Texte intégral
La rentrée universitaire et les perspectives d'évolution des enseignements supérieurs.
- Le ministre de l'éducation nationale a présenté une communication sur la rentrée universitaire et la nouvelle politique des enseignements supérieurs. La rentrée s'effectue dans le calme. L'intégration de quatre cents vacataires et l'amélioration de l'accueil des étudiants étrangers y ont largement contribué.
- Trois facteurs ont favorisé le bon climat de la rentrée :
- - la reprise de la concertation et la restauration d'un certain nombre d'organismes comme le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche et la Conférence des Présidents d'Université dans le plein exercice de leurs attributions ;
- - l'élargissement des habilitations d'enseignements permettant de délivrer des diplômes nationaux ;
- - le renouvellement, après l'abrogation de la loi du 20 juillet 1980 (loi "Sauvage"), des conseils d'université, permettant de réintroduire la démocratie comme fondement de l'autorité dan s des universités rendues à leur pleine autonomie.
- D'importantes difficultés subsistent néanmoins : la sous-estimation, dans le budget 1981, des coûts de fonctionnement des établissements ; l'insuffisante réévaluation de l'aide sociale aux étudiants qui entrave la politique de démocratisation et de lutte contre les inégalités ; l'insuffisance du renouvellement du corps enseignant due au blocage du recrutement.
- Pour y remédier, les actions suivantes seront entreprises :
- - une nouvelle loi d'orientation donnera une assise solide à l'ensemble du système universitaire ; un statut des personnels établira les conditions d'exercice des fonctions universitaires ; une politique de soutien à la recherche universitaire est d'ores-et-déjà engagée en concertation avec le ministère de la recherche et de la technologie ; l'amélioration de la "condition étudiante" sera recherchée tant dans sa définition générale que dans ses aspects matériels ; une nouvelle politique d'accueil des étudiants étran gers en France est mise en place pour concilier la générosité habituelle de notre pays et la meilleure efficacité de cet accueil.
- Le ministre de l'éducation nationale a présenté une communication sur la rentrée universitaire et la nouvelle politique des enseignements supérieurs. La rentrée s'effectue dans le calme. L'intégration de quatre cents vacataires et l'amélioration de l'accueil des étudiants étrangers y ont largement contribué.
- Trois facteurs ont favorisé le bon climat de la rentrée :
- - la reprise de la concertation et la restauration d'un certain nombre d'organismes comme le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche et la Conférence des Présidents d'Université dans le plein exercice de leurs attributions ;
- - l'élargissement des habilitations d'enseignements permettant de délivrer des diplômes nationaux ;
- - le renouvellement, après l'abrogation de la loi du 20 juillet 1980 (loi "Sauvage"), des conseils d'université, permettant de réintroduire la démocratie comme fondement de l'autorité dan s des universités rendues à leur pleine autonomie.
- D'importantes difficultés subsistent néanmoins : la sous-estimation, dans le budget 1981, des coûts de fonctionnement des établissements ; l'insuffisante réévaluation de l'aide sociale aux étudiants qui entrave la politique de démocratisation et de lutte contre les inégalités ; l'insuffisance du renouvellement du corps enseignant due au blocage du recrutement.
- Pour y remédier, les actions suivantes seront entreprises :
- - une nouvelle loi d'orientation donnera une assise solide à l'ensemble du système universitaire ; un statut des personnels établira les conditions d'exercice des fonctions universitaires ; une politique de soutien à la recherche universitaire est d'ores-et-déjà engagée en concertation avec le ministère de la recherche et de la technologie ; l'amélioration de la "condition étudiante" sera recherchée tant dans sa définition générale que dans ses aspects matériels ; une nouvelle politique d'accueil des étudiants étran gers en France est mise en place pour concilier la générosité habituelle de notre pays et la meilleure efficacité de cet accueil.