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Le présent rapport propose un état des lieux de la mise en application de la loi du 24 janvier 2012 relative à l'établissement public Voies navigables de France (VNF). Il rappelle que cette loi n'est entrée en vigueur pour l'essentiel que le 1er janvier 2013 tandis que la période transitoire prévue pour nombre de ses dispositions n'est pas encore achevée à cette date. Si la loi comportait de nombreuses dispositions relatives à l'intégration des professionnels de la voie d'eau et à la modification du statut de l'établissement (évolution d'un statut d'établissement public industriel et commercial - EPIC - vers un établissement public administratif - EPA), elle avait également pour objet, selon le rapport, de conforter et d'élargir les missions de VNF dans le but de l'ancrer dans sa vocation de gestionnaire du fluvial, mais aussi de voir émerger des remèdes à la précarité financière de l'établissement.
SYNTHÈSE
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
AVANT-PROPOS
CHAPITRE I : L'AMBITION FLUVIALE DE LA FRANCE, UN SERPENT DE MER EN VOIE D`ÉMERGENCE ?
I. LE « DÉFICIT FLUVIAL » DE LA FRANCE
A. LE FLUVIAL EN FRANCE, UN MODE DE TRANSPORT ENCORE MINEUR
B. UNE INFRASTRUCTURE EN PÉRIL ?
1. Des voies navigables aux capacités inégales mais trop limitées pour offrir les conditions économiques nécessaires au transport fluvial
2. Un réseau segmenté qui est un lourd handicap
3. Un réseau porteur d'enjeux patrimoniaux importants qu'il faut mieux satisfaire
4. Un réseau en mauvais état
C. LE TRANSPORT FLUVIAL, UN SYSTÈME COMPLEXE DONT LES ACTEURS DOIVENT ÊTRE CONFORTÉS ET ENTRER EN SYNERGIE
1. Une cale française sous tensions
2. Des synergies à développer
II. LA POLITIQUE FLUVIALE : UN ÉTERNEL PAS DE DEUX ?
A. DES INVESTISSEMENTS À LA RENTABILITÉ MARCHANDE HASARDEUSE MAIS AU POTENTIEL DE RETOUR NON-MARCHAND CONSIDÉRABLE, UNE SITUATION TYPIQUE DES BIENS PUBLICS
1. Les possibilités de valorisation marchande de l'infrastructure fluviale sont incertaines
2. Une forte rentabilité collective
B. DES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES QUI DOIVENT ÊTRE CLARIFIÉES ET RESTER AMBITIEUSES
1. Le fluvial au service du développement durable, entre ambitions et hésitations
2. Lever les incertitudes sur le programme d'investissement de VNF, engagement fort de la réforme
3. Réaliser enfin le projet de canal Seine Nord Europe
CHAPITRE II : VNF, ACTEUR OU AGENT ?
I. UNE AUTONOMIE FICTIVE
A. L'ATTRIBUTION DE LA QUALITÉ D'ÉTABLISSEMENT PUBLIC ADMINISTRATIF À VNF N'EST PAS CRITIQUABLE EN SON PRINCIPE
1. Un choix d'autonomie justifié
2. Un habit administratif convenant mieux à VNF que le costume industriel et commercial
B. UNE AUTONOMIE CORSETÉE AU RISQUE D'UNE PERTE DE RAISON D'ÊTRE DE SON STATUT
1. Une tutelle foisonnante
2. Un état de minorité financière
3. Des risques : entre contournement et rupture d'engagements
II. L'ÉMERGENCE DIFFICILE D'UNE COMMUNAUTÉ DES PERSONNELS DE LA VOIE D'EAU
A. UNE ACTIVITÉ RÈGLEMENTAIRE FOURNIE MAIS QUELQUE PEU RÉDUCTRICE AU REGARD DE LA LOI
1. Une activité réglementaire nourrie couvrant les différents domaines des relations sociales au sein de l'établissement mais qui doit être complétée
2. Un positionnement des personnels de la voie d'eau sous l'autorité du directeur général de VNF interprété de façon quelque peu réductrice
3. De très fortes limites pratiques
B. UNE « COMMUNAUTÉ DES PERSONNELS DE LA VOIE D'EAU » QUI TARDE À ÉMERGER
1. Combler les différences concrètes de situation ne sera pas gratuit
2. Stabiliser une architecture de la représentation du personnel qui semble peu soutenable
III. VNF, UNUS EX PLURIBUS
A. VNF N'A PAS REÇU LA PROPRIÉTÉ DU DOMAINE FLUVIAL QUI LUI EST CONFIÉ
B. VNF NE GÈRE QU'UNE PARTIE DU DOMAINE FLUVIAL
C. LES COLLECTIVITÉS LOCALES SONT UN ACTEUR ESSENTIEL AUX ÉQUILIBRES DU DOMAINE FLUVIAL
D. UNE RÉORGANISATION DE LA POLICE DE L'EAU QUI PEUT POSER QUELQUES PROBLÈMES
CHAPITRE III : REPLACER VNF SUR UNE TRAJECTOIRE FINANCIÈRE SOUTENABLE
I. POUR UNE RÉELLE AMÉLIORATION DE LA COMBINAISON PRODUCTIVE DE VNF
A. EXPLORER LES PISTES DES GAINS D'EFFICACITÉ DES PERSONNELS PLUTÔT QU'APPLIQUER UNE GESTION COMPTABLE DES EFFECTIFS
1. La mise en œuvre de la loi a permis de mieux mesurer les composantes des coûts budgétaires des services rendus par VNF et de situer le niveau relatif des coûts salariaux que les évolutions du plafond d'emplois ne paraissent pas avoir impactés
B. SECURISER LE PLAN D'INVESTISSEMENT DE VNF
1. Mieux programmer les investissements nécessaires à la relance du transport fluvial
2. Donner à VNF les moyens de réaliser un plan d'investissement adapté aux choix stratégiques affichés
II. UN ÉTAT DE VULNÉRABILITÉ FINANCIÈRE
A. UNE AUTONOMIE FINANCIÈRE DES PLUS RESTREINTES
1. Une structure de financement éloquente
2. Les effets pervers de l'absence de capacité d'endettement propre
B. DES RESSOURCES « EXOGÈNES » PRÉCAIRES EXPOSÉES À DES ARBITRAGES INCERTAINS.
1. Une faible dynamique d'ensemble
2. Des subventions de l'État incertaines
3. La taxe hydraulique, une taxe en péril ?
4. Les cofinancements jouent un rôle important qu'il ne faut pas décourager
C. UNE MAXIMISATION DES RESSOURCES PROPRES PROBLÉMATIQUE
1. Des péages structurellement contraints
2. Des ressources domaniales étiques
3. Un élargissement de l'objet social de VNF supposé diversifier ses ressources qui doit faire la preuve de son utilité
EXAMEN EN COMMISSION
LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
- Autre titre : Voies navigables de France : un canal d'avenir au service du développement durable
- Type de document : Rapport parlementaire
- Pagination : 132 pages
- Édité par : Sénat
- Collection : Les Rapports du Sénat
- Numéro dans la série : 724