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© Fayez Nureldine/AFP

COP16 contre la désertification : les États ne parviennent pas à un accord

Temps de lecture  3 minutes

Par : La Rédaction

"Notre terre. Notre avenir." Tel était le thème de la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, qui s'est tenue du 2 au 14 décembre 2024 en Arabie saoudite. Elle a réuni 196 pays ainsi que l’Union européenne, mais les négociateurs ne sont pas parvenus à trouver un accord.

La Conférence des Nations unies à Riyad (Arabie saoudite) a été l'occasion pour les dirigeants des gouvernements, des organisations internationales, du secteur privé et de la société civile de se réunir afin de tracer la voie à suivre vers un avenir durable en matière de meilleure utilisation des terres. Les sécheresses coûtent en effet au monde environ "300 milliards de dollars par an" selon l’Organisation des Nations unies (ONU), qui précise que cinq milliards de personnes vivront dans des zones arides d'ici 2100. 

Cependant, après deux semaines de pourparlers, la Conférence s’est achevée sans parvenir à un accord sur la lutte contre la sécheresse. Le communiqué de presse publié le 14 décembre 2024 affirme toutefois que les pays ont réalisé des progrès en jetant les bases d’un futur régime mondial de lutte contre la sécheresse, avec l’intention de finaliser ces avancées lors de la COP17 qui se déroulera en Mongolie en 2026.

La Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification (CNULCD) estime qu’au moins "2 600 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées" et pour mettre en place les mesures adéquates afin de mieux combattre la sécheresse. 

Le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro de 1992

La Convention sur la désertification est moins connue que les Conventions sur le climat et sur la biodiversité, alors que ces trois textes ont été adoptés au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. 

Ce texte sur la désertification a été, en 1992, accordé aux États africains qui ne se retrouvaient pas dans les préoccupations sur le changement climatique et sur la destruction de la nature. Il s’agissait alors d'insérer dans l’agenda mondial l’avancée des déserts et les pertes de terres agricoles qui entraînent, pour l’Afrique notamment, une insécurité alimentaire croissante.