Article de Mme Elisabeth Guigou, ministre chargé des affaires européennes, dans "Le Figaro" du 17 août 1992, sur sa défense du traité de Maastricht face aux arguments avancés par M.Philippe Séguin, intitulé "Oui pour une France forte dans une Europe moderne".

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Résumé

Réfutation de l'argumentation de M. Séguin contre le traité de Maastricht (erreurs d'information et caractère improvisé des propositions qui "enfoncent des portes ouvertes") en particulier sur : la primauté du politique, le rôle pilote du Conseil européen, l'insistance sur un contrôle plus rigoureux des parlements, la nécessité de transposer chaque directive en droit français, la ratification par le parlement français du budget communautaire, le principe de subsidiarité, la définition de la politique économique par le Conseil européen et le Conseil des ministres, la banque centrale assurant la stabilité monétaire, l'impossibilité technique de mettre en oeuvre la monnaie commune, le projet d'une agence européenne de l'environnement associant les pays de l'Est, le lien entre le processus d'union politique et l'ouverture vers l'Est, la participation de la CEE (à hauteur de 80 %) à l'aide mondiale aux pays de la CEI, l'affirmation dans le traité d'une "union entre les Etats".<br>- Rejet de l'idée d'une renégociation du traité, "alibi pour masquer une opposition profonde à la coopération européenne", et défense du traité qui "donne enfin à la construction européenne une tête politique", crée une citoyenneté européenne ne se substituant pas à la citoyenneté nationale, part de la réalité des vieilles nations, corrige les erreurs du passé (subsidiarité) et prévoit une révision en 1996.- 3 VUES