Résumé
I. "Pour une Europe des nations libres et partenaires" : attachement du PCF au principe de l'Europe des peuples dans les domaines économique et social (priorité à la valorisation des ressources et atouts propres à chaque pays, développement d'initiatives et de programmes de coopération fondés sur l'intérêt mutuel et l'égalité des partenaires-prolongement des luttes politiques et sociales au niveau européen pour la promotion des droits sociaux, défense du service public et d'une conception humaine de la compétitivité, notamment), institutionnel et monétaire (primauté de la souveraineté nationale, rapprochement des centres de décision du citoyen-accroissement des prérogatives du Parlement européen et des parlements nationaux-coopération monétaire pour "contrecarrer" toute domination monétaire, notamment du deutschemark et du dollar ) et en politique étrangère (non-alignement et défense des droits de l'homme-condamnation des visées stratégiques des grandes puissances sur la Yougoslavie et de l'application des "recettes néolibérales" aux économies de l'Europe de l'Est-coopération et solidarité avec le Sud).<br>- II. "Un non radical à Maastricht" : refus d'une Europe néolibérale conçue pour les groupes multinationaux et marchés financiers, fondée sur la recherche "effrenée" de la rentabilité financière-rejet du principe de la subsidiarité et d'une Europe sous domination allemande-rappel des implications du traité sur l'union économique et monétaire ("prescriptions minimales" de la charte sociale, contrôle des déficits publics "excessifs" notamment), et refus de la politique étrangère et de sécurité commune ("dynamique fédérale", renforçant la logique des blocs et à terme l'Alliance atlantique).<br>- III. "Une grande initiative politique sur l'Europe" : proposition de dialogue et de rapprochement avec "des femmes et des hommes qui contestent sinon la nature, du moins les effets de cette Europe-là" et avec les principaux syndicats nationaux et européens.15 VUES