Interviews de M. Nicolas Sarkozy, ministre du budget et porte-parole du gouvernement chargé de la communication, dans "Le Journal du dimanche" le 18 septembre 1994, "Le Parisien" le 20, "Le Figaro" le 22 et "Le Figaro Magazine" le 1er octobre, sur le projet de budget 1995 et sur la campagne présidentielle.

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Média : Emission Forum RMC Le Figaro - Le Figaro - Le Figaro Magazine - Le Journal du Dimanche - Le Parisien

Résumé

Thèmes abordés.<br>- Les prévisions de croissance (3 %) en 1995.<br>- Les orientations du projet de budget (réduction des déficits, allégement du coût du travail sans augmentation d'impôt)-l'évolution de la pression fiscale sur les entreprises (exonération à 100 % des cotisations familiales sur les salaires jusqu'à 120 % du SMIC, exonération à 50 % jusqu'à 130 % du SMIC d'une part et alourdissement de la taxe professionnelle pour quelque 9000 grandes entreprises des secteurs banque et distribution d'autre part)-le relèvement des prix du tabac et du carburant sans plomb-la baisse de l'impôt sur le revenu et la promotion des emplois familiaux (réduction d'impôt jusqu'à 45000 F par ménage et par an pour la création d'un emploi dit de services) et les effets attendus en terme de créations d'emplois (entre 20 et 40000 emplois).<br>- La politique fiscale : poursuite de la baisse des impôts à la baisse des dépenses publiques plutôt qu'augmentation de la TVA préconisée par M. Giscard d'Estaing-la CSG, impôt moderne indispensable au financement de la protection sociale-position défavorable au système de retenue à la source pourtant répandu en Europe.<br>- Le débat sur la campagne présidentielle, réactions aux propos de M. Barre (cf. Faits et Arguments, septembre) sur les accès de "sensiblerie sociale" et les surenchères pré-électorales des candidats et commentaire sur l'utilité de la dépense sociale-réserves sur une "autre politique" économique (emploi, taux d'intérêt, dévaluation, protectionnisme)-les risques électoraux de la désunion de la droite ("Nous sommes nombreux à être contre la machine à perdre")-la mobilisation des partisans de M. Balladur ("Il y a d'autant moins de machines de guerre qu'il ne doit pas y avoir de guerre")-le rôle des partis politiques, les primaires.- 9 PAGES