Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Il y a un an jour pour jour, nous étions réunis ensemble, Place Louis Lépine devant la Préfecture de Police, pour une prise d'armes des différents services de police parisiens.
J'avais, à cette occasion, confirmé que la première de nos priorités était de faire baisser la délinquance et l'insécurité dans tous les arrondissements parisiens et notamment au coeur de la Capitale, dans les quartiers de forte fréquentation touristique.
Si nous sommes aujourd'hui réunis dans ces locaux du commissariat central du 1er arrondissement, c'est pour saluer le chemin accompli depuis un an et vous annoncer que si les résultats de la délinquance sont particulièrement bons à Paris, c'est dans le 1er arrondissement qu'ils ont été les meilleurs avec une baisse de 30% des délits de voie publique par rapport au premier semestre de l'année dernière.
Vous me permettrez par conséquent de rendre tout d'abord hommage au travail accomplis par les policiers du 1er arrondissement. Leur engagement et les résultats obtenus témoignent, s'il en était besoin, que la délinquance et l'insécurité ne sont pas des fatalités, loin s'en faut.
Mais si nous nous retrouvons aujourd'hui réunis, c'est aussi pour commenter les résultats obtenus à Paris.
Ces résultats sont remarquables à un double titre : d'une part, parce que la délinquance de voie publique est au plus bas niveau des quinze dernières années et, d'autre part, parce que le travail d'initiative des policiers parisiens n'a, quant à lui, jamais été à un niveau aussi élevé depuis 10 ans.
1/ La délinquance de voie publique au niveau le plus bas des quinze dernières années :
- Avec un nouveau recul net de 4,5 % au mois de juin 2003, le nombre des crimes et délits constatés à Paris par l'ensemble des services de la Préfecture de Police au cours du premier semestre de l'année 2003 est en baisse de 9,4 %.
Il s'agit du niveau le plus bas atteint au cours de ces 5 dernières années, ramenant la délinquance générale à Paris au niveau de l'année 1998, à un seuil très largement inférieur à la moyenne des premiers semestres de la dernière décennie.
- S'agissant des seuls délits de voie publique, qui regroupent les infractions les plus traumatisantes pour nos concitoyens et les plus génératrices d'insécurité, la baisse enregistrée est encore plus forte puisqu'elle atteint - 15,5 %, par rapport à 2002 et près de - 25 % par rapport à 2001.
Les délits de voie publique atteignent donc le niveau le plus bas des quinze dernières années, bien inférieur à celui de l'année 1997.
Qui plus est, l'ensemble des délits de voie publique est concerné par la baisse enregistrée au cours du semestre :
Vols d'automobiles : - 23,6 %
Cambriolages : - 22,87 %
Vols de deux roues motorisés : - 16,4 %
Vols d'accessoires auto : - 16,4 %
Vols à la roulotte : - 14,6 %
Vols avec violences : - 12,9 %
Vols à la tire : - 13,3 %
Dégradations : - 11,6 %
- Enfin, j'observe que le recul de la délinquance est aussi très fortement ressentie dans le métro et le RER parisiens où l'on enregistre une baisse globale de 12,5 % au premier semestre 2003, après la mise en place du nouveau service régional des transports.
2/ L'activité des services de police parisiens au plus haut niveau de la décennie :
Ces bons résultats sont bien évidemment liés au travail accompli sur le terrain par les services de police. En témoigne la très bonne orientation des indicateurs d'activité des commissariats parisiens :
- Faits élucidés : + 12,5 %
- Personnes mises en cause: + 11,9 %
- Gardes à vue : + 16,2 %
- Délinquance révélée : + 16,5 %
- Déférés : + 13,6 %
- S'agissant de la seule délinquance révélée, qui regroupe différentes infractions ne donnant pas lieu à dépôt de plainte, mais qui sont mises en évidence par le travail d'initiative des services de police (stupéfiants, faux, recel, ports d'armes, travail illégal...), le niveau atteint au cours de ce premier semestre 2003 est le plus élevé de la décennie.
- Toujours au titre du travail d'initiative, je tiens à saluer le très fort engagement des services de police parisiens dans la mise en oeuvre de la Loi pour la Sécurité Intérieure.
Depuis le mois d'avril, 332 délits nouvellement créés par ce texte ont été révélés à Paris :
- 252 délits de racolage
- 18 délits de regroupement dans les halls ou sur les toits d'immeuble
- 62 délits en relation avec la mendicité agressive
Parallèlement, d'autres délits, déjà existants, mais directement concernés par la loi nouvelle, ont été relevés :
- 23 faits de proxénétisme, représentant 11 réseaux neutralisés et 55 personnes mises en cause.
- 49 faits de menaces contre dépositaires d'autorité
- 5 ventes ou mises à disposition de véhicules servant à la prostitution
- 4 faits d'incitation à la prostitution de personnes vulnérables
Tels sont les résultats obtenus au cours de ces six derniers mois par les services de la Préfecture de Police. Ils sont excellents et ils nous confirment bien que la délinquance et l'insécurité ne sont en rien des fatalités.
Alors, me direz-vous, comment, par quelle méthode obtient-on de tels résultats ?
3/ Une méthode et des objectifs clairs
Je veux ici saluer le travail accompli par le Préfet de Police et son équipe qui n'ont eu de cesse de tout mettre en oeuvre pour faire reculer la délinquance et l'insécurité.
La méthode est simple. Elle repose d'abord sur la volonté et la persévérance, et il en fallait pour réaliser un redéploiement sans précédent de policiers parisiens à la lutte contre la délinquance et l'insécurité.
- Pour Paris, ce sont ainsi 2000 policiers qui ont été redéployés et directement affectés à la lutte contre la délinquance et l'insécurité : 600 qui jusque là travaillaient à des missions de gardes statiques, 400 qui étaient affectés à la circulation et dont les fonctions sont désormais remplies par 800 agents de surveillance financés par la Ville de Paris, 250 qui travaillaient dans les états-majors et les bureaux et 750 gardiens de la Paix supplémentaires que j'ai affectés à la Préfecture de Police à leur sortie d'école.
Parmi ces 2000 policiers supplémentaires, 1000 ont été directement redéployés sur la voie publique. Ils ont permis de doubler les patrouilles dans les quartiers ou depuis trop longtemps on ne voyait que trop peu de policiers.
400 gardiens de la Paix ont été désignés pour soutenir les services d'interpellation, que ce soit les brigades anti criminalité, qui sont directement au contact de la délinquance de voie publique, ou l'unité mobile d'intervention et de protection dont les patrouilles circulent 24 heures sur 24 à Paris.
Pour garantir le bon suivi des procédures judiciaires, 400 policiers sont venus renforcer les services d'investigation, notamment les SARIJ des commissariats parisiens et les services de la police judiciaire.
Enfin, 200 gardiens de la Paix supplémentaires ont été affectés le 1er avril au nouveau service régional des transports.
Dans le même temps, la réforme des cycles de travail de la police a permis de renforcer la présence policière en soirée et durant le week-end. Au total, cette présence a plus que doublé et les patrouilles le soir, le week-end, dans les transports, ont triplé, alors que dans le même temps la capacité d'interpellation et d'investigation des services de police augmentait.
Qui pourra douter que cette réorganisation, en permettant aux services de police d'être plus présents et plus efficaces aux côtés de nos concitoyens, a largement contribué à faire reculer la délinquance et l'insécurité dans nos rues.
Raison de plus pour poursuivre aujourd'hui cette réorganisation en nous fixant de nouveaux objectifs, encore plus ambitieux.
- Il nous faut tout d'abord compléter la pleine capacité opérationnelle du service régional des transports. La Brigade des Chemins de Fer recevra à cet effet 200 gardiens de la Paix supplémentaires à l'automne ce qui permettra au service régional de police des transports d'atteindre son effectif optimum de 1300 pour mieux couvrir les trains de banlieue.
A cette échéance, c'est un total de 160 patrouilles couvrant 1000 trains ou rames par jour qui seront présentes dans les métros, les RER et les trains de banlieue, contre 50 patrouilles et 250 trains ou rames sécurisés avant la réforme.
- Second chantier à mettre en oeuvre, la création d'une compagnie de sécurisation composée de 300 gardiens de la Paix qui viendront en appui des effectifs d'arrondissement pour mener des actions de sécurisation dans les quartiers les plus difficiles et dans ceux qui connaissent une forte fréquentation touristique.
La création de cette unité nouvelle se fera par le redéploiement que permettra l'arrivée de 500 emplois administratifs en cours d'affectation à la Préfecture de Police.
- La mise en place d'un GIR à Paris constitue notre troisième objectif. Cette brigade spécialisée sera chargée de détecter et de démanteler les réseaux d'économie souterraine et de travail clandestin.
Ce GIR, dirigé par un commissaire de Police, comprendra policiers, gendarmes, agents des services fiscaux, de l'inspection du travail, des douanes, des services vétérinaires et de la direction de la concurrence et des fraudes. Il sera mis en place le 1er septembre 2003.
- Enfin, dans le même temps se poursuivra le renforcement de la police judiciaire avec l'affectation de 100 fonctionnaires supplémentaires pour garantir le bon suivi des procédures.
Vous le voyez, Mesdames et Messieurs, il n'est pas question pour la Préfecture de Police de s'arrêter aux résultats, aussi bons soient-ils, de ce premier semestre 2003.
Une réorganisation est en cours et il nous faut impérativement la mener à bien pour ancrer ces bons résultats dans la durée.
Pour ce faire, c'est encore et toujours vers une baisse de la délinquance de voie publique que doivent tendre nos efforts, car c'est elle qui est le plus durement ressentie par nos concitoyens.
Ainsi, je vous disais tout à l'heure que cet agrégat d'infractions avait baissé de 15 % par rapport à l'an passé et de près de 25 % en deux ans, je souhaite que l'année prochaine, à la même date, nous puissions refaire ensemble le même bilan et que la baisse soit supérieure à 30 % dans tous les arrondissements parisiens : cet objectif est à votre portée, puisque vous avez réussi à l'atteindre, ici, dans le 1er arrondissement.
Ce n'est qu'à ce prix, en repoussant largement la délinquance de voie publique au-delà des limites des chiffres des deux dernières décennies, que nous aurons pleinement répondu aux attentes de nos concitoyens et que nous pourrons, j'en suis sûr, faire de Paris une des capitales les plus sures du monde.
(Source http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr, le 10 juillet 2003)
Il y a un an jour pour jour, nous étions réunis ensemble, Place Louis Lépine devant la Préfecture de Police, pour une prise d'armes des différents services de police parisiens.
J'avais, à cette occasion, confirmé que la première de nos priorités était de faire baisser la délinquance et l'insécurité dans tous les arrondissements parisiens et notamment au coeur de la Capitale, dans les quartiers de forte fréquentation touristique.
Si nous sommes aujourd'hui réunis dans ces locaux du commissariat central du 1er arrondissement, c'est pour saluer le chemin accompli depuis un an et vous annoncer que si les résultats de la délinquance sont particulièrement bons à Paris, c'est dans le 1er arrondissement qu'ils ont été les meilleurs avec une baisse de 30% des délits de voie publique par rapport au premier semestre de l'année dernière.
Vous me permettrez par conséquent de rendre tout d'abord hommage au travail accomplis par les policiers du 1er arrondissement. Leur engagement et les résultats obtenus témoignent, s'il en était besoin, que la délinquance et l'insécurité ne sont pas des fatalités, loin s'en faut.
Mais si nous nous retrouvons aujourd'hui réunis, c'est aussi pour commenter les résultats obtenus à Paris.
Ces résultats sont remarquables à un double titre : d'une part, parce que la délinquance de voie publique est au plus bas niveau des quinze dernières années et, d'autre part, parce que le travail d'initiative des policiers parisiens n'a, quant à lui, jamais été à un niveau aussi élevé depuis 10 ans.
1/ La délinquance de voie publique au niveau le plus bas des quinze dernières années :
- Avec un nouveau recul net de 4,5 % au mois de juin 2003, le nombre des crimes et délits constatés à Paris par l'ensemble des services de la Préfecture de Police au cours du premier semestre de l'année 2003 est en baisse de 9,4 %.
Il s'agit du niveau le plus bas atteint au cours de ces 5 dernières années, ramenant la délinquance générale à Paris au niveau de l'année 1998, à un seuil très largement inférieur à la moyenne des premiers semestres de la dernière décennie.
- S'agissant des seuls délits de voie publique, qui regroupent les infractions les plus traumatisantes pour nos concitoyens et les plus génératrices d'insécurité, la baisse enregistrée est encore plus forte puisqu'elle atteint - 15,5 %, par rapport à 2002 et près de - 25 % par rapport à 2001.
Les délits de voie publique atteignent donc le niveau le plus bas des quinze dernières années, bien inférieur à celui de l'année 1997.
Qui plus est, l'ensemble des délits de voie publique est concerné par la baisse enregistrée au cours du semestre :
Vols d'automobiles : - 23,6 %
Cambriolages : - 22,87 %
Vols de deux roues motorisés : - 16,4 %
Vols d'accessoires auto : - 16,4 %
Vols à la roulotte : - 14,6 %
Vols avec violences : - 12,9 %
Vols à la tire : - 13,3 %
Dégradations : - 11,6 %
- Enfin, j'observe que le recul de la délinquance est aussi très fortement ressentie dans le métro et le RER parisiens où l'on enregistre une baisse globale de 12,5 % au premier semestre 2003, après la mise en place du nouveau service régional des transports.
2/ L'activité des services de police parisiens au plus haut niveau de la décennie :
Ces bons résultats sont bien évidemment liés au travail accompli sur le terrain par les services de police. En témoigne la très bonne orientation des indicateurs d'activité des commissariats parisiens :
- Faits élucidés : + 12,5 %
- Personnes mises en cause: + 11,9 %
- Gardes à vue : + 16,2 %
- Délinquance révélée : + 16,5 %
- Déférés : + 13,6 %
- S'agissant de la seule délinquance révélée, qui regroupe différentes infractions ne donnant pas lieu à dépôt de plainte, mais qui sont mises en évidence par le travail d'initiative des services de police (stupéfiants, faux, recel, ports d'armes, travail illégal...), le niveau atteint au cours de ce premier semestre 2003 est le plus élevé de la décennie.
- Toujours au titre du travail d'initiative, je tiens à saluer le très fort engagement des services de police parisiens dans la mise en oeuvre de la Loi pour la Sécurité Intérieure.
Depuis le mois d'avril, 332 délits nouvellement créés par ce texte ont été révélés à Paris :
- 252 délits de racolage
- 18 délits de regroupement dans les halls ou sur les toits d'immeuble
- 62 délits en relation avec la mendicité agressive
Parallèlement, d'autres délits, déjà existants, mais directement concernés par la loi nouvelle, ont été relevés :
- 23 faits de proxénétisme, représentant 11 réseaux neutralisés et 55 personnes mises en cause.
- 49 faits de menaces contre dépositaires d'autorité
- 5 ventes ou mises à disposition de véhicules servant à la prostitution
- 4 faits d'incitation à la prostitution de personnes vulnérables
Tels sont les résultats obtenus au cours de ces six derniers mois par les services de la Préfecture de Police. Ils sont excellents et ils nous confirment bien que la délinquance et l'insécurité ne sont en rien des fatalités.
Alors, me direz-vous, comment, par quelle méthode obtient-on de tels résultats ?
3/ Une méthode et des objectifs clairs
Je veux ici saluer le travail accompli par le Préfet de Police et son équipe qui n'ont eu de cesse de tout mettre en oeuvre pour faire reculer la délinquance et l'insécurité.
La méthode est simple. Elle repose d'abord sur la volonté et la persévérance, et il en fallait pour réaliser un redéploiement sans précédent de policiers parisiens à la lutte contre la délinquance et l'insécurité.
- Pour Paris, ce sont ainsi 2000 policiers qui ont été redéployés et directement affectés à la lutte contre la délinquance et l'insécurité : 600 qui jusque là travaillaient à des missions de gardes statiques, 400 qui étaient affectés à la circulation et dont les fonctions sont désormais remplies par 800 agents de surveillance financés par la Ville de Paris, 250 qui travaillaient dans les états-majors et les bureaux et 750 gardiens de la Paix supplémentaires que j'ai affectés à la Préfecture de Police à leur sortie d'école.
Parmi ces 2000 policiers supplémentaires, 1000 ont été directement redéployés sur la voie publique. Ils ont permis de doubler les patrouilles dans les quartiers ou depuis trop longtemps on ne voyait que trop peu de policiers.
400 gardiens de la Paix ont été désignés pour soutenir les services d'interpellation, que ce soit les brigades anti criminalité, qui sont directement au contact de la délinquance de voie publique, ou l'unité mobile d'intervention et de protection dont les patrouilles circulent 24 heures sur 24 à Paris.
Pour garantir le bon suivi des procédures judiciaires, 400 policiers sont venus renforcer les services d'investigation, notamment les SARIJ des commissariats parisiens et les services de la police judiciaire.
Enfin, 200 gardiens de la Paix supplémentaires ont été affectés le 1er avril au nouveau service régional des transports.
Dans le même temps, la réforme des cycles de travail de la police a permis de renforcer la présence policière en soirée et durant le week-end. Au total, cette présence a plus que doublé et les patrouilles le soir, le week-end, dans les transports, ont triplé, alors que dans le même temps la capacité d'interpellation et d'investigation des services de police augmentait.
Qui pourra douter que cette réorganisation, en permettant aux services de police d'être plus présents et plus efficaces aux côtés de nos concitoyens, a largement contribué à faire reculer la délinquance et l'insécurité dans nos rues.
Raison de plus pour poursuivre aujourd'hui cette réorganisation en nous fixant de nouveaux objectifs, encore plus ambitieux.
- Il nous faut tout d'abord compléter la pleine capacité opérationnelle du service régional des transports. La Brigade des Chemins de Fer recevra à cet effet 200 gardiens de la Paix supplémentaires à l'automne ce qui permettra au service régional de police des transports d'atteindre son effectif optimum de 1300 pour mieux couvrir les trains de banlieue.
A cette échéance, c'est un total de 160 patrouilles couvrant 1000 trains ou rames par jour qui seront présentes dans les métros, les RER et les trains de banlieue, contre 50 patrouilles et 250 trains ou rames sécurisés avant la réforme.
- Second chantier à mettre en oeuvre, la création d'une compagnie de sécurisation composée de 300 gardiens de la Paix qui viendront en appui des effectifs d'arrondissement pour mener des actions de sécurisation dans les quartiers les plus difficiles et dans ceux qui connaissent une forte fréquentation touristique.
La création de cette unité nouvelle se fera par le redéploiement que permettra l'arrivée de 500 emplois administratifs en cours d'affectation à la Préfecture de Police.
- La mise en place d'un GIR à Paris constitue notre troisième objectif. Cette brigade spécialisée sera chargée de détecter et de démanteler les réseaux d'économie souterraine et de travail clandestin.
Ce GIR, dirigé par un commissaire de Police, comprendra policiers, gendarmes, agents des services fiscaux, de l'inspection du travail, des douanes, des services vétérinaires et de la direction de la concurrence et des fraudes. Il sera mis en place le 1er septembre 2003.
- Enfin, dans le même temps se poursuivra le renforcement de la police judiciaire avec l'affectation de 100 fonctionnaires supplémentaires pour garantir le bon suivi des procédures.
Vous le voyez, Mesdames et Messieurs, il n'est pas question pour la Préfecture de Police de s'arrêter aux résultats, aussi bons soient-ils, de ce premier semestre 2003.
Une réorganisation est en cours et il nous faut impérativement la mener à bien pour ancrer ces bons résultats dans la durée.
Pour ce faire, c'est encore et toujours vers une baisse de la délinquance de voie publique que doivent tendre nos efforts, car c'est elle qui est le plus durement ressentie par nos concitoyens.
Ainsi, je vous disais tout à l'heure que cet agrégat d'infractions avait baissé de 15 % par rapport à l'an passé et de près de 25 % en deux ans, je souhaite que l'année prochaine, à la même date, nous puissions refaire ensemble le même bilan et que la baisse soit supérieure à 30 % dans tous les arrondissements parisiens : cet objectif est à votre portée, puisque vous avez réussi à l'atteindre, ici, dans le 1er arrondissement.
Ce n'est qu'à ce prix, en repoussant largement la délinquance de voie publique au-delà des limites des chiffres des deux dernières décennies, que nous aurons pleinement répondu aux attentes de nos concitoyens et que nous pourrons, j'en suis sûr, faire de Paris une des capitales les plus sures du monde.
(Source http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr, le 10 juillet 2003)