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L’obésité concerne aujourd’hui 17% des adultes soit 8,5 millions de nos concitoyens. Une hausse notable de l’obésité est particulièrement marquée chez les Français les plus jeunes : depuis 1997, l’obésité chez les 18-24 ans a en effet été multipliée par plus de quatre, et par près de trois chez les 25-34 ans. Chez les enfants également, 17% sont en surpoids dont 4% obèses. Face à ce constat, dans le cadre des Programmes nationaux nutrition santé successifs et de la Feuille de route obésité, le Gouvernement met en œuvre des actions fortes et coordonnées pour sensibiliser et assurer une prise en charge globale du patient, sur tout le territoire.
Le rapport s’appuie sur l’ensemble des rapports existants et sur l’audition d’une centaine de personnalités qualifiées pour identifier, conformément à la lettre de mission, des axes prioritaires d’action conduisant à des propositions concrètes pour le lancement d’un nouveau Plan de prévention et de prise en charge de l’obésité. La mission propose d’assigner à ce Plan quatre objectifs majeurs :
- Objectif 1 : diminuer l’incidence de l’obésité en agissant prioritairement sur les plus défavorisés
- Objectif 2 : augmenter le nombre de personnes en surpoids et en situation d’obésité accédant à des soins adaptés à leur situation
- Objectif 3 : investir dans la recherche et l’innovation
- Objectif 4 : investir prioritairement dans les Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM).
SYNTHESE
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
1 OBJECTIF 1 : DIMINUER L’INCIDENCE DE L’OBESITE EN AGISSANT PRIORITAIREMENT SUR LES PLUS DEFAVORISES
1.1 CE QUE L’ON SAIT : LES IDEES FORCES DES POLITIQUES DE PREVENTION DE L’OBESITE
1.2 CE QU’IL MANQUE : UN CIBLAGE SUR LES CATEGORIES SOCIALES DEFAVORISEES ; DAVANTAGE DE VOLONTARISME POLITIQUE ; FEDERER ET PORTER LES INITIATIVES LOCALES AU NIVEAU REGIONAL ET NATIONAL
1.3 CE QU’IL FAUT FAIRE
1.3.1 En prévention primaire : agir sur l’environnement alimentaire des enfants et adolescents et lutter contre la sédentarité
1.3.2 En prévention secondaire : mieux repérer et dépister l’obésité
1.3.3 Pas de prévention efficace sans coordination, évaluation et diffusion des actions locales engagées : initier un programme expérimental fédérant tous les acteurs sur un territoire donné
1.3.4 Pas de prévention efficace sans une mesure fine de l’évolution de l’obésité
2 OBJECTIF 2 : AUGMENTER LE NOMBRE DE PATIENTS EN SURPOIDS OU EN SITUATION D’OBESITE ACCEDANT A DES SOINS ADAPTES A LEUR SITUATION
2.1 CE QUE L’ON SAIT : LES OBSTACLES A LA PRISE EN CHARGE DE PERSONNES EN SURPOIDS ET EN SITUATION D’OBESITE SONT MULTIPLES
2.1.1 Au niveau des patients : un système inadapté pour répondre à leurs besoins
2.1.2 Au niveau des soignants : des difficultés à gérer les multiples aspects de la prise en charge dans un système contraint
2.1.3 Au niveau du parcours de soins : une fluidité à améliorer et des carences et dysfonctionnements à lever
2.2 MAIS DE NOMBREUX MANQUES
2.2.1 Le manque de professionnels formés, tant au niveau médical que paramédical :
2.2.2 Une lisibilité insuffisante de l’offre de soins
2.3 CE QU’IL FAUT FAIRE : DES MESURES AU POTENTIEL D’APPLICATION IMMEDIATE SUR L’OFFRE DE SOINS
2.3.1 Reconnaître l’obésité comme une maladie chronique
2.3.2 La place des services médicaux et de réadaptation (SMR) dans la prise en charge de l’obésité
2.3.3 L’obésité de l’enfant
2.3.4 Le troisième recours et l’organisation de la filière sur le territoire
2.4 DES MESURES DE FORMATION CONTINUE DES PROFESSIONNELS IMPLIQUES A DEPLOYER DANS LES TROIS ANS
2.4.1 Les besoins en formation continue des professionnels de santé
2.4.2 D’autres intervenants doivent recevoir une formation à l’obésité
2.5 DES MESURES DE FORMATION INITIALE POUR ACCROITRE LE NOMBRE DES PROFESSIONNELS IMPLIQUES
2.5.1 L’augmentation du nombre de médecins spécialistes formés est une urgence absolue
2.5.2 Mieux former les médecins à la prise en charge de l’obésité lors de leur formation initiale
3 OBJECTIF 3 : INVESTIR DANS LA RECHERCHE ET L’INNOVATION
3.1 CE QUE L’ON SAIT : LA RECHERCHE EN OBESITE DOIT ETRE PLURIDISCIPLINAIRE ET TRANSDISCIPLINAIRE
3.2 CE QUI MANQUE : DE L’INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME ET DE LA STRUCTURATION
3.3 CE QU’IL FAUT FAIRE
3.3.1 Pour la recherche clinique : pérenniser FORCE et prioriser la recherche en obésité dans les appels d’offre
3.3.2 Appuyer la recherche en obésité sur les cohortes existantes en les pérennisant et les ouvrant à une utilisation plus large
3.3.3 Dédier un programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) à l’obésité
3.3.4 Des actions spécifiques en région
4 OBJECTIF 4 : INVESTIR PRIORITAIREMENT DANS LES DEPARTEMENTS ET REGIONS D’OUTRE-MER (DROM)
4.1 UN ETAT NUTRITIONNEL DEGRADE DANS LES DEPARTEMENTS ET REGIONS D’OUTRE-MER
4.1.1 Des inégalités sociales plus accentuées qu’en métropole
4.1.2 Les éléments qui favorisent le développement de l’obésité : multiplication des encas de faible qualité nutritionnelle, consommation de boissons sucrées trois fois plus élevée sur certains territoires, une activité physique globalement insuffisante
4.1.3 De fortes disparités en matière de restauration scolaire entre les DROM
4.2 UN DEFICIT D’OFFRE DE SOINS LIES A LA NUTRITION
4.2.1 De fréquentes ruptures dans le parcours de soin, liées notamment au déficit de professionnels
4.2.2 Une situation plus favorable de l’offre de soins à La Réunion, grâce au CSO
4.3 RECOMMANDATIONS
4.3.1 En prévention primaire et secondaire
4.3.2 Favoriser l’accès au soin
CONCLUSION : UN COMITE INTERMINISTERIEL POUR LA SANTE EN CHARGE DU PILOTAGE NATIONAL DU PROCHAIN PLAN DE PREVENTION ET DE PRISE EN CHARGE DE L’OBESITE.
ANNEXE
LETTRE DE MISSION
LISTE DES PERSONNES RENCONTREES
SIGLES UTILISES
- Type de document : Rapport officiel
- Pagination : 90 pages
- Édité par : Ministère de la santé et de la prévention : Ministère des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées