Interview de M. Jean-Pierre Chevènement, député PS, à France-Inter le 10 avril 1992, sur le traité de Maastricht, le PS, la gauche et la suspension des essais nucléaires.

Prononcé le

Média : Emission Objections - France Inter

Résumé

Sujets abordés<br>- Traité de Maastricht : commentaires sur sa signification et son contenu (traité "très frileux", qui peut être amendé et renégocié) et souhait d'un grand débat et d'un recours au référendum pour sa ratification. Critique de l'union économique et monétaire (conviction que son application entraînera des politiques de rigueur prolongée avec risque de chômage de masse et qu'il faudra dénationaliser la Banque de France-souhait que les Etats gardent une marge en matière de déficit budgétaire-critique de la monnaie unique et préférence pour un système monétaire avec parités fixes, conviction qu'il y aura un débat parlementaire avant passage à la monnaie unique), du droit de vote des étrangers communautaires (atteinte au principe de la citoyenneté attachée à la nationalité, refus de la "citoyenneté à plusieurs vitesses") et de la politique étrangère et de sécurité commune (risque de sujetion à l'Allemagne et aux Etats-Unis). PS : Commentaires sur les désaccords de M. Chevènement avec M. Mitterrand (refus de "La théologie européiste") et la direction du PS (identification de deux gauches, l'une libérale, l'autre "citoyenne" pouvant former deux partis au sein du PS-opposition au projet de suppression des courants avancé par M. Fabius ainsi qu'à un éventuel congrès anticipé). Commentaires sur la suspension des essais nucléaires.-25 VUES