La note flash du ministère de l'enseignement supérieur, publiée en novembre 2025, permet de distinguer les taux de réponse par type de formation souhaitée lors des différentes phases de Parcoursup (phase principale, procédure de gestion des désistements, phase complémentaire). Les résultats sont comparés avec l'édition 2024 de Parcoursup qui s’étalait sur une durée plus longue (43 jours en 2024 contre 39 jours en 2025).
La licence, premier choix de formation dans le supérieur
Sur les 679 500 élèves de terminale en 2024-2025, 648 000 se sont inscrits sur Parcoursup. Parmi eux, 599 000 ont obtenu le baccalauréat, soit un taux légèrement supérieur à 2024 (+1%).
C’est dans la filière générale que le taux de proposition est le plus élevé au cours de la phase initiale (86,8%), devant la filière technologique (73,6%) et la filière professionnelle (60,1%).
Les formations les plus choisies sont les licences (36,5%), devant les BTS (20,7%) et les BUT (9,8%) plus fréquents parmi les lycéens de filières technologiques et professionnelles.
La note précise par ailleurs qu'un néo-bachelier sur cinq a accepté une proposition hors de son académie en considérant l'Île-de-France comme une seule académie (soit une part équivalente en 2024).
Plus de 9 acceptations sur 10 lors de la phase d'admission principale
Au premier jour, 67,9% des futurs bacheliers ont reçu une proposition, soit un taux légèrement plus élevé qu’en 2024 (+1,3 point). Mais, à la fermeture de la plateforme, 81% des néos-bacheliers avaient accepté une proposition, soit une légère baisse par rapport à l’édition 2024.
Les démissions sans aucune proposition positive ont diminué pour toutes les voies de formation concernées (entre -0,1 et -0,4 point).
Le nombre moyen de propositions reçues par candidat est en légère baisse lors de la phase principale (5,6 propositions) mais elles sont arrivées un peu plus tôt, en particulier pour les demandes dans la filière générale. A l’inverse, elles sont arrivées plus tardivement pour la filière professionnelle.
Un peu plus de 90% des acceptations l'ont été lors de la phase d’admission principale.
Le nombre de recours à la procédure de gestion des désistements (GDD) est en baisse, en particulier dans les filières en santé mais aussi en sanitaire et social.
Concernant le nombre de demandes qui font l'objet d'une phase complémentaire (commission d’accès à l’enseignement supérieur), le taux est stable par rapport à l’année précédente,précise la note.