Erasmus+, un programme pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport
Erasmus+ inclut 33 pays qui sont les 28 États membres de l'Union européenne (UE), l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, l'ancienne République yougoslave de Macédoine et la Turquie. Ce programme dispose d'un budget de 14,7 milliards d'euros et se fixe pour objectif d'aider 3,7% des jeunes de l'UE entre 2014 et 2020.
Concrètement, il vise à donner aux étudiants, aux stagiaires, aux personnels (scolaire, enseignement supérieur, éducation adultes, formation professionnelle), et plus généralement aux jeunes de moins de 30 ans avec ou sans diplôme, la possibilité de séjourner à l'étranger pour renforcer leurs compétences et accroître leur employabilité. Plus de 2 millions de personnes ont ainsi bénéficié du programme depuis son lancement en 2014.
Les principales évolutions d'Erasmus+ en 2016
Ouvert pour la 3e année consécutive, Erasmus+ a vu son budget augmenter de 7,5% par rapport à 2015. L'UE a investi un montant de 2,27 milliards d'euros pour aider 725 000 Européens à étudier, se former, enseigner, travailler ou faire du volontariat à l'étranger au moyen d'une bourse de mobilité. En 2016, Erasmus+ a également investi dans 21 000 projets associant 79 000 organisations qui oeuvrent dans les secteurs de l'éducation, de la formation et de la jeunesse.
La France, l'Allemagne et l'Espagne ont été les trois principaux pays d'origine des participants, tandis que l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont été les trois pays d'accueil favoris.
En outre, 200 millions d'euros ont été alloués à 1 200 projets de coopération visant à promouvoir la tolérance, la non-discrimination et l'inclusion sociale. Parmi ceux-ci, l'initiative "soutien linguistique en ligne pour les réfugiés" a aidé plus de 6 500 réfugiés. Autre exemple, le projet "eTwinning Plus" a permis de mettre en relation des écoles européennes et des écoles jordaniennes, libanaises et marocaines.
Le programme encourage également l'inclusion des personnes issues de milieux défavorisés. De 2014 à 2016, plus de 56 000 personnes défavorisées de l'enseignement supérieur ont participé à des activités de mobilité. Plus de 30% des participants au service volontaire européen sont des jeunes ayant peu de débouchés.