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Après la canicule du mois d'août 2003, le Sénat a diligenté une commission pour en étudier les effets. Ce rapport démontre que cette canicule est un phénomène climatique inédit qui s'inscrit dans un processus de réchauffement de la planète et dont les conséquences ont été variables et limitées sur l'économie et l'environnement (présentation des problèmes rencontrés par l'agriculture, le secteur énergétique, la forêt). En revanche, il souligne que les conséquences de cette canicule ont été importantes au plan humain (très forte surmortalité de personnes vulnérables, notamment de personnes âgées), mettant en évidence une réponse décalée de la société française et des pouvoirs publics face à cette catastrophe sanitaire, malgré une mobilisation très importante des acteurs publics et privés concernés : pouvoirs publics impréparés, système d'alerte et de gestion de crise inadaptés au phénomène caniculaire, cloisonnements administratifs entre les différents acteurs de terrain...). Il tente de tirer les leçons de cette crise et émet douze propositions : nécessité de préparer la population et les professionnels aux risques climatiques, renforcement de la coordination entre les acteurs du système sanitaire et social et clarification des responsabilités, identification des personnes fragiles, révision du système médical, développement des structures d'accueil des personnes âgées. En annexe sont présentés les comptes-rendus des auditions effectuées par la Mission d'information.
- Autre titre : Annexe au procès-verbal de la séance du 3 février 2004
- Type de document : Rapport parlementaire
- Pagination : 405 pages
- Édité par : Sénat
- Collection : Les Rapports du Sénat
- Numéro dans la série : 195