Texte intégral
Monsieur le Ministre, cher François BAROIN,
Monsieur le sénateur Simon LOUECKHOTE, cher collègue et Président de l'intergroupe parlementaire de l'Outre-mer,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les maires et élus d'outre-mer,
Chers Amis,
Je tiens à vous dire le plaisir qui est le mien de vous accueillir à la présidence du Sénat, à l'occasion du 88ème Congrès des Maires de France.
Je souhaite à toutes et à tous la plus cordiale et chaleureuse bienvenue, ici au Sénat de la République, la maison des collectivités locales, de métropole et d'outre-mer, votre Maison.
Je voudrais également remercier Monsieur François BAROIN, votre ministre, qui nous honore de sa sympathique présence à l'occasion de cette rencontre familiale et conviviale.
C'est l'occasion pour moi de lui témoigner mon affectueuse sympathie.
C'est aussi l'occasion pour moi d'avoir une pensée émue pour toutes les familles endeuillées de Martinique. Je veux leur assurer, une nouvelle fois, de la solidarité et du soutien du Sénat, représentant des collectivités territoriales de la République.
Mesdames et messieurs, ce qui nous réunit, au-delà de nos différences et des fuseaux horaires, c'est la République, à laquelle nous appartenons tous, de Papeete à Nouméa, de Wallis-et-Futuna à Saint-Pierre-et-Miquelon, des Antilles à la Réunion en passant par la Guyane et Mayotte.
Je suis donc fier de célébrer, ce soir, celles et ceux qui, par leur courage, leur abnégation et leur dévouement, font battre le c?ur de la démocratie locale, à laquelle nos concitoyens sont particulièrement attachés.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière et, c'est un plus, un bonus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je veux, une nouvelle fois, vous dire à vous les « hussards de la République » ma reconnaissance, toute ma reconnaissance. Vous incarnez, au quotidien, la proximité, la solidarité et le lien social, au plus près des besoins de vos concitoyens. Vous contribuez, par votre action quotidienne, à préserver, vaille que vaille, coûte que coûte, notre pacte républicain.
J'ai pu le mesurer pleinement lors de mes différents déplacements dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est la raison pour laquelle, je me suis battu pour inscrire dans le marbre de notre loi fondamentale des principes protecteurs des collectivités territoriales.
C'est ainsi que la reconnaissance du droit à la différence statutaire, librement consentie, constitue, à mon sens, une étape fondamentale pour l'outre-mer au sein de notre République dont « l'organisation » est désormais décentralisée.
Cet ancrage renforcé représente, à l'évidence, une chance historique pour l'outre-mer en lui permettant de construire un avenir serein et d'offrir aux jeunes générations une ligne d'horizon dégagée.
Je compte sur vous pour prendre votre destin en main, au c?ur d'une France diverse, plurielle et solidaire, pour faire vivre ce véritable trait d'union entre l'outre-mer et la métropole : je veux parler, vous l'avez compris, de la République, de notre République, notre mère à tous.
- Parce que l'unité de la République n'est pas l'adversaire de la diversité ;
- Parce que le socle commun des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité est suffisamment fort et solide pour nous permettre de vivre nos différences, comme l'a récemment rappelé M. le Président de la République.
Ensemble nous bâtirons cette République territoriale, au sein de laquelle l'outre-mer français constitue un extraordinaire atout, une chance inestimable et, pour nous tous, une immense fierté !
En vous souhaitant un agréable séjour dans la capitale, je veux vous renouveler mes remerciements, pour votre présence aussi amicale que chaleureuse et vous assurer de mes sentiments fraternels.
Merci de votre attention. (Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2005)
Monsieur le sénateur Simon LOUECKHOTE, cher collègue et Président de l'intergroupe parlementaire de l'Outre-mer,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les maires et élus d'outre-mer,
Chers Amis,
Je tiens à vous dire le plaisir qui est le mien de vous accueillir à la présidence du Sénat, à l'occasion du 88ème Congrès des Maires de France.
Je souhaite à toutes et à tous la plus cordiale et chaleureuse bienvenue, ici au Sénat de la République, la maison des collectivités locales, de métropole et d'outre-mer, votre Maison.
Je voudrais également remercier Monsieur François BAROIN, votre ministre, qui nous honore de sa sympathique présence à l'occasion de cette rencontre familiale et conviviale.
C'est l'occasion pour moi de lui témoigner mon affectueuse sympathie.
C'est aussi l'occasion pour moi d'avoir une pensée émue pour toutes les familles endeuillées de Martinique. Je veux leur assurer, une nouvelle fois, de la solidarité et du soutien du Sénat, représentant des collectivités territoriales de la République.
Mesdames et messieurs, ce qui nous réunit, au-delà de nos différences et des fuseaux horaires, c'est la République, à laquelle nous appartenons tous, de Papeete à Nouméa, de Wallis-et-Futuna à Saint-Pierre-et-Miquelon, des Antilles à la Réunion en passant par la Guyane et Mayotte.
Je suis donc fier de célébrer, ce soir, celles et ceux qui, par leur courage, leur abnégation et leur dévouement, font battre le c?ur de la démocratie locale, à laquelle nos concitoyens sont particulièrement attachés.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière et, c'est un plus, un bonus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je veux, une nouvelle fois, vous dire à vous les « hussards de la République » ma reconnaissance, toute ma reconnaissance. Vous incarnez, au quotidien, la proximité, la solidarité et le lien social, au plus près des besoins de vos concitoyens. Vous contribuez, par votre action quotidienne, à préserver, vaille que vaille, coûte que coûte, notre pacte républicain.
J'ai pu le mesurer pleinement lors de mes différents déplacements dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est la raison pour laquelle, je me suis battu pour inscrire dans le marbre de notre loi fondamentale des principes protecteurs des collectivités territoriales.
C'est ainsi que la reconnaissance du droit à la différence statutaire, librement consentie, constitue, à mon sens, une étape fondamentale pour l'outre-mer au sein de notre République dont « l'organisation » est désormais décentralisée.
Cet ancrage renforcé représente, à l'évidence, une chance historique pour l'outre-mer en lui permettant de construire un avenir serein et d'offrir aux jeunes générations une ligne d'horizon dégagée.
Je compte sur vous pour prendre votre destin en main, au c?ur d'une France diverse, plurielle et solidaire, pour faire vivre ce véritable trait d'union entre l'outre-mer et la métropole : je veux parler, vous l'avez compris, de la République, de notre République, notre mère à tous.
- Parce que l'unité de la République n'est pas l'adversaire de la diversité ;
- Parce que le socle commun des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité est suffisamment fort et solide pour nous permettre de vivre nos différences, comme l'a récemment rappelé M. le Président de la République.
Ensemble nous bâtirons cette République territoriale, au sein de laquelle l'outre-mer français constitue un extraordinaire atout, une chance inestimable et, pour nous tous, une immense fierté !
En vous souhaitant un agréable séjour dans la capitale, je veux vous renouveler mes remerciements, pour votre présence aussi amicale que chaleureuse et vous assurer de mes sentiments fraternels.
Merci de votre attention. (Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2005)