit de faire de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), à compter du 1er janvier 2004, le guichet unique de traitement de toutes les demandes d'asile. La Commission de Recours des Réfugiés (CRR) devient, quant à elle, la seule voie de recours pour des demandeurs d'asile dont la demande a été rejetée par l'OFPRA. L'asile territorial est remplacé par la protection subsidiaire, un régime de protection internationalement reconnu.
La réforme, qui s'inspire largement du droit communautaire en cours d'élaboration ou en vigueur, concrétise l'abandon de la jurisprudence du Conseil d'Etat sur l'origine étatique des persécutions alléguées pour obtenir le statut de réfugié ; elle introduit les concepts d'asile interne et de pays d'origine sûr qui figurent déjà dans la législation de certains de nos partenaires européens, comme motifs de rejet d'une demande d'asile.
Enfin, le nouveau dispositif rationalise les procédures d'examen des demandes d'asile, dont les délais de traitement des dossiers par l'OFPRA seront ramenés à deux mois d'ici l'année prochaine. Dans cette perspective, des moyens importants ont déjà été accordés cette année à l'OFPRA et à la CRR. Le cas échéant, des moyens nouveaux seront proposés à l'approbation du Parlement à l'automne prochain.
Ce faisant, le Gouvernement a décidé d'assurer aux demandeurs d'asile un traitement plus rapide de leurs dossiers, dans des conditions conformes à l'équité et dans le respect des engagements internationaux de la France.