Résumé
Résumé du rapport du bureau confédéral présenté par M. Krasucki.<br>- Critique de l'intégration européenne et de la mise en place en vue du marché unique de 1992 d'"une Europe et une France du recul social", impliquant l'abandon de la souveraineté nationale et ses conséquences sociales et économiques (politique d'austérité, stratégie de déclin de l'industrie, des emplois publics, de l'audiovisuel, de l'agriculture) sur l'environnement et le développement régional. L'objectif de la CGT pour les élections européennes de 1989 : "une Europe pacifique, débarrassée de la tutelle des multinationales, (...) qui doit se construire dans l'indépendance (...) et aussi dans la coopération".<br>- L'action revendicative en France : constat de la qualité nouvelle et de la "maturation" de l'action syndicale depuis 1981-les grèves et la "méthode Rocard" qui "remet au goût du jour de vieilles méthodes patronales rétrogrades"-l'exigence démocratique dans les luttes (les coordinations, l'unité d'action face aux "rêves de recomposition syndicale"), le refus de la précarisation (individualisation des salaires, emploi atypique et chômage), la défense du service public et des libertés syndicales.<br>- La situation internationale : les initiatives de M. Gorbatchev pour le désarmement, les mouvements de démocratisation des pays socialistes, y compris en Chine, les perspectives de coopération et solidarités.<br>- La CGT : la "question vitale" de la syndicalisation, l'insuffisance d'adhérents, "handicap" pour les luttes à mener. Appel au congrès pour qu'il adopte une résolution exceptionnelle en vue d'"animer une bataille permanente et sans précédents pour la remontée des effectifs".- En annexe, liste des membres du nouveau bureau confédéral et de la commission exécutive.