Résumé
Intérrogé sur les contradictions entre les objectifs du gouvernement de gauche depuis mai 1981 et les mesures consécutives à la dévaluation de juin 1982, M. Auroux traite notamment : du rôle des consommateurs pour contrôler le blocage des prix-de l'attitude des partenaires sociaux face à l'inflation et au blocage des salaires-de la suspension provisoire des mécanismes de négociation-de la notion de lutte des classes-des effets des mesures prises sur le pouvoir d'achat, sur la compétitivité des entreprises, sur la croissance et la consommation-du bilan et des perspectives de la lutte contre le chômage ( partage du travail-réduction de la durée du travail-contrats de solidarité-amélioration de l'ANPE-mécanisme spécifique pour les chômeurs de longue durée )-des sacrifices demandés aux Français au titre de la solidarité-du financement de l'assurance chômage ( économies grâce-au redéploiement des prestations de l'UNEDIC-cotisation des fonctionnaires-contribu tions majorées des entreprises et des salariés )-du coût des "projets de loi Auroux" et des avantages que peuvent en escompter les entreprises-du contenu de ces projets, en-particulier en ce qui concerne le rôle des comités d'entreprise, la formation économique des représentants des travailleurs et leur rôle-de la sortie du blocage des prix et des salaires.<br>- Autres thèmes abordés : réactions du PS à la politique économique et sociale consécutive à la dévaluation-élections municipales de 1983.- 26 VUES