Texte intégral
Monsieur le Président de l'INA,
Mesdames et Messieurs,
Je tiens tout d'abord à remercier les différents orateurs qui viennent de nous faire partager leur enthousiasme pour les projets qu'ils mènent, et l'Institut National de l'Audiovisuel pour avoir bien voulu organiser avec les services de mon ministère cette soirée au Centre Pierre Mendès-France, à Bercy.
Je souhaite, avant de vous inviter à un échange moins formel autour d'un cocktail, exprimer à nouveau devant vous la volonté du Gouvernement de poursuivre et d'amplifier son action de soutien à l'innovation et aux entreprises innovantes. Francis Beck vient de le souligner dans le message de Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication, qu'il nous a lu. J'insisterai pour ma part sur trois points : stimuler l'innovation dans les contenus numériques (1) ; diffuser l'innovation pour la croissance et l'emploi (2) ; refuser la fracture numérique (3).
1 - Stimuler l'innovation dans les contenus numériques
Les entreprises qui viennent de vous présenter certains de leurs projets reflètent, je crois particulièrement bien, le savoir-faire, le dynamisme et la diversité des applications des technologies de l'image numérique et du multimédia.
Car, et ce sera le maître mot de mon intervention, la convergence est au cur de la nouvelle économie, de l'économie de la connaissance qui se développe en France, grâce à vous et avec le plein soutien du Gouvernement. Nous aurons l'occasion de présenter autour du Premier ministre la semaine prochaine un ensemble de mesures à cet effet.
C'est la raison pour laquelle la Ministre de la Culture et moi-même avons lancé ce programme PRIAMM en juin 1999. Doté d'un budget de 115 MF en 2000, vous avez, dans les dossiers qui vous ont été remis, le contenu de l'appel à proposition 2000 avec les thèmes qui ont été retenus. L'appel à proposition demeurera ouvert jusqu'à la fin de l'année.
Le bilan des 12 premiers mois de vie de ce programme m'apparaît comme éminemment prometteur : le premier appel à propositions, sur le second semestre 1999, a permis de labelliser, et de soutenir financièrement le lancement de 32 projets, représentant quelques 60 intervenants différents ; le second appel à proposition, après 6 mois d'ouverture, porte à 50 le nombre de projets PRIAMM labellisés pour un montant total d'aides de 116 MF. Ces projets font maintenant intervenir près d'une centaine d'entreprises et laboratoires de recherche, parmi lesquelles l'ensemble des entreprises qui viennent d'être présentées.
Nous avons déjà procédé à la relance du fonds d'aide à l'édition multimédia. Il avait besoin d'être adapté à l'apparition de nouveaux supports et à l'émergence des contenus en ligne. Nous avons avec Catherine Tasca la ferme intention de poursuivre et d'amplifier la dynamique ainsi créée. Nous proposerons dans les tous prochains jours des mesures permettant de renforcer l'action engagée avec PRIAMM et d'y associer un nombre encore plus grand d'acteurs.
2 - Diffuser l'innovation pour la croissance et l'emploi dans tous les secteurs économiques
. L'innovation est au cur de la dynamique de croissance et d'emploi qui s'est mise en place en France depuis 3 ans. Pour ma part, je consacrerai en 2000 1,5 MdsF à soutenir des projets innovants pour la société de l'information au travers des procédures d'aides gérées par la Direction Générale de l'Industrie, des Technologies de l'Information et des Postes.
· La nouvelle économie, l'économie de la connaissance nous concerne tous.
Rien ne serait plus faux que de la résumer à la croissance de certains secteurs bien particuliers comme l'informatique ou les télécommunications. Au contraire, les trois quarts de la croissance supplémentaire générée par les technologies de l'information a vocation à concerner des secteurs qui ne sont pas directement producteurs de services de la société de l'information. Nouvelle organisation du travail, avec une information plus fluide au sein de l'entreprise, nouvelles procédures de production, utilisant les outils numériques, nouveaux débouchés avec le commerce électronique, tels sont les avantages que peuvent attendre de la société de l'information l'ensemble des secteurs économiques.
Pour que les PME puissent mieux tirer parti des ces opportunités, j'ai lancé en 1998, le programme UCIP (Utilisation Collective de l'Internet par les PME). Ce programme rencontre un beau succès, depuis maintenant 3 ans. J'ai d'ailleurs invité ce soir des porteurs de projets UCIP, dans des secteurs forts variés mais tous intéressés par les développements de l'image numérique et de la réalité virtuelle.
· L'économie de la connaissance est un formidable moteur pour la croissance et l'emploi.
L'appropriation des nouvelles technologies par l'ensemble des secteurs économiques au bénéfice de la croissance a bien eu lieu depuis 3 ans. Le temps où l'on parlait de retard français est révolu. La France se situe maintenant dans les pays leaders au niveau européen et s'affirme face aux Etats-Unis. Ce sont les leçons que je tire d'une étude que je rends publique aujourd'hui et de mon voyage dans la Silicon Valley :
- Les TIC occupent une place dans l'économie française qui s'accroît sensiblement : avec un taux de croissance annuel supérieur à 10%, elles devraient représenter 6,8% de la production nationale en 2000, contre 5% en 1996. En 4 ans, l'écart avec les Etats-Unis où ce secteur représente 7,4% de la production, s'est réduit de moitié.
- Elles ont un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie : elles contribuent maintenant pour 20% à la croissance globale, niveau supérieur à celui des Etats-Unis.
- L'emploi dans ce secteur est particulièrement dynamique : l'idée selon laquelle les TIC détruiraient l'emploi est fausse. Au contraire, l'emploi y croît à un rythme de 9% par an, soit 8 fois plus que le taux de croissance général de l'emploi. Pour la seule année 1998, ce secteur a créé plus de 50 000 emplois nouveaux.
- Dans les trois ans à venir, cette dynamique devrait continuer à produire ses effets et s'amplifier. Selon les hypothèses retenues, la contribution à la croissance de ce secteur pourrait se situer entre +0,6 point et +1,6 points par an ; entre 74 000 et 190 000 emplois supplémentaires seraient créés chaque année.
Je suis fier du chemin que nous avons parcouru à vitesse accélérée en France en trois ans : notre réussite nous propulse au troisième ou quatrième rang mondial. C'est grâce à vous, c'est avec le plein soutien du Gouvernement. Je citerai la loi sur l'innovation, l'aide apportée à la constitution de fonds de capital-risque, d'incubateurs et la meilleure valorisation, y compris au plan fiscal, de la prise de risque, sujet sur lequel la loi sur les nouvelles régulations économiques présentée par Laurent Fabius, Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, ouvre des perspectives.
3 - Refuser la fracture numérique.
Cette action n'a pas, pour le Gouvernement, qu'un sens économique. Elle a également un sens politique ; elle est motivée par une ambition pour notre société. L'ensemble des moyens mobilisés doit renforcer la cohésion et la solidarité au sein de notre société, thème qui sera également au cur de la Présidence française de l'Union européenne.
Je refuse, comme tout le Gouvernement, que ne se constitue une fracture numérique. Je le refuse entre entreprises, car les PME et les secteurs qui ne sont pas directement producteurs de biens et de services de la société de l'information doivent pouvoir bénéficier de l'apport de celle-ci à leur croissance.
Je le refuse également pour les territoires car tous les territoires doivent avoir accès aux réseaux, aux meilleurs débits et aux meilleurs tarifs. C'est pourquoi dans les appels à candidatures lancés sur la boucle locale radio et qui seront lancés sur l'UMTS, le Gouvernement a mis en avant des critères permettant d'assurer la couverture la plus large possible du territoire. C'est pourquoi également j'ai proposé au Premier ministre d'étendre le rôle des collectivités locales en matière d'infrastructures de télécommunications.
Je le refuse enfin pour les citoyens car tous doivent pouvoir bénéficier de la société de l'information. La politique que j'ai conduite en faveur de la concurrence sur le marché des télécommunications a permis d'aboutir à une baisse sensible des coûts de connexion. Depuis un an, ils ont beaucoup baissé.
Pour que tous s'approprient la société de l'information, il faut également développer les lieux d'accès publics qui permettront de se familiariser en toute confiance avec le net : c'est pourquoi j'ai demandé au Président de France Telecom de réfléchir aux modalités de l'extension des tarifs privilégiés d'accès des écoles à internet à d'autres lieux publics, notamment les bibliothèques.
L'internet pour tous, c'est enfin un cadre de confiance, simple et compréhensible. C'est là le sens de la loi sur la société de l'information que je prépare et sur laquelle le travail de rédaction est dans sa phase finale. L'avant projet de loi sera présenté à l'automne en conseil des Ministres par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Enfin, pour que l'internet rapide soit un succès, il faut que les contenus soient à la hauteur des attentes de toute la population. En France, nous disposons d'atouts extraordinaires dans ce domaine : je me réjouis de penser que laisser libre cours à ces talents, sur des technologies de pointe, peut servir aussi la lutte contre la fracture numérique.
Je souhaite que des réunions comme celle d'aujourd'hui soient poursuivies et amplifiées. Faire se rencontrer des personnalités issues d'horizons différents - innovateurs, industriels, chercheurs, financiers, élus- autour de l'économie de la connaissance et de la société de l'information ; renforcer les liens entre les différents secteurs industriels, pour que tous bénéficient de l'apport de la société de l'information ; proposer un lieu d'échange informel permettant d'imaginer des solutions innovantes aux défis passionnants qui sont devant nous, tel est l'objectif que je me fixe. Je vous donne rendez-vous à Hourtin pour ce faire avec comme mot d'ordre " Internet pour tous ".
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 7 juillet 2000)
Mesdames et Messieurs,
Je tiens tout d'abord à remercier les différents orateurs qui viennent de nous faire partager leur enthousiasme pour les projets qu'ils mènent, et l'Institut National de l'Audiovisuel pour avoir bien voulu organiser avec les services de mon ministère cette soirée au Centre Pierre Mendès-France, à Bercy.
Je souhaite, avant de vous inviter à un échange moins formel autour d'un cocktail, exprimer à nouveau devant vous la volonté du Gouvernement de poursuivre et d'amplifier son action de soutien à l'innovation et aux entreprises innovantes. Francis Beck vient de le souligner dans le message de Catherine Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication, qu'il nous a lu. J'insisterai pour ma part sur trois points : stimuler l'innovation dans les contenus numériques (1) ; diffuser l'innovation pour la croissance et l'emploi (2) ; refuser la fracture numérique (3).
1 - Stimuler l'innovation dans les contenus numériques
Les entreprises qui viennent de vous présenter certains de leurs projets reflètent, je crois particulièrement bien, le savoir-faire, le dynamisme et la diversité des applications des technologies de l'image numérique et du multimédia.
Car, et ce sera le maître mot de mon intervention, la convergence est au cur de la nouvelle économie, de l'économie de la connaissance qui se développe en France, grâce à vous et avec le plein soutien du Gouvernement. Nous aurons l'occasion de présenter autour du Premier ministre la semaine prochaine un ensemble de mesures à cet effet.
C'est la raison pour laquelle la Ministre de la Culture et moi-même avons lancé ce programme PRIAMM en juin 1999. Doté d'un budget de 115 MF en 2000, vous avez, dans les dossiers qui vous ont été remis, le contenu de l'appel à proposition 2000 avec les thèmes qui ont été retenus. L'appel à proposition demeurera ouvert jusqu'à la fin de l'année.
Le bilan des 12 premiers mois de vie de ce programme m'apparaît comme éminemment prometteur : le premier appel à propositions, sur le second semestre 1999, a permis de labelliser, et de soutenir financièrement le lancement de 32 projets, représentant quelques 60 intervenants différents ; le second appel à proposition, après 6 mois d'ouverture, porte à 50 le nombre de projets PRIAMM labellisés pour un montant total d'aides de 116 MF. Ces projets font maintenant intervenir près d'une centaine d'entreprises et laboratoires de recherche, parmi lesquelles l'ensemble des entreprises qui viennent d'être présentées.
Nous avons déjà procédé à la relance du fonds d'aide à l'édition multimédia. Il avait besoin d'être adapté à l'apparition de nouveaux supports et à l'émergence des contenus en ligne. Nous avons avec Catherine Tasca la ferme intention de poursuivre et d'amplifier la dynamique ainsi créée. Nous proposerons dans les tous prochains jours des mesures permettant de renforcer l'action engagée avec PRIAMM et d'y associer un nombre encore plus grand d'acteurs.
2 - Diffuser l'innovation pour la croissance et l'emploi dans tous les secteurs économiques
. L'innovation est au cur de la dynamique de croissance et d'emploi qui s'est mise en place en France depuis 3 ans. Pour ma part, je consacrerai en 2000 1,5 MdsF à soutenir des projets innovants pour la société de l'information au travers des procédures d'aides gérées par la Direction Générale de l'Industrie, des Technologies de l'Information et des Postes.
· La nouvelle économie, l'économie de la connaissance nous concerne tous.
Rien ne serait plus faux que de la résumer à la croissance de certains secteurs bien particuliers comme l'informatique ou les télécommunications. Au contraire, les trois quarts de la croissance supplémentaire générée par les technologies de l'information a vocation à concerner des secteurs qui ne sont pas directement producteurs de services de la société de l'information. Nouvelle organisation du travail, avec une information plus fluide au sein de l'entreprise, nouvelles procédures de production, utilisant les outils numériques, nouveaux débouchés avec le commerce électronique, tels sont les avantages que peuvent attendre de la société de l'information l'ensemble des secteurs économiques.
Pour que les PME puissent mieux tirer parti des ces opportunités, j'ai lancé en 1998, le programme UCIP (Utilisation Collective de l'Internet par les PME). Ce programme rencontre un beau succès, depuis maintenant 3 ans. J'ai d'ailleurs invité ce soir des porteurs de projets UCIP, dans des secteurs forts variés mais tous intéressés par les développements de l'image numérique et de la réalité virtuelle.
· L'économie de la connaissance est un formidable moteur pour la croissance et l'emploi.
L'appropriation des nouvelles technologies par l'ensemble des secteurs économiques au bénéfice de la croissance a bien eu lieu depuis 3 ans. Le temps où l'on parlait de retard français est révolu. La France se situe maintenant dans les pays leaders au niveau européen et s'affirme face aux Etats-Unis. Ce sont les leçons que je tire d'une étude que je rends publique aujourd'hui et de mon voyage dans la Silicon Valley :
- Les TIC occupent une place dans l'économie française qui s'accroît sensiblement : avec un taux de croissance annuel supérieur à 10%, elles devraient représenter 6,8% de la production nationale en 2000, contre 5% en 1996. En 4 ans, l'écart avec les Etats-Unis où ce secteur représente 7,4% de la production, s'est réduit de moitié.
- Elles ont un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie : elles contribuent maintenant pour 20% à la croissance globale, niveau supérieur à celui des Etats-Unis.
- L'emploi dans ce secteur est particulièrement dynamique : l'idée selon laquelle les TIC détruiraient l'emploi est fausse. Au contraire, l'emploi y croît à un rythme de 9% par an, soit 8 fois plus que le taux de croissance général de l'emploi. Pour la seule année 1998, ce secteur a créé plus de 50 000 emplois nouveaux.
- Dans les trois ans à venir, cette dynamique devrait continuer à produire ses effets et s'amplifier. Selon les hypothèses retenues, la contribution à la croissance de ce secteur pourrait se situer entre +0,6 point et +1,6 points par an ; entre 74 000 et 190 000 emplois supplémentaires seraient créés chaque année.
Je suis fier du chemin que nous avons parcouru à vitesse accélérée en France en trois ans : notre réussite nous propulse au troisième ou quatrième rang mondial. C'est grâce à vous, c'est avec le plein soutien du Gouvernement. Je citerai la loi sur l'innovation, l'aide apportée à la constitution de fonds de capital-risque, d'incubateurs et la meilleure valorisation, y compris au plan fiscal, de la prise de risque, sujet sur lequel la loi sur les nouvelles régulations économiques présentée par Laurent Fabius, Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, ouvre des perspectives.
3 - Refuser la fracture numérique.
Cette action n'a pas, pour le Gouvernement, qu'un sens économique. Elle a également un sens politique ; elle est motivée par une ambition pour notre société. L'ensemble des moyens mobilisés doit renforcer la cohésion et la solidarité au sein de notre société, thème qui sera également au cur de la Présidence française de l'Union européenne.
Je refuse, comme tout le Gouvernement, que ne se constitue une fracture numérique. Je le refuse entre entreprises, car les PME et les secteurs qui ne sont pas directement producteurs de biens et de services de la société de l'information doivent pouvoir bénéficier de l'apport de celle-ci à leur croissance.
Je le refuse également pour les territoires car tous les territoires doivent avoir accès aux réseaux, aux meilleurs débits et aux meilleurs tarifs. C'est pourquoi dans les appels à candidatures lancés sur la boucle locale radio et qui seront lancés sur l'UMTS, le Gouvernement a mis en avant des critères permettant d'assurer la couverture la plus large possible du territoire. C'est pourquoi également j'ai proposé au Premier ministre d'étendre le rôle des collectivités locales en matière d'infrastructures de télécommunications.
Je le refuse enfin pour les citoyens car tous doivent pouvoir bénéficier de la société de l'information. La politique que j'ai conduite en faveur de la concurrence sur le marché des télécommunications a permis d'aboutir à une baisse sensible des coûts de connexion. Depuis un an, ils ont beaucoup baissé.
Pour que tous s'approprient la société de l'information, il faut également développer les lieux d'accès publics qui permettront de se familiariser en toute confiance avec le net : c'est pourquoi j'ai demandé au Président de France Telecom de réfléchir aux modalités de l'extension des tarifs privilégiés d'accès des écoles à internet à d'autres lieux publics, notamment les bibliothèques.
L'internet pour tous, c'est enfin un cadre de confiance, simple et compréhensible. C'est là le sens de la loi sur la société de l'information que je prépare et sur laquelle le travail de rédaction est dans sa phase finale. L'avant projet de loi sera présenté à l'automne en conseil des Ministres par le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Enfin, pour que l'internet rapide soit un succès, il faut que les contenus soient à la hauteur des attentes de toute la population. En France, nous disposons d'atouts extraordinaires dans ce domaine : je me réjouis de penser que laisser libre cours à ces talents, sur des technologies de pointe, peut servir aussi la lutte contre la fracture numérique.
Je souhaite que des réunions comme celle d'aujourd'hui soient poursuivies et amplifiées. Faire se rencontrer des personnalités issues d'horizons différents - innovateurs, industriels, chercheurs, financiers, élus- autour de l'économie de la connaissance et de la société de l'information ; renforcer les liens entre les différents secteurs industriels, pour que tous bénéficient de l'apport de la société de l'information ; proposer un lieu d'échange informel permettant d'imaginer des solutions innovantes aux défis passionnants qui sont devant nous, tel est l'objectif que je me fixe. Je vous donne rendez-vous à Hourtin pour ce faire avec comme mot d'ordre " Internet pour tous ".
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 7 juillet 2000)