Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les Directeurs généraux,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour poser la première pierre du nouveau siège de l'A.F.N.O.R. Cette pierre symbolise le travail que nous avons effectué ensemble et que nous continuerons à accomplir, un travail sur les manières de façonner la matière : ce travail sur nous-mêmes en quoi consiste précisément la normalisation.
On construit une cathédrale, pierre après pierre, du bas vers le haut. Mais on observe l'édifice, en portant son regard du haut vers le bas. Ne m'en veuillez donc pas si mon propos ne porte pas sur les seuls enjeux de ce déménagement. Vous le comprendrez : j'entends évoquer devant vous la politique que je conduis en matière de normalisation. Cette politique prend trois axes.
*
- Premier axe : mobilisons-nous !
L'A.F.N.O.R. et les bureaux de normalisation gèrent un système qui mobilise plus de 30.000 experts provenant de tous les horizons. Mais, au-delà de ces experts, il nous faut sensibiliser et mobiliser tous les décideurs d'entreprise. Je vais m'y attacher personnellement. A cette fin , je compte participer à plusieurs manifestations dans les prochains mois. Je m'appuierai notamment sur l'ouvrage Cent normes-clés pour la France de l'an 2000, qui sera publié à la fin octobre. Il nous faut mobiliser les chefs d'entreprise, car l'usage des normes est un facteur de compétitivité. Mais il nous faut aussi, à nous pouvoirs publics, nous affirmer à l'international - j'en viens au deuxième axe -, car la définition des normes est une matière essentiellement stratégique pour nos entreprises dans la compétition mondiale.
- Deuxième axe : affirmons-nous !
Reconnaissons-le : la France a une approche particulièrement exigeante des principes de consensus et de transparence, de cohérence et de qualité, que les normes doivent respecter pour répondre aux aspirations de la société. Et c'est très bien ainsi ! Ces valeurs, qui sont celles de l'Europe, cèdent parfois le pas au " laissez-faire, laissez-passer ", même chez nos partenaires les plus proches.
Nous devons mieux défendre nos principes dans les instances internationales : au niveau du Conseil de l'Union européenne, qui négocie actuellement un projet de résolution ; et devant l'O.M.C., dont les discussions porteront, dès le début 2000, sur la définition des normes internationales et leur reprise dans les collections et les réglementations nationales. Nous devrons convaincre, en particulier, nos amis et concurrents américains.
- Troisième axe : modernisons-nous !
Nous ne pouvons pas ignorer le souci légitime des utilisateurs de normes de disposer de documents de bonne qualité dans des délais qui soient compatibles avec le rythme de la vie économique. Je veux dire : les délais les plus brefs. L'A.F.N.O.R. travaille en ce sens. Je la félicite et l'encourage à persévérer. Elle s'est engagée dans l'informatisation du système de normalisation, aux niveaux national, mais aussi européen et international. Je souhaite que le prochain contrat d'objectifs Etat-A.F.N.O.R. veille à l'amélioration de la qualité des normes comme des délais d'élaboration.
Des changements de structure sont également nécessaires... L'A.F.N.O.R. exerce, outre la normalisation, bien d'autres métiers. Que ce soit pour des raisons fiscales ou afin de respecter les critères de l'accréditation, elle se devra prendre les mesures nécessaires et adapter rapidement ses structures aux règles nouvelles.
Ce sera la mission d'Alan BRYDEN, nouveau directeur général. Je voudrais lui souhaiter bonne route, et remercier Bernard VAUCELLE, qui a su conduire l'AFNOR sans heurts à travers les mutations de ces dernières années.
*
Mesdames et Messieurs,
La normalisation joue un rôle essentiel : elle vise à la sécurité des biens et des personnes, à l'amélioration de la qualité et à l'ouverture des marchés internationaux - dans un cadre harmonisé et dans les conditions d'une saine concurrence. Bien-être social et progrès économique, tels sont ces desseins. Tels sont ceux que l'A.F.N.O.R. poursuit avec succès. Et, ici même, avec une ambition réaffirmée.
(source.http://www.industrie.gouv.fr. le 20 septembre)
Mesdames et Messieurs les Directeurs généraux,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour poser la première pierre du nouveau siège de l'A.F.N.O.R. Cette pierre symbolise le travail que nous avons effectué ensemble et que nous continuerons à accomplir, un travail sur les manières de façonner la matière : ce travail sur nous-mêmes en quoi consiste précisément la normalisation.
On construit une cathédrale, pierre après pierre, du bas vers le haut. Mais on observe l'édifice, en portant son regard du haut vers le bas. Ne m'en veuillez donc pas si mon propos ne porte pas sur les seuls enjeux de ce déménagement. Vous le comprendrez : j'entends évoquer devant vous la politique que je conduis en matière de normalisation. Cette politique prend trois axes.
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- Premier axe : mobilisons-nous !
L'A.F.N.O.R. et les bureaux de normalisation gèrent un système qui mobilise plus de 30.000 experts provenant de tous les horizons. Mais, au-delà de ces experts, il nous faut sensibiliser et mobiliser tous les décideurs d'entreprise. Je vais m'y attacher personnellement. A cette fin , je compte participer à plusieurs manifestations dans les prochains mois. Je m'appuierai notamment sur l'ouvrage Cent normes-clés pour la France de l'an 2000, qui sera publié à la fin octobre. Il nous faut mobiliser les chefs d'entreprise, car l'usage des normes est un facteur de compétitivité. Mais il nous faut aussi, à nous pouvoirs publics, nous affirmer à l'international - j'en viens au deuxième axe -, car la définition des normes est une matière essentiellement stratégique pour nos entreprises dans la compétition mondiale.
- Deuxième axe : affirmons-nous !
Reconnaissons-le : la France a une approche particulièrement exigeante des principes de consensus et de transparence, de cohérence et de qualité, que les normes doivent respecter pour répondre aux aspirations de la société. Et c'est très bien ainsi ! Ces valeurs, qui sont celles de l'Europe, cèdent parfois le pas au " laissez-faire, laissez-passer ", même chez nos partenaires les plus proches.
Nous devons mieux défendre nos principes dans les instances internationales : au niveau du Conseil de l'Union européenne, qui négocie actuellement un projet de résolution ; et devant l'O.M.C., dont les discussions porteront, dès le début 2000, sur la définition des normes internationales et leur reprise dans les collections et les réglementations nationales. Nous devrons convaincre, en particulier, nos amis et concurrents américains.
- Troisième axe : modernisons-nous !
Nous ne pouvons pas ignorer le souci légitime des utilisateurs de normes de disposer de documents de bonne qualité dans des délais qui soient compatibles avec le rythme de la vie économique. Je veux dire : les délais les plus brefs. L'A.F.N.O.R. travaille en ce sens. Je la félicite et l'encourage à persévérer. Elle s'est engagée dans l'informatisation du système de normalisation, aux niveaux national, mais aussi européen et international. Je souhaite que le prochain contrat d'objectifs Etat-A.F.N.O.R. veille à l'amélioration de la qualité des normes comme des délais d'élaboration.
Des changements de structure sont également nécessaires... L'A.F.N.O.R. exerce, outre la normalisation, bien d'autres métiers. Que ce soit pour des raisons fiscales ou afin de respecter les critères de l'accréditation, elle se devra prendre les mesures nécessaires et adapter rapidement ses structures aux règles nouvelles.
Ce sera la mission d'Alan BRYDEN, nouveau directeur général. Je voudrais lui souhaiter bonne route, et remercier Bernard VAUCELLE, qui a su conduire l'AFNOR sans heurts à travers les mutations de ces dernières années.
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Mesdames et Messieurs,
La normalisation joue un rôle essentiel : elle vise à la sécurité des biens et des personnes, à l'amélioration de la qualité et à l'ouverture des marchés internationaux - dans un cadre harmonisé et dans les conditions d'une saine concurrence. Bien-être social et progrès économique, tels sont ces desseins. Tels sont ceux que l'A.F.N.O.R. poursuit avec succès. Et, ici même, avec une ambition réaffirmée.
(source.http://www.industrie.gouv.fr. le 20 septembre)