Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Cher Thierry Saussez
Nous allons lancer aujourd'hui une campagne d'information qui est l'illustration de la mutation que le SIG est en train d'opérer, à la demande du Gouvernement, pour mieux répondre aux attentes de nos concitoyens. Le Service d'Information du Gouvernement a un potentiel considérable. Il n'était pas suffisamment employé, et je fais toute confiance à Thierry Saussez, dont chacun connaît l'expérience et le talent, pour conduire la modernisation que nous avons souhaitée.
Que demandent nos concitoyens à leurs dirigeants ? D'abord qu'ils tiennent leurs engagements, ensuite que l'action et la résolution soient au rendez vous de leurs préoccupations. Et enfin, ils nous demandent de tirer partie des réformes réalisées, et pour cela, ils doivent pouvoir s'informer précisément de leurs droits. C'est tout le sens de cette campagne d'information.
Le pouvoir d'achat est une préoccupation légitime, qui résulte de plusieurs décennies de malthusianisme économique, une préoccupation que nous avons clairement identifiée pendant la campagne présidentielle de 2007, et pour laquelle, sous l'impulsion du président de la République, nous n'avons cessé de nous mobiliser. Cette mobilisation est plus que jamais nécessaire, dans un contexte de débat sur les perspectives de croissance, et à un moment où le pétrole devient structurellement plus cher, avec toutes les conséquences que nous connaissons en matière d'inflation.
Sur les perspectives de croissance, il faut d'abord éviter de changer de pied à tout moment. L'INSEE fait ses prévisions, avec des hypothèses nombreuses et compliquées. Il suffit qu'une seule de ces hypothèses change légèrement, pour que la prévision soit différente. Je note d'ailleurs que l'INSEE est légitimement plus prudent qu'auparavant dans la présentation de ses analyses, car ses précédents pronostics - je pense à 2006 et à 2007 - n'ont pas toujours été confirmés par les faits. Quelles que soient les oscillations des conjoncturistes - et leur tâche est évidemment extrêmement difficile -, nous, notre devoir, c'est de tenir notre cap. La France n'a qu'un chemin à suivre, c'est celui de la réforme et c'est celui de la modernisation. C'est celui de la bataille pour l'emploi et c'est celui de la maîtrise des dépenses publiques.
S'agissant de la hausse des prix, elle est avant tout, chacun le constate, tirée par la hausse des matières premières. D'un coté le prix des matières agricoles s'est récemment stabilisé, mais de l'autre, celui des hydrocarbures reste et restera à un niveau structurellement élevé. Alors que faire dans ce contexte-là pour améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens ?
D'abord sur le court terme, nous venons en aide aux catégories les plus fragiles, et sur le long terme, nous avons engagé une évolution des comportements et le développement des nouvelles formes d'énergie. Enfin, nous devons agir pour favoriser la concurrence, l'innovation, la baisse des prix à la consommation. Toutes ces actions font partie de l'arsenal que nous déployons en faveur du pouvoir d'achat.
Nous avons pris, depuis un an, beaucoup de mesures, certaines sont assez techniques, elles sont assez complexes, et donc toutes nécessitent d'être expliquées pour qu'elles soient comprises et pour qu'elles soient intégrées par nos concitoyens. Aujourd'hui grâce aux divers sites Internet du Gouvernement, chacun peut s'informer sur les nombreux aspects de sa vie quotidienne, il y a un site dédié à la santé, à l'éducation, à la protection sociale, aux formalités administratives, à la réglementation, à la fiscalité... voilà, dans tous ces domaines ou les pouvoirs publics ont un rôle à jouer, chacun d'entre nous peut en quelques clics savoir ce que le service public lui propose et lui conseille. Eh bien, il doit en être de même en matière de pouvoir d'achat. Et c'est la raison pour laquelle nous avons mis en place un site Internet qui est inauguré aujourd'hui, et pour faire connaître l'existence de ce site, nous allons diffuser le spot qui va vous être présenté dans un instant. Nous avons voulu être très concrets et très précis : je suis un salarié, je veux savoir comment augmenter ma rémunération. Je suis chef d'entreprise, je veux savoir quels dispositifs existent pour répondre aux questions de mes salariés, qui veulent augmenter leur rémunération. Je suis étudiant, je suis retraité, je suis locataire, je suis une femme vivant seule avec deux enfants, je suis consommateur, je suis contribuable, je suis investisseur, je suis chômeur, titulaire de minima sociaux, je veux savoir comment préserver et augmenter mon pouvoir d'achat. Jusqu'à présent, il n'y avait aucune information complète, aucune réponse exhaustive, aucune réponse adaptée, actualisée ; maintenant il y aura une réponse globale. Ce n'est pas seulement un progrès du service public, c'est aussi un progrès de notre démocratie, parce qu'il ne suffit pas de montrer que les engagements sont tenus et que les réformes sont réalisées - ce qui est déjà en soi, une vraie rupture par rapport au passé -, il faut aussi donner à chacun les moyens de tirer parti de ces évolutions et de ces réformes. Les réformes que nous avons lancées depuis un an, elles sont nombreuses, et elles sont à la disposition des Français. Nous injecté 5 milliards d'euros d'heures supplémentaires dans l'économie, nous avons ouvert des possibilités de rachat des RTT ou des journées de repos. Nous avons débloqué le gisement de 20 milliards d'euros de pouvoir d'achat de la participation et de l'intéressement, nous avons instauré la possibilité de verser une prime de 1.000 euros aux salariés des petites entreprises qui ne sont pas soumises pour le moment, tant que la réforme sur l'intéressement n'est pas adoptée à la participation et à l'intéressement. Nous avons fait économiser 600 millions d'euros aux locataires en réduisant la caution à un mois et en indexant les loyers sur les prix. Nous aurons rendu disponible 5.000 maisons individuelles à 15 euros par jour d'ici avril 2009, nous allons porter la prime à la cuve à 200 euros l'an prochain. Nous avons crée le tarif social du gaz pour donner un coup de pouce énergétique à 750.000 foyers. Nous avons demandé aux partenaires de s'entendre au plus tard avant la rentrée sur une aide directe aux transports domicile/travail, l'Etat apportant sa contribution sous forme d'un régime fiscal et social attractif. Nous développons la concurrence entre les distributeurs et les fournisseurs, et entre les distributeurs eux-mêmes, tout en libéralisant les soldes pour faire baisser les prix, au bénéfice des consommateurs. C'est tout le sens de la loi de modernisation de l'économie qui est aujourd'hui en débat au Parlement. Il n'y a pas de raison que les prix en grandes surfaces soient plus élevés en France qu'en Allemagne - le pétrole en Allemagne n'est pas moins cher qu'en France, et l'euro en Allemagne n'est pas moins élevé qu'en France. Nous avons permis à 700.000 locataires d'économiser de 8 à 10 % du coût de leur emprunt immobilier pour devenir propriétaire, nous avons arrêté de soumettre à l'impôt sur le revenu des parents les salaires des jobs d'été de leurs enfants. Nous avons exonéré 95 % des transmissions de patrimoine dans le cercle familial, ce qui a représenté depuis notre arrivée, plus d'un milliard d'euros transmis et plus de 50.000 dons. Nous avons décidé que nul ne devait payer en impôt plus de la moitié de ce qu'il gagne, mesure qui je le rappelle au passage, concerne pour moitié des titulaires de minima sociaux, qui payent ou qui payaient une taxe foncière élevée. Voilà toutes ces mesures vont dans le sens du pouvoir d'achat ; toutes sont applicables ou juste en voie de l'être. Toutes doivent donc faire l'objet d'une information précise, elles sont présentées sur le site que nous lançons aujourd'hui, nos concitoyens ont un droit à cette information, et c'est la raison pour laquelle le Gouvernement a décidé le lancement de cette campagne que nous allons maintenant découvrir sur cet écran.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 30 juin 2008
Cher Thierry Saussez
Nous allons lancer aujourd'hui une campagne d'information qui est l'illustration de la mutation que le SIG est en train d'opérer, à la demande du Gouvernement, pour mieux répondre aux attentes de nos concitoyens. Le Service d'Information du Gouvernement a un potentiel considérable. Il n'était pas suffisamment employé, et je fais toute confiance à Thierry Saussez, dont chacun connaît l'expérience et le talent, pour conduire la modernisation que nous avons souhaitée.
Que demandent nos concitoyens à leurs dirigeants ? D'abord qu'ils tiennent leurs engagements, ensuite que l'action et la résolution soient au rendez vous de leurs préoccupations. Et enfin, ils nous demandent de tirer partie des réformes réalisées, et pour cela, ils doivent pouvoir s'informer précisément de leurs droits. C'est tout le sens de cette campagne d'information.
Le pouvoir d'achat est une préoccupation légitime, qui résulte de plusieurs décennies de malthusianisme économique, une préoccupation que nous avons clairement identifiée pendant la campagne présidentielle de 2007, et pour laquelle, sous l'impulsion du président de la République, nous n'avons cessé de nous mobiliser. Cette mobilisation est plus que jamais nécessaire, dans un contexte de débat sur les perspectives de croissance, et à un moment où le pétrole devient structurellement plus cher, avec toutes les conséquences que nous connaissons en matière d'inflation.
Sur les perspectives de croissance, il faut d'abord éviter de changer de pied à tout moment. L'INSEE fait ses prévisions, avec des hypothèses nombreuses et compliquées. Il suffit qu'une seule de ces hypothèses change légèrement, pour que la prévision soit différente. Je note d'ailleurs que l'INSEE est légitimement plus prudent qu'auparavant dans la présentation de ses analyses, car ses précédents pronostics - je pense à 2006 et à 2007 - n'ont pas toujours été confirmés par les faits. Quelles que soient les oscillations des conjoncturistes - et leur tâche est évidemment extrêmement difficile -, nous, notre devoir, c'est de tenir notre cap. La France n'a qu'un chemin à suivre, c'est celui de la réforme et c'est celui de la modernisation. C'est celui de la bataille pour l'emploi et c'est celui de la maîtrise des dépenses publiques.
S'agissant de la hausse des prix, elle est avant tout, chacun le constate, tirée par la hausse des matières premières. D'un coté le prix des matières agricoles s'est récemment stabilisé, mais de l'autre, celui des hydrocarbures reste et restera à un niveau structurellement élevé. Alors que faire dans ce contexte-là pour améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens ?
D'abord sur le court terme, nous venons en aide aux catégories les plus fragiles, et sur le long terme, nous avons engagé une évolution des comportements et le développement des nouvelles formes d'énergie. Enfin, nous devons agir pour favoriser la concurrence, l'innovation, la baisse des prix à la consommation. Toutes ces actions font partie de l'arsenal que nous déployons en faveur du pouvoir d'achat.
Nous avons pris, depuis un an, beaucoup de mesures, certaines sont assez techniques, elles sont assez complexes, et donc toutes nécessitent d'être expliquées pour qu'elles soient comprises et pour qu'elles soient intégrées par nos concitoyens. Aujourd'hui grâce aux divers sites Internet du Gouvernement, chacun peut s'informer sur les nombreux aspects de sa vie quotidienne, il y a un site dédié à la santé, à l'éducation, à la protection sociale, aux formalités administratives, à la réglementation, à la fiscalité... voilà, dans tous ces domaines ou les pouvoirs publics ont un rôle à jouer, chacun d'entre nous peut en quelques clics savoir ce que le service public lui propose et lui conseille. Eh bien, il doit en être de même en matière de pouvoir d'achat. Et c'est la raison pour laquelle nous avons mis en place un site Internet qui est inauguré aujourd'hui, et pour faire connaître l'existence de ce site, nous allons diffuser le spot qui va vous être présenté dans un instant. Nous avons voulu être très concrets et très précis : je suis un salarié, je veux savoir comment augmenter ma rémunération. Je suis chef d'entreprise, je veux savoir quels dispositifs existent pour répondre aux questions de mes salariés, qui veulent augmenter leur rémunération. Je suis étudiant, je suis retraité, je suis locataire, je suis une femme vivant seule avec deux enfants, je suis consommateur, je suis contribuable, je suis investisseur, je suis chômeur, titulaire de minima sociaux, je veux savoir comment préserver et augmenter mon pouvoir d'achat. Jusqu'à présent, il n'y avait aucune information complète, aucune réponse exhaustive, aucune réponse adaptée, actualisée ; maintenant il y aura une réponse globale. Ce n'est pas seulement un progrès du service public, c'est aussi un progrès de notre démocratie, parce qu'il ne suffit pas de montrer que les engagements sont tenus et que les réformes sont réalisées - ce qui est déjà en soi, une vraie rupture par rapport au passé -, il faut aussi donner à chacun les moyens de tirer parti de ces évolutions et de ces réformes. Les réformes que nous avons lancées depuis un an, elles sont nombreuses, et elles sont à la disposition des Français. Nous injecté 5 milliards d'euros d'heures supplémentaires dans l'économie, nous avons ouvert des possibilités de rachat des RTT ou des journées de repos. Nous avons débloqué le gisement de 20 milliards d'euros de pouvoir d'achat de la participation et de l'intéressement, nous avons instauré la possibilité de verser une prime de 1.000 euros aux salariés des petites entreprises qui ne sont pas soumises pour le moment, tant que la réforme sur l'intéressement n'est pas adoptée à la participation et à l'intéressement. Nous avons fait économiser 600 millions d'euros aux locataires en réduisant la caution à un mois et en indexant les loyers sur les prix. Nous aurons rendu disponible 5.000 maisons individuelles à 15 euros par jour d'ici avril 2009, nous allons porter la prime à la cuve à 200 euros l'an prochain. Nous avons crée le tarif social du gaz pour donner un coup de pouce énergétique à 750.000 foyers. Nous avons demandé aux partenaires de s'entendre au plus tard avant la rentrée sur une aide directe aux transports domicile/travail, l'Etat apportant sa contribution sous forme d'un régime fiscal et social attractif. Nous développons la concurrence entre les distributeurs et les fournisseurs, et entre les distributeurs eux-mêmes, tout en libéralisant les soldes pour faire baisser les prix, au bénéfice des consommateurs. C'est tout le sens de la loi de modernisation de l'économie qui est aujourd'hui en débat au Parlement. Il n'y a pas de raison que les prix en grandes surfaces soient plus élevés en France qu'en Allemagne - le pétrole en Allemagne n'est pas moins cher qu'en France, et l'euro en Allemagne n'est pas moins élevé qu'en France. Nous avons permis à 700.000 locataires d'économiser de 8 à 10 % du coût de leur emprunt immobilier pour devenir propriétaire, nous avons arrêté de soumettre à l'impôt sur le revenu des parents les salaires des jobs d'été de leurs enfants. Nous avons exonéré 95 % des transmissions de patrimoine dans le cercle familial, ce qui a représenté depuis notre arrivée, plus d'un milliard d'euros transmis et plus de 50.000 dons. Nous avons décidé que nul ne devait payer en impôt plus de la moitié de ce qu'il gagne, mesure qui je le rappelle au passage, concerne pour moitié des titulaires de minima sociaux, qui payent ou qui payaient une taxe foncière élevée. Voilà toutes ces mesures vont dans le sens du pouvoir d'achat ; toutes sont applicables ou juste en voie de l'être. Toutes doivent donc faire l'objet d'une information précise, elles sont présentées sur le site que nous lançons aujourd'hui, nos concitoyens ont un droit à cette information, et c'est la raison pour laquelle le Gouvernement a décidé le lancement de cette campagne que nous allons maintenant découvrir sur cet écran.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 30 juin 2008