Discours de M. Henri Krasucki, secrétaire confédéral de la CGT, au congrès des ouvriers CGT de Renault, sur l'organisation de l'action syndicale, Billancourt le 29 mars 1982.

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Circonstance : Congrès des ouvriers CGT de Renault, à Billancourt du 26 au 29 mars 1982

Résumé

La perspective du 41ème congrès : importance des débats préparatoires dans les congrès locaux, décentralisation des discussions sur le document d'orientation. La situation nouvelle au 10 mai 1981.<br>- La place de Renault, l'évolution de l'entreprise et du syndicat. La situation actuelle, les obstacles au changement : l'héritage de la droite, la crise économique, le contexte international, le recul social et du niveau de vie, une partie de la gauche prônant l'austérité. Le rôle du syndicat, la participation aux luttes pour les réformes : l'amnistie, la politique industrielle ( réouverture des mines de charbon, manifestations des sidérurgistes, Manufrance ), le développement du service public, la retraite à 60 ans, l'emploi des jeunes.<br>- Les points négatifs : baisse de pouvoir d'achat des bas et moyens salaires, Sécurité sociale, durée du travail ( pas de créations d'emploi ). Importance de Renault comme indicateur de la politique sociale pour les entreprises nationalisées, mise au-po int sur l'action de la CGT dans le conflit actuel avec la direction, nécessité de relancer la syndicalisation sur la base des revendications sociales : insuffisance d'un contrat de solidarité, application du droit d'expression dans les relations entre encadrement et ouvriers, représentation des travailleurs dans les conseils d'administration et élection des présidents dans les entreprises nationalisées.<br>- Unité d'action syndicale sur objectifs communs, mais hostilité au mot d'ordre de partage du travail avec partage du revenu ( compensation salariale exigée pour toute réduction du temps de travail, d'abord pour les bas salaires ).- 34 VUES