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En application des dispositions de l’article 58-2 de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), la Cour des comptes a été saisie par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale d’une demande d’enquête sur la gestion et le contrôle de la TVA.
AVERTISSEMENT
RESUME
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
CHAPITRE I UN IMPOT SIMPLE EN THEORIE, DES COMPLEXITES AFFECTANT SA GESTION ET SON CONTROLE
I - Un impôt théoriquement simple
A - Un impôt économiquement neutre
B - Un impôt à fort rendement
II - Une complexité induite par les aménagements apportés aux principes
A - Une grande variété de taux
B - Des régimes particuliers de TVA qui s’appliquent à la majorité des entreprises
C - Une assiette qui ne couvre pas la totalité des activités économiques
D - Un partage des compétences entre DGDDI et DGFIP issu d’un choix circonstanciel
III - Un impact significatif sur le rendement, mais aussi sur la gestion et le contrôle de la TVA
A - Des moindres recettes pour l’Etat
B - Une neutralité économique toute relative
C - Une gestion et un contrôle rendus plus difficiles
CHAPITRE II COUTS DE GESTION : DES MARGES DE PROGRES SIGNIFICATIVES
I - Des simplifications bénéficiant à la fois aux redevables et à l’administration
A - Un développement des téléprocédures qui sécurise la recette fiscale
B - Des facilités douanières étendues
C - La consolidation du paiement par la société tête de groupe
II - Une connaissance imparfaite des coûts globaux
A - Un taux d’intervention qui n’est pas pertinent pour apprécier la performance de l’administration
B - Un coût global inconnu pour la TVA
III - Des coûts de gestion stables à la DGFIP
A - Des coûts qui s’expliquent d’abord par les caractéristiques mêmes de l’impôt
B - Des réformes passées qui ont eu peu d’impact sur les coûts de gestion
C - Une inertie des coûts
IV - D’importants gains d’efficience possibles
A - Les effets attendus de la généralisation des télé-procédures
B - La réforme nécessaire du régime simplifié d’imposition
C - La rationalisation de la fonction de recouvrement
CHAPITRE III FRAUDE : UN PHENOMENE IMPORTANT, A MIEUX MESURER ET ANALYSER
I - Une fraude élevée, dont la structure est mal connue
A - Des évaluations quantitatives convergentes
B - Une dégradation de la position française entre 2000 et 2006
C - Une connaissance qualitative de la fraude encore embryonnaire
II - De nouveaux défis liés à l’évolution du tissu économique
A - De nouveaux risques liés à la dématérialisation et à la globalisation de l’économie
B - Un exemple de fraude « dématérialisée » : la fraude aux quotas de CO2
C - Une croissance des enjeux liés aux petites et moyennes entreprises
CHAPITRE IV RECHERCHE ET PROGRAMMATION DES CONTROLES : MIEUX ANTICIPER ET DECLOISONNER
I - Une action « recherche » à renforcer à la DGFIP
A - Une insuffisante anticipation des nouveaux risques et des fraudes les plus complexes
B - Des politiques de programmation qui s’adaptent diversement à la fraude
II - Une absence de programmation explicite de contrôle sur la TVA à la DGDDI
III - Une coopération à intensifier entre les administrations fiscales
A - Une imbrication des compétences de la DGFIP et de la DGDDI qui rend impérative la coopération entre les deux administrations
B - Un cadre juridique d’échanges d’informations organisé
C - Des échanges trop rares pour améliorer la programmation et le ciblage des contrôles
CHAPITRE V CONTROLE FISCAL : DES RESULTATS DECEVANTS
I - Des résultats insuffisants au regard de l’ampleur de la TVA éludée
A - Un écart important entre les estimations de la fraude et les résultats du contrôle fiscal
B - Des résultats qui ne sont pas proportionnés à l’enjeu de la fraude
C - Un taux de recouvrement pour la TVA inférieur à celui de l’ensemble des impôts
II - Des redressements qui stagnent pour les différents types de vérification
A - Une diminution des résultats du contrôle sur pièces qui n’est pas intégralement imputable aux effets du plan de relance
B - Les remboursements de crédits de TVA : une vigilance à maintenir sur le contrôle
C - Un contrôle sur place qui doit être mieux centré
III - Des efforts à poursuivre dans le contrôle de la « TVA pétrole »
A - Une « sous-représentation » de la « TVA pétrole » dans les montants redressés qui n’est pas en soi anormale
B - Un dispositif de déduction qui appelle des ajustements
IV - De nombreux outils à utiliser plus activement
A - Un ensemble d’outils juridiques complet mais insuffisamment exploité
B - Les numéros de TVA : la nécessité d’une surveillance accrue
C - Une assistance administrative internationale qui n’est pas encore à la hauteur des enjeux
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 144 pages
- Édité par : Cour des comptes