Texte intégral
Mesdames,
Messieurs,
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier pour votre présence ce midi à ce rendez-vous traditionnel. C'est la quatrième fois que j'ai l'occasion de vous présenter mes voeux mais ce qui devient une habitude n'est pas, pour moi tout au moins, synonyme de banalisation ou de lassitude car, au-delà du plaisir de vous retrouver, les évènements, les attentes s'expriment, les chantiers à poursuivre, ceux à ouvrir nous appellent en cette année 2001 à ne faire, je crois, aucune pause et à garder intacte une capacité d'initiatives, de propositions, de colères ou de rêves.
Poursuivre une démarche favorisant la participation des jeunes, la reconnaissance de ce qu'ils sont et ce qu'ils apportent, terminer les débats pour une éducation populaire répondant aux besoins de notre temps, contribuer au développement du sport dans la diversité de ses pratiques et le respect de ses valeurs, resserrer la cohésion du mouvement sportif associatif, donner aux bénévoles les moyens de vivre leur engagement, leur passion.
Tout cela va demander encore beaucoup de débat, d'initiatives au plan national et international dans les mois qui viennent.
Une nouvelle fois, je tiens ici à souligner le travail remarquable d'investigation, de débat, d'analyses que vous réalisez sur tous ces dossiers et comme j'ai eu l'occasion de le dire lors des " Micros d'Or " organisés par l'Union des Journalistes Sportifs, vous me trouverez à vos côtés pour défendre le droit à l'information qui ne peut se marchander ou être contester à un média ou à un autre.
Je veux d'ailleurs relancer très vite la commission " Sport et Médias " au ministère de la Jeunesse et des Sports.
En ce qui me concerne, je souhaite que 2001 soit, pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, l'année où tous les chantiers législatifs que nous avons menés en 1998, 1999 et 2000 se concrétisent pleinement dans la vie. Mais aussi une année où de nouveaux dossiers doivent être ouverts sans prendre aucun retard.
Je veux placer au cur de cette activité l'association, ses bénévoles pour bien fêter le centenaire de la loi 1901.
Nous allons prendre une série d'initiatives avec les associations sportives, de jeunesse et d'éducation populaire, mais je souhaite, au-delà du caractère festif, déboucher sur de nouvelles avancées.
L'an passé, nous avons, avec un grand succès de librairie, publié le " Guide du bénévole " (230 000 exemplaires).
La loi sur le sport du 6 juillet 2000 a permis de prendre trois mesures significatives :
la validation des acquis bénévoles,
la déduction fiscale,
l'ouverture aux congés de formation aux responsables associatifs tandis que la loi sur les 35 heures a reconnu que l'engagement bénévole devrait être pris en compte dans l'aménagement du temps de travail.
Et je m'engage à ce que tous les textes d'application soient réglés avant la fin de ce semestre et nous allons, en interministérielle, poursuivre le travail sur " les journées de responsabilités associatives " et sur le " don de temps ".
L'association, ses bénévoles, c'est aussi des moyens pour fonctionner.
J'ai proposé que la part régionale du FNDS soit portée à plus de 500 millions de francs par l'abondement de la taxe de 5% sur les droits de télévision. Cela représente un doublement depuis 1997 (245 millions de francs).
Cela répond à mon engagement de contribuer à une meilleure distribution de l'argent dans le sport.
2001 sera aussi l'année de la mise en place du " Fond Transport " (12 millions de francs) afin de faciliter aux associations sportives et de jeunesse des DOM leur participation à des manifestations en métropole ou à des coopérations régionales.
Et j'ai l'espoir d'une nouvelle progression du FNDVA.
Des moyens, mais aussi une vie associative permettant de répondre mieux encore aux enjeux de notre époque.
Je vais ouvrir, à travers plusieurs articles de loi, le dossier de la modernisation de l'agrément pour les associations de jeunesse et d'éducation populaire.
Le 11 janvier, avec le président du CNOSF, nous tenons une réunion de travail avec les présidents de fédérations sur le thème : " Quelle vie fédérale pour répondre aux défis et au développement du sport au 21ème siècle ? " Nous ne partons pas de rien : rapport Asensi, débat sur la loi Nous avons choisi une démarche, celle de la responsabilité et de l'indépendance du mouvement sportif en abandonnant les statuts - type complets, fermés et en choisissant de travailler sur une base commune de 7 ou 8 articles qui constituera le décret d'application des articles 8 et 96 de la loi de juillet 2000 sur l'agrément, le corps électoral pour l'élection du comité directeur, la place des femmes et des jeunes.
Tout le reste, chaque fédération va le construire à partir de sa réalité, des attentes de ses licenciés C'est profondément nouveau et, je crois, moderne.
Dans ce débat, nous aborderons également la question des mesures permettant aux responsables bénévoles et donc aux président(e)s d'assumer dans les meilleures conditions leurs responsabilités.
Ce débat, nous le mènerons avec tous les dirigeants bénévoles en tenant des réunions régionales, Henri Sérandour et moi-même. Trois régions sont déjà prévues : le 12 février en Rhône-Alpes, le 20 en Nord-Pas-de-Calais et le 21 en Bretagne.
Et, on le sait, ces responsabilités sont de plus en plus vastes qu'elles concernent le développement des pratiques, le haut niveau, la professionnalisation, le rapport à l'économie, au social, les calendriers, le respect des sportifs et sportives...
Des responsabilités qui sont de façon complémentaire à assumer par l'Etat.
Des responsabilités partagées pour faire reculer les dérives. Ainsi, avec Daniel Vaillant, nous avons élargi à 26 départements le dispositif mis en place en Seine-Saint-Denis pour faire reculer la violence dans les stades et gymnases. En février sera mise en place la commission nationale de suivi.
Et je vais poursuivre avec une détermination intacte l'action contre le dopage.
2001 sera l'année de la mise en place des antennes médicales, une année pleine pour les médecins conseillers qui sont maintenant en place. La loi pour la santé des sportifs est enfin en capacité d'être pleinement opérationnelle dans son volet préventif comme dans les autres et j'espère que la recherche va faire de nouveaux progrès permettant de gagner en efficacité dans les contrôles. Au delà de la loi, je continuerai à écouter les sportifs, les éducateurs, les élus qui posent la question des calendriers, qui prennent la parole.
2001, c'est aussi pour l'AMA la fin de la période transitoire. La présidence française de l'Union Européenne a permis que celle-ci participe et finance l'agence. Avec la présidence suédoise, je souhaite travailler certes sur le siège de l'Agence, mais surtout sur son statut et sur l'élaboration d'un code universel antidopage.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux entreprises qui pèsent dans le sponsoring sportif. L'heure n'est pas au retrait pour cause du dopage. Elle est à la mobilisation de tous les acteurs donc d'elles-mêmes.
Responsabilités aussi pour répondre aux nouvelles attentes concernant le sport car c'est avant tout un plaisir.
2001 verra enfin le CNAPS se réunir, c'est-à-dire l'ouverture d'un espace où tous les acteurs et actrices du développement du sport peuvent se concerter et aborder toutes les questions touchant à cette activité humaine.
Responsabilité aussi pour l'accessibilité (coupon sport, groupe de travail handicap), Fête du sport et de l'entreprise
Responsabilité aussi pour le haut niveau. Au lendemain des Jeux Olympique et des Jeux Paralympiques de Sydney, nous sommes déjà engagés dans la préparation des futurs rendez-vous.
Beaucoup de rencontres se tiennent avec les responsables, les athlètes, l'encadrement et tout particulièrement les DTN pour rendre plus efficaces et donc plus complémentaires les outils pour la haute performance que sont l'INSEP, les CREPS (un par région) et nos écoles, le GIP " SEPO " en lien avec le CNOSF et le MJS.
L'INSEP constitue pour moi le cur de ce réseau et j'ai demandé que soit débloqué un budget exceptionnel pour un programme sur trois ans de réhabilitation et de modernisation.
Dans le même sens, nous allons poursuivre le travail engagé avec les entreprises pour l'insertion des sportifs.
Responsabilité également concernant le sport professionnel, les décrets concernant les clubs professionnels sont tombés. Reste celui sur les subventions publiques encore bloqué par la Commission Européenne. J'espère que cette question sera vite réglée comme je souhaite que la question des transferts et de la protection des jeunes sportifs se concluent de façon positive.
La déclaration adoptée par les ministres de la Francophonie à Bamako est un événement majeur qui va dans ce sens.
La déclaration adoptée sous la présidence française concernant les domaines où la spécificité du sport doit être reconnue dans l'application des règles communautaires doit y contribuer.
Pour ma part, je compte poursuivre mon investissement au niveau de l'Union Européenne afin que cette déclaration soit respectée et qu'elle porte tous ses fruits, qu'elle permette de mettre fin aux dérives et aux tentatives de déréglementation actuelle. J'aurais l'occasion d'en témoigner lors de la troïka des ministres des Sports le 8 février.
Mais je ne peux terminer cette évocation sportive de 2001 sans dire mon espoir que cette année soit celle d'une formidable nouvelle pour tous nos concitoyens : l'annonce des Jeux Olympiques de 2008 à Paris - Ile de France.
Le dossier technique est prêt, toutes les parties concernées travaillent au succès. Pour sa part, le ministère de la Jeunesse et des Sports va lancer avec les jeunes une campagne sur le thème " Tous ensemble invitons les JO à Paris " pour soutenir cette candidature.
Nous la présenterons lors du Conseil National de la Jeunesse qui se tiendra le 9 février au CREPS de Vichy et qui sera consacré aux jeunes et la ruralité.
Les Conseils départementaux, le Conseil national deviennent peu à peu de véritables outils dont s'emparent les jeunes pour faire avancer leurs propositions et projets.
Un article de loi va être soumis à L'assemblée visant à leur donner une assise législative, ainsi d'ailleurs qu'au CNEPJ.
Les jeunes vont organiser leur deuxième Festival de la Citoyenneté en avril et ils viennent de lancer une campagne de sensibilisation auprès des médias.
Leur objectif : faire en sorte que l'image des jeunes ne se borne pas à celle accolée à des voitures qui brûlent.
Je sais que vous serez attentif à leur démarche.
La veille de ce conseil national de Vichy se tiendra notre troisième journée avec les jeunes bénéficiaires du dispositif " nouveaux services, nouveaux métiers ". au cur de cette réunion où plus de 300 jeunes, employeurs associatifs, élus se retrouveront pour débattre sur la pérennisation de ces emplois.
Permettez-moi de finir sur ce point. Mon vu pour 2001, c'est que les plus de 49 000 jeunes qui ont montré leurs compétences dans les clubs, les associations, les communes soient assurés de leur avenir et qu'ils puissent contribuer au développement du sport, de la vie associative.
Vous le voyez, un calendrier chargé pour le ministère de la Jeunesse et des Sports en 2001 donc certainement de multiples occasions de vous rencontrer.
Je vous remercie.
Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 11 janvier 2001)
Messieurs,
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier pour votre présence ce midi à ce rendez-vous traditionnel. C'est la quatrième fois que j'ai l'occasion de vous présenter mes voeux mais ce qui devient une habitude n'est pas, pour moi tout au moins, synonyme de banalisation ou de lassitude car, au-delà du plaisir de vous retrouver, les évènements, les attentes s'expriment, les chantiers à poursuivre, ceux à ouvrir nous appellent en cette année 2001 à ne faire, je crois, aucune pause et à garder intacte une capacité d'initiatives, de propositions, de colères ou de rêves.
Poursuivre une démarche favorisant la participation des jeunes, la reconnaissance de ce qu'ils sont et ce qu'ils apportent, terminer les débats pour une éducation populaire répondant aux besoins de notre temps, contribuer au développement du sport dans la diversité de ses pratiques et le respect de ses valeurs, resserrer la cohésion du mouvement sportif associatif, donner aux bénévoles les moyens de vivre leur engagement, leur passion.
Tout cela va demander encore beaucoup de débat, d'initiatives au plan national et international dans les mois qui viennent.
Une nouvelle fois, je tiens ici à souligner le travail remarquable d'investigation, de débat, d'analyses que vous réalisez sur tous ces dossiers et comme j'ai eu l'occasion de le dire lors des " Micros d'Or " organisés par l'Union des Journalistes Sportifs, vous me trouverez à vos côtés pour défendre le droit à l'information qui ne peut se marchander ou être contester à un média ou à un autre.
Je veux d'ailleurs relancer très vite la commission " Sport et Médias " au ministère de la Jeunesse et des Sports.
En ce qui me concerne, je souhaite que 2001 soit, pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, l'année où tous les chantiers législatifs que nous avons menés en 1998, 1999 et 2000 se concrétisent pleinement dans la vie. Mais aussi une année où de nouveaux dossiers doivent être ouverts sans prendre aucun retard.
Je veux placer au cur de cette activité l'association, ses bénévoles pour bien fêter le centenaire de la loi 1901.
Nous allons prendre une série d'initiatives avec les associations sportives, de jeunesse et d'éducation populaire, mais je souhaite, au-delà du caractère festif, déboucher sur de nouvelles avancées.
L'an passé, nous avons, avec un grand succès de librairie, publié le " Guide du bénévole " (230 000 exemplaires).
La loi sur le sport du 6 juillet 2000 a permis de prendre trois mesures significatives :
la validation des acquis bénévoles,
la déduction fiscale,
l'ouverture aux congés de formation aux responsables associatifs tandis que la loi sur les 35 heures a reconnu que l'engagement bénévole devrait être pris en compte dans l'aménagement du temps de travail.
Et je m'engage à ce que tous les textes d'application soient réglés avant la fin de ce semestre et nous allons, en interministérielle, poursuivre le travail sur " les journées de responsabilités associatives " et sur le " don de temps ".
L'association, ses bénévoles, c'est aussi des moyens pour fonctionner.
J'ai proposé que la part régionale du FNDS soit portée à plus de 500 millions de francs par l'abondement de la taxe de 5% sur les droits de télévision. Cela représente un doublement depuis 1997 (245 millions de francs).
Cela répond à mon engagement de contribuer à une meilleure distribution de l'argent dans le sport.
2001 sera aussi l'année de la mise en place du " Fond Transport " (12 millions de francs) afin de faciliter aux associations sportives et de jeunesse des DOM leur participation à des manifestations en métropole ou à des coopérations régionales.
Et j'ai l'espoir d'une nouvelle progression du FNDVA.
Des moyens, mais aussi une vie associative permettant de répondre mieux encore aux enjeux de notre époque.
Je vais ouvrir, à travers plusieurs articles de loi, le dossier de la modernisation de l'agrément pour les associations de jeunesse et d'éducation populaire.
Le 11 janvier, avec le président du CNOSF, nous tenons une réunion de travail avec les présidents de fédérations sur le thème : " Quelle vie fédérale pour répondre aux défis et au développement du sport au 21ème siècle ? " Nous ne partons pas de rien : rapport Asensi, débat sur la loi Nous avons choisi une démarche, celle de la responsabilité et de l'indépendance du mouvement sportif en abandonnant les statuts - type complets, fermés et en choisissant de travailler sur une base commune de 7 ou 8 articles qui constituera le décret d'application des articles 8 et 96 de la loi de juillet 2000 sur l'agrément, le corps électoral pour l'élection du comité directeur, la place des femmes et des jeunes.
Tout le reste, chaque fédération va le construire à partir de sa réalité, des attentes de ses licenciés C'est profondément nouveau et, je crois, moderne.
Dans ce débat, nous aborderons également la question des mesures permettant aux responsables bénévoles et donc aux président(e)s d'assumer dans les meilleures conditions leurs responsabilités.
Ce débat, nous le mènerons avec tous les dirigeants bénévoles en tenant des réunions régionales, Henri Sérandour et moi-même. Trois régions sont déjà prévues : le 12 février en Rhône-Alpes, le 20 en Nord-Pas-de-Calais et le 21 en Bretagne.
Et, on le sait, ces responsabilités sont de plus en plus vastes qu'elles concernent le développement des pratiques, le haut niveau, la professionnalisation, le rapport à l'économie, au social, les calendriers, le respect des sportifs et sportives...
Des responsabilités qui sont de façon complémentaire à assumer par l'Etat.
Des responsabilités partagées pour faire reculer les dérives. Ainsi, avec Daniel Vaillant, nous avons élargi à 26 départements le dispositif mis en place en Seine-Saint-Denis pour faire reculer la violence dans les stades et gymnases. En février sera mise en place la commission nationale de suivi.
Et je vais poursuivre avec une détermination intacte l'action contre le dopage.
2001 sera l'année de la mise en place des antennes médicales, une année pleine pour les médecins conseillers qui sont maintenant en place. La loi pour la santé des sportifs est enfin en capacité d'être pleinement opérationnelle dans son volet préventif comme dans les autres et j'espère que la recherche va faire de nouveaux progrès permettant de gagner en efficacité dans les contrôles. Au delà de la loi, je continuerai à écouter les sportifs, les éducateurs, les élus qui posent la question des calendriers, qui prennent la parole.
2001, c'est aussi pour l'AMA la fin de la période transitoire. La présidence française de l'Union Européenne a permis que celle-ci participe et finance l'agence. Avec la présidence suédoise, je souhaite travailler certes sur le siège de l'Agence, mais surtout sur son statut et sur l'élaboration d'un code universel antidopage.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux entreprises qui pèsent dans le sponsoring sportif. L'heure n'est pas au retrait pour cause du dopage. Elle est à la mobilisation de tous les acteurs donc d'elles-mêmes.
Responsabilités aussi pour répondre aux nouvelles attentes concernant le sport car c'est avant tout un plaisir.
2001 verra enfin le CNAPS se réunir, c'est-à-dire l'ouverture d'un espace où tous les acteurs et actrices du développement du sport peuvent se concerter et aborder toutes les questions touchant à cette activité humaine.
Responsabilité aussi pour l'accessibilité (coupon sport, groupe de travail handicap), Fête du sport et de l'entreprise
Responsabilité aussi pour le haut niveau. Au lendemain des Jeux Olympique et des Jeux Paralympiques de Sydney, nous sommes déjà engagés dans la préparation des futurs rendez-vous.
Beaucoup de rencontres se tiennent avec les responsables, les athlètes, l'encadrement et tout particulièrement les DTN pour rendre plus efficaces et donc plus complémentaires les outils pour la haute performance que sont l'INSEP, les CREPS (un par région) et nos écoles, le GIP " SEPO " en lien avec le CNOSF et le MJS.
L'INSEP constitue pour moi le cur de ce réseau et j'ai demandé que soit débloqué un budget exceptionnel pour un programme sur trois ans de réhabilitation et de modernisation.
Dans le même sens, nous allons poursuivre le travail engagé avec les entreprises pour l'insertion des sportifs.
Responsabilité également concernant le sport professionnel, les décrets concernant les clubs professionnels sont tombés. Reste celui sur les subventions publiques encore bloqué par la Commission Européenne. J'espère que cette question sera vite réglée comme je souhaite que la question des transferts et de la protection des jeunes sportifs se concluent de façon positive.
La déclaration adoptée par les ministres de la Francophonie à Bamako est un événement majeur qui va dans ce sens.
La déclaration adoptée sous la présidence française concernant les domaines où la spécificité du sport doit être reconnue dans l'application des règles communautaires doit y contribuer.
Pour ma part, je compte poursuivre mon investissement au niveau de l'Union Européenne afin que cette déclaration soit respectée et qu'elle porte tous ses fruits, qu'elle permette de mettre fin aux dérives et aux tentatives de déréglementation actuelle. J'aurais l'occasion d'en témoigner lors de la troïka des ministres des Sports le 8 février.
Mais je ne peux terminer cette évocation sportive de 2001 sans dire mon espoir que cette année soit celle d'une formidable nouvelle pour tous nos concitoyens : l'annonce des Jeux Olympiques de 2008 à Paris - Ile de France.
Le dossier technique est prêt, toutes les parties concernées travaillent au succès. Pour sa part, le ministère de la Jeunesse et des Sports va lancer avec les jeunes une campagne sur le thème " Tous ensemble invitons les JO à Paris " pour soutenir cette candidature.
Nous la présenterons lors du Conseil National de la Jeunesse qui se tiendra le 9 février au CREPS de Vichy et qui sera consacré aux jeunes et la ruralité.
Les Conseils départementaux, le Conseil national deviennent peu à peu de véritables outils dont s'emparent les jeunes pour faire avancer leurs propositions et projets.
Un article de loi va être soumis à L'assemblée visant à leur donner une assise législative, ainsi d'ailleurs qu'au CNEPJ.
Les jeunes vont organiser leur deuxième Festival de la Citoyenneté en avril et ils viennent de lancer une campagne de sensibilisation auprès des médias.
Leur objectif : faire en sorte que l'image des jeunes ne se borne pas à celle accolée à des voitures qui brûlent.
Je sais que vous serez attentif à leur démarche.
La veille de ce conseil national de Vichy se tiendra notre troisième journée avec les jeunes bénéficiaires du dispositif " nouveaux services, nouveaux métiers ". au cur de cette réunion où plus de 300 jeunes, employeurs associatifs, élus se retrouveront pour débattre sur la pérennisation de ces emplois.
Permettez-moi de finir sur ce point. Mon vu pour 2001, c'est que les plus de 49 000 jeunes qui ont montré leurs compétences dans les clubs, les associations, les communes soient assurés de leur avenir et qu'ils puissent contribuer au développement du sport, de la vie associative.
Vous le voyez, un calendrier chargé pour le ministère de la Jeunesse et des Sports en 2001 donc certainement de multiples occasions de vous rencontrer.
Je vous remercie.
Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 11 janvier 2001)