Résumé
Les entreprises et la situation économique.<br>- Difficultés et incertitude des marchés, baisse des bénéfices, contradictions entre l'augmentation probable des charges fiscales et sociales, et la politique d'aide de l'Etat-difficulté des investissements alors que les entreprises privées ont réinvesti leurs profits en 1981. Importance des investissements à l'étranger pour l'économie nationale. Impossibilité de comparer les investissements des entreprises privées et des entreprises nationales, qui paient moins d'impôts et reçoivent des subventions.<br>- Politique salariale : nécessité d'équilibrer l'évolution des salaires et le coût de la vie ( cf. M. Delors )-trop d'incertitudes à l'intérieur du gouvernement sur les prévisions de salaires pour 1982. Inquiétude sur le financement du déficit de la Sécurité sociale et de l'UNEDIC. Réserves sur l'annonce d'une croissance de 3 % en 1982. Sur le rapport Auroux, pas de jugement avant les résultats de la consultation des chefs d'entreprise. <br>- Nationalisations et historique de la sidérurgie, secteur économique essentiel devenu non compétitif et qui relève d'un choix politique national. Nationalisations inutiles pour les secteurs compétitifs, coûteuses ( indemnisation des actionnaires ), arbitraires ( aucune nécessité nationale ). Modification des relations entre gouvernement, entreprises et CNPF par l'extension du secteur nationalisé. Danger d'interventionisme de l'Etat, danger de faire des entreprises des "laboratoires de progrès social".<br>- Emploi : pour améliorer efficacement l'emploi : réduction des coûts de production, donc des charges, reconquête des marchés intérieur et internationaux, développement des exportations-position favorable aux contrats de solidarité.- 24 VUES