Déclaration de M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, sur la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales, le blanchiment d'argent, les paradis fiscaux et le renforcement des dispositifs concernant la transparence sur le patrimoine et les revenus des élus et responsables publics, à Paris le 11 avril 2013.

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Circonstance : Entretien du Premier ministre avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat et les présidents de groupes parlementaires, à Paris le 11 avril 2013

Texte intégral

Notre pays est engagé dans un effort sans précédent de redressement. Redressement pour la croissance et pour l'emploi. Oui, cela demande des efforts et ces efforts doivent être justes et partagés. Il n'est pas acceptable que certains s'exonèrent de cet effort. C'est pourquoi le gouvernement a préparé, à la demande du président de la République, un arsenal de mesures qui repose sur trois piliers. Le premier c'est une lutte contre la fraude fiscale, contre le blanchiment d'argent, contre l'évasion fiscale, la délinquance financière. Et le deuxième, c'est une offensive contre les paradis fiscaux, contre les comptes détenus à l'étranger sans contrôle, dans l'illégalité, en dehors de toute fiscalité. Et par ailleurs, l'exigence de transparence de nos concitoyens est très grande. C'est pourquoi il faut renforcer les dispositifs concernant la transparence sur le patrimoine et les revenus des élus et des responsables publics. Aujourd'hui, j'ai rencontré le président du Sénat puis de l'Assemblée nationale et tous les présidents des groupes parlementaires des deux chambres. Qu'ils soient de la majorité ou qu'ils soient de l'opposition, chacun a conscience du défi qu'il nous faut relever collectivement. Mais il y a des divergences et c'est parfaitement légitime en démocratie. Mais j'ai confiance. Je suis convaincu que les parlementaires sauront trouver les bonnes réponses à la hauteur des enjeux, c'est-à-dire tout faire pour retrouver la confiance parce que ce qui est en cause, c'est le pacte républicain. Et ma conviction, c'est qu'il y aura eu un avant et qu'il y aura un après. Je vous remercie.
Source http://www.gouvernement.fr, le 12 avril 2013