Résumé
Analyse des mutations des dernières décennies. Evaluation de la portée du 10 mai 1981, possibilité du changement en fonction des contraintes de la situation internationale et du rapport des forces dans la lutte de classe, appréciation de l'ouverture du gouvernement au mouvement syndical.<br>- Bilan depuis le 40ème congrès de l'action de la CGT.<br>- La politique gouvernementale : critique du manque de rigueur économique à l'origine de la dévaluation, accord sur les priorités : reconquête du marché intérieur, maintien du pouvoir d'achat et lutte contre l'inflation, réforme fiscale, politique industrielle, inefficacité de la réduction à 39 heures du temps de travail pour réduire le chômage, exigence de la compensation salariale. Responsabilité du CNPF dans le report de la réforme de la Sécurité sociale. Nouvelles possibilités pour l'action syndicale avec les droits nouveaux dans l'entreprise.<br>- L'unité d'action, les initiatives de la CGT ( 1er mai, Talbot, Citroen, proposition de rencontrer la CFDT ), les relations intersyndicales : la CFDT, partenaire principal dans l'impasse d'un syndicalisme d'austérité et de gestion de la crise. Refus du réformisme mais recherche d'accords unitaires ponctuels.<br>- L'action internationale : notamment soutien aux revendications de liberté syndicale dans le cadre socialiste en Pologne et constat de retards dans l'action syndicale internationale.- La vie du syndicat.