Interview de M. Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, à TF1 le 1er décembre 1991, sur les projets d'union européenne soumis au conseil européen de Maastricht, sur l'extrême droite et sur les institutions.

Prononcé le 1er décembre 1991

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Média : Site web TF1 - Le Monde - Télévision - TF1

Résumé

Sujets abordés.<br>- Les enjeux de Maastricht : l'union économique et monétaire (refus d'un réexamen devant les parlements avant passage à la monnaie unique sauf pour la Grande-Bretagne)-l'union politique européenne (déception sur son contenu, souhait de décisions à la majorité qualifiée en matière de politique étrangère commune)-les institutions (nécessité d'une contrepartie politique et démocratique à la création d'une banque centrale européenne indépendante, souhait d'une extension de la majorité qualifiée)-commentaires sur l'intérêt du marché unique, sur les bienfaits de l'Europe depuis 1945 et sur la commission-souhait d'un grand débat sur l'Europe en France.<br>- Vie politique : les raisons de la montée de l'extrême droite en Europe (mort des idéologies, montée des individualismes)-la réforme du mode de scrutin pour les législatives (préférence pour la proportionnelle) et la réforme des institutions (position favorable au maintien du septennat, à un usage limité de l'article 49, à l'accroissement des pouvoirs du Parlement et au secours individuel en excès d'inconstitutionnalité)-les perspectives politiques de M. Delors.<br>- Vie internationale : la situation au Cambodge-la position du RPR favorable à l'ouverture de la CEE aux pays de l'Est (position défavorable à une adhésion immédiate, rappel des contrats d'association conclus avec certains d'entre eux) et l'action de la CEE dans le conflit yougoslave.<br>- Commentaires sur la situation économique de la France ("les meilleurs résultats en termes de stabilité monétaire et de compétitivité de tout le monde occidental").- 27 VUES