Interviews de M. Edouard Balladur, député RPR, à FR3 le 1er décembre et dans "Les Echos" du 19 décembre 1991, sur la proposition de transfert des cotisations d'allocations familiales vers l'Etat, sur la situation économique et sur l'impuissance de la CEE en Yougoslavie.

Prononcé le 1er décembre 1991

Média : Emission Journal de 19h - Energies News - Les Echos - FR3 - Les Echos - Télévision

Résumé

Sujets abordés.<br>- La proposition de budgétisation progressive des cotisations familiales : l'Etat financera cette charge (150 milliards sur 10 ans) grâce notamment à des économies budgétaires et un désendettement permis par les privatisations-les entreprises devront s'engager à ce que les marges dégagées ne soient utilisées qu'à l'augmentation des salaires directs (environ 7%)-les salariés pourront transformer cette augmentation en épargne, assortie d'avantages fiscaux spécifiques, en vue de la retraite-souhait par ailleurs qu'une partie des recettes des privatisations soit consacrée à la constitution d'un fonds de garantie des retraites-pas de remise en cause du régime de retraite par répartition-renforcement de la politique familiale.<br>- La morosité et la situation économique et sociale-le bilan de l'action du gouvernement de 1986 à 1988-le chômage (souhait de s'y attaquer grâce à la réforme de l'Etat permettant une baisse des impôts et grâce au développement de l'apprentissage et de la formation en alternance). Autres sujets : l'éclatement de l'URSS-l'impuissance de la CEE dans le conflit yougoslave-la reconnaissance probable de la Croatie par l'Allemagne (regret que la France ne reconnaisse pas plus vite et "de sa propre volonté" la Croatie)-le conseil européen de Maastricht-l'affaire du fichier des opposants libanais-les contacts du RPR avec les Verts-la réforme du mode de scrutin pour les législatives et celle des institutions (proposition d'un comité consultatif associant l'ensemble des forces politiques)-la contamination des hémophiles par transfusion sanguine (souhait que les indemnités soient financées par l'Etat).- 6 VUES