Discours de M. Guy Georges, secrétaire général du SNI-PEGC, au congrès du SNI, Toulouse le 8 juillet 1981

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Circonstance : Congrès du SNI-PEGC à Toulouse du 8 au 12 juillet 1981

Média : Actualité de Paris - FRA - L'école libératrice - PARIS

Résumé

Situation politique : espoir face au changement de majorité, nombreux adhérents du SNI-PEGC élus à l'Assemblée nationale. Rappel de l'action passée et des principales revendications. Outre l'action sur-le-plan international pour la paix et les droits de l'homme, trois objectifs pour le SNI-PEGC : réaliser l'école fondementale ( de la maternelle à la 3ème ), la formation professionnelle et l'éducation permanente pour tous, avec la défense de la laicité au-plan institutionnel : abrogation des lois antilaiques, risques de la décentralisation, éthique laique, nécéssité d'un seul grand service public national et laique d'éducation.<br>- Réorganisation du service public d'éducation : approbation du regroupement des écoles et universités sous un même ministère, qui devrait inclure les services de santé scolaire ( action pour la défense de la Mutualité Accidents Elèves, MAE )-rejet de l'organisation scolaire comme système de sélection : suppression de l'orientation précoce à l'entrée en 6ème , demande de moyens spécialisés pour l'intégration des handicapés à l'école, rejet de la théorie de l'échec scolaire et des accusations des pédiatres contre l'école, nécessité d'adapterl'enseignement aux enfants et non l'inverse, demande d'une formation unique en quatre ans des instituteurs et PEGC ( contre le SNES voulant unifier l'enseignement au-niveau du second degré, de la 6ème à la terminale ). Affirmation de la nécessaire indépendance entre syndicalisme et politique, le syndicat ne devant être ni une composante de la majorité présidentielle, ni le relais d'un parti.- 10 VUES