Texte intégral
Monsieur le Maire,
Monsieur le Président,
Cher Jean-Luc,
Mesdames, Messieurs,
J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui la campagne de prévention des accidents en montagne l'hiver pour la saison 2005-2006.
Prévenir les accidents liés aux pratiques sportives fait partie des missions du Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative (MJSVA). Dans ce cadre, mon Ministère participe à plusieurs campagnes importantes concernant les risques de la mer, les loisirs nautiques, le port du casque? Il co-pilote avec le Ministère de l'intérieur, dont je salue le représentant, depuis 10 ans, les campagnes de prévention des accidents en montagne, été comme hiver, avec de nombreux partenaires institutionnels et privés présents à mes côtés.
Je suis heureux d'être, aux côtés de Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente, parrain de cette campagne et représentant de la Fédération Française de Ski.
Merci Jean-Luc pour votre présence? Elle ne m'étonne pas. Vous êtes un sportif engagé pour la sécurité en montagne. Vous aviez déjà parrainé la campagne intitulée « mettez un casque à vos enfants ».
Aujourd'hui « les pistes de ski » sont aménagées et sécurisées pour le confort du skieur « consommateur ». Elles sont des espaces normalisés (agréés par AFNOR). Elles font l'objet d'aménagements de plus en plus sophistiqués. Je pense, notamment, à l'enneigement de culture, au nivellement des terrains, au damage et à l'installation de signalétique.
Rappelons que la France a la chance de détenir le plus grand domaine skiable d'Europe, avec 28% de l'ensemble des domaines de l'Arc Alpin. La desserte est effectuée par près de 4 000 remontées mécaniques, dont la distance cumulée atteint 2 790 km. La population des pratiquants des sports de glisse sur neige est estimée à 7,6 millions de personnes. A cette échelle, on peut réellement parler de sport de masse.
Pour ces pratiquants, « skier » rime avec « liberté », et « plaisir » avec « évasion »?
Souvent, notamment pour les plus jeunes, skier se confond avec la « recherche de sensations fortes »? et parfois avec des « prises de risques ».
Conscient de cette « culture-ski », les pouvoirs publics et les professionnels de la montagne ont su s'organiser. Nous avons, en France, des services de secours dont le professionnalisme est incontestable. Pisteurs-secouristes, gendarmerie, CRS, tous formés aux métiers de la montagne, méritent notre soutien et notre reconnaissance.
L'enquête sur l'accidentologie menée par le Système national d'observation de la sécurité en montagne (SNOSM) montre que les interventions des secours sur les pistes restent nombreuses.
Le nombre de personnes évacuées, sur les pistes ou hors-pistes, par ces services spécialisés lors des diverses pratiques de glisse sur neige, a été de 51 325 personnes entre le 1er décembre 2004 et le 31 mai 2005. On constate, ainsi, une baisse des interventions sur les pistes (-8%). 29 personnes sont décédées de façon traumatique (contre 38 lors de la saison antérieure), dont 21 en hors piste. C'est une évolution intéressante mais nous devons rester vigilants. Notre mobilisation doit être constante.
Les chiffres du SNOSM montrent que le nombre de personnes évacuées reste globalement stable au fil des ans et que les accidents résultent, pour près de 95 % d'entre eux, du fait même de la victime, à savoir une perte d'équilibre et une chute.
Une intervention des secours est effectuée tous les 11 851 passages aux remontées mécaniques, ce qui révèle une relative stabilité par rapport aux saisons précédentes (1 intervention tous les 11 113 passages lors de la saison 2003-2004).
Le ski de piste peut être considéré comme étant globalement une activité « sûre ».
A titre d'information, nous relevons sur pistes un taux de décès accidentel particulièrement faible : 0,01 pour cent victimes, 4 cas étant imputables à des collisions contre obstacles pendant les heures d'exploitations. Ce taux s'élève à 2,86% pour les pratiques hors des pistes, là où les risques liés à l'activité s'additionnent à ceux de la haute montagne, je pense notamment aux avalanches.
A titre de comparaison, ce ratio est de 6,13 pour 100 victimes sur les routes, selon le rapport sur la sécurité routière.
Depuis de nombreuses années, les différents acteurs du monde de la glisse sur neige s'impliquent dans des actions de prévention, et portent un effort volontariste dans leurs domaines de compétences : sur les matériels (skis, fixations, casques, lunettes, gants,?.), sur les aménagements (tracés des pistes, croisements, entretien de la neige, protection des obstacles, neige de culture, amélioration de la sécurité et du confort des remontées mécaniques, signalisation sur les pistes,?).
De nombreuses normes AFNOR concernent, d'ailleurs, ces matériels et ces installations, ainsi que les pistes de ski alpin et de ski de fond.
En complément de ces démarches encourageantes, il convient également d'agir sur les comportements, de changer les esprits. La meilleure prévention des risques se trouve, en effet, dans la responsabilité personnelle des pratiquants eux-même. Il faut que chacun se sente personnellement responsable de lui-même, de ceux qui l'entourent, des conditions de sa pratique. C'est le sens de notre campagne.
La Fédération Internationale de Ski codifie, depuis 1967, une charte de 10 règles de bonne conduite, à laquelle participe la Fédération Française de ski.
Pour répondre à cette logique, vous trouverez dans vos dossiers de presse un petit dépliant sur les règles élémentaires de sécurité. J'aurais le plaisir de le distribuer moi-même tout à l'heure sur les quais de la gare de Lyon, aux voyageurs en partance pour les stations de ski.
Pour cette campagne 2005/2006, nous avons choisi de promouvoir deux messages essentiels :
Le 1er message :"Maîtrisez votre vitesse" : parce que la maîtrise de la vitesse est un élément crucial pour sa propre sécurité et celle des autres.
Quant au second message :"Attention aux skieurs en aval" : parce qu'il s'agit d'un conseil également déterminant pour skier en toute quiétude.
Mesdames, messieurs, vous l'aurez compris, cette campagne s'adresse, principalement aux skieurs sur pistes ouvertes et balisées. Mais que les choses soient claires, ces conseils concernent tous les pratiquants y compris les skieurs adeptes du hors piste.
Je conseille vivement à ces derniers de pratiquer le plus souvent possible leur passion, en étant encadrés par des professionnels ou dans le cadre de structures associatives capables de leur apprendre à connaître, comprendre et maîtriser le mieux possible cet environnement particulièrement risqué.
Pour mieux connaître l'incidence de nos campagnes, le MJSVA a effectué un post-test, portant sur les deux campagnes antérieures :
60% des personnes interrogées considèrent que la pratique du ski présente des risques. Les principaux risques identifiés concernent les collisions pour 66%, la vitesse excessive pour 43%, et les risques de chutes pour 30% d'entre elles. La campagne est donc bien en phase avec la sensibilité des pratiquants des sports de glisse.
60% des personnes interrogées ont repéré les affiches et les messages, et près de la moitié sont en mesure d'en restituer le contenu.
30% des personnes interrogées déclarent avoir changé leur comportement, et 48% des personnes, ayant des enfants, déclarent que ceux-ci ont modifié leur comportement sur les pistes. Ces campagnes ont donc un impact positif.
Les deux messages choisis ne sont, bien sûr, pas les seules recommandations et réflexes de bon sens pouvant être prodiguées. En effet, il existe de nombreux conseils, dont beaucoup ne sont pas propres aux activités de glisse sur neige. Cependant, il est primordial de ne pas diluer la prévention dans un nombre trop important de messages.
Se préparer physiquement, adapter son matériel (fixations?), respecter la signalisation, ou encore prévenir les effets d'une collision par le port du casque, notamment pour les plus jeunes, sont des messages universels.
A titre d'anecdote, il me semble intéressant de souligner que les campagnes de prévention, en Suisse et en Autriche par exemple, ont approximativement ciblées le même type de messages, parfois sous forme de question : « est-ce que tout est sous votre contrôle ? » ou parfois de manière plus triviale : « quant on a un cerveau?, on met un casque ! ».
La campagne actuelle s'inscrit dans un projet de pluri-annualité ayant pour objectif l'équipement, dans deux ans, de l'ensemble du domaine skiable.
Cette saison, près de 90 stations seront équipées de 664 panneaux qui impacteront 70 millions de passages aux remontées mécaniques. Il est important de rappeler que le choix des stations partenaires se fait sur la base du volontariat de ces dernières.
20 000 affichettes, relayées par les partenaires de la campagne, seront distribuées sur des points stratégiques des stations (Offices du tourisme, Syndicats des guides, écoles de ski, gendarmeries, centres UCPA, magasins de sport?).
Cette campagne nationale est très largement relayée dans les stations de montagne. Cette dynamique de prévention est aussi accompagnée d'initiatives locales très complémentaires. L'hiver 2004-2005 a été particulièrement fructueux en réalisations de ce genre. A titre d'exemple, pardon de ne pas être exhaustif, je peux vous citer :
- Ces quelques stations qui ont sensibilisé les skieurs à la sécurité sur les pistes en récompensant avec des séjours gratuits les pratiquants pris « en flagrant délit de bonne conduite ».
- Ces autres stations qui ont mis en oeuvre des ateliers de mesure de vitesse sur des pistes spécialement aménagées.
- Ou ces campagnes locales comme « Sans casque?t'assures pas ! » par le conseil Général de Haute-Savoie, « Glisse pas perso », par l'association Prévention MAIF, ou encore « Glisse pas perso ado », une campagne dans les Alpes du Sud.
Cette stratégie préventive ambitieuse est mise en ?uvre sur de plus en plus de sites et par des acteurs de plus en plus nombreux. Elle porte ses fruits et elle est devenue un élément fondateur pour un développement durable de notre industrie de la neige.
Je vous remercie.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 3 janvier 2006
Monsieur le Président,
Cher Jean-Luc,
Mesdames, Messieurs,
J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui la campagne de prévention des accidents en montagne l'hiver pour la saison 2005-2006.
Prévenir les accidents liés aux pratiques sportives fait partie des missions du Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative (MJSVA). Dans ce cadre, mon Ministère participe à plusieurs campagnes importantes concernant les risques de la mer, les loisirs nautiques, le port du casque? Il co-pilote avec le Ministère de l'intérieur, dont je salue le représentant, depuis 10 ans, les campagnes de prévention des accidents en montagne, été comme hiver, avec de nombreux partenaires institutionnels et privés présents à mes côtés.
Je suis heureux d'être, aux côtés de Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente, parrain de cette campagne et représentant de la Fédération Française de Ski.
Merci Jean-Luc pour votre présence? Elle ne m'étonne pas. Vous êtes un sportif engagé pour la sécurité en montagne. Vous aviez déjà parrainé la campagne intitulée « mettez un casque à vos enfants ».
Aujourd'hui « les pistes de ski » sont aménagées et sécurisées pour le confort du skieur « consommateur ». Elles sont des espaces normalisés (agréés par AFNOR). Elles font l'objet d'aménagements de plus en plus sophistiqués. Je pense, notamment, à l'enneigement de culture, au nivellement des terrains, au damage et à l'installation de signalétique.
Rappelons que la France a la chance de détenir le plus grand domaine skiable d'Europe, avec 28% de l'ensemble des domaines de l'Arc Alpin. La desserte est effectuée par près de 4 000 remontées mécaniques, dont la distance cumulée atteint 2 790 km. La population des pratiquants des sports de glisse sur neige est estimée à 7,6 millions de personnes. A cette échelle, on peut réellement parler de sport de masse.
Pour ces pratiquants, « skier » rime avec « liberté », et « plaisir » avec « évasion »?
Souvent, notamment pour les plus jeunes, skier se confond avec la « recherche de sensations fortes »? et parfois avec des « prises de risques ».
Conscient de cette « culture-ski », les pouvoirs publics et les professionnels de la montagne ont su s'organiser. Nous avons, en France, des services de secours dont le professionnalisme est incontestable. Pisteurs-secouristes, gendarmerie, CRS, tous formés aux métiers de la montagne, méritent notre soutien et notre reconnaissance.
L'enquête sur l'accidentologie menée par le Système national d'observation de la sécurité en montagne (SNOSM) montre que les interventions des secours sur les pistes restent nombreuses.
Le nombre de personnes évacuées, sur les pistes ou hors-pistes, par ces services spécialisés lors des diverses pratiques de glisse sur neige, a été de 51 325 personnes entre le 1er décembre 2004 et le 31 mai 2005. On constate, ainsi, une baisse des interventions sur les pistes (-8%). 29 personnes sont décédées de façon traumatique (contre 38 lors de la saison antérieure), dont 21 en hors piste. C'est une évolution intéressante mais nous devons rester vigilants. Notre mobilisation doit être constante.
Les chiffres du SNOSM montrent que le nombre de personnes évacuées reste globalement stable au fil des ans et que les accidents résultent, pour près de 95 % d'entre eux, du fait même de la victime, à savoir une perte d'équilibre et une chute.
Une intervention des secours est effectuée tous les 11 851 passages aux remontées mécaniques, ce qui révèle une relative stabilité par rapport aux saisons précédentes (1 intervention tous les 11 113 passages lors de la saison 2003-2004).
Le ski de piste peut être considéré comme étant globalement une activité « sûre ».
A titre d'information, nous relevons sur pistes un taux de décès accidentel particulièrement faible : 0,01 pour cent victimes, 4 cas étant imputables à des collisions contre obstacles pendant les heures d'exploitations. Ce taux s'élève à 2,86% pour les pratiques hors des pistes, là où les risques liés à l'activité s'additionnent à ceux de la haute montagne, je pense notamment aux avalanches.
A titre de comparaison, ce ratio est de 6,13 pour 100 victimes sur les routes, selon le rapport sur la sécurité routière.
Depuis de nombreuses années, les différents acteurs du monde de la glisse sur neige s'impliquent dans des actions de prévention, et portent un effort volontariste dans leurs domaines de compétences : sur les matériels (skis, fixations, casques, lunettes, gants,?.), sur les aménagements (tracés des pistes, croisements, entretien de la neige, protection des obstacles, neige de culture, amélioration de la sécurité et du confort des remontées mécaniques, signalisation sur les pistes,?).
De nombreuses normes AFNOR concernent, d'ailleurs, ces matériels et ces installations, ainsi que les pistes de ski alpin et de ski de fond.
En complément de ces démarches encourageantes, il convient également d'agir sur les comportements, de changer les esprits. La meilleure prévention des risques se trouve, en effet, dans la responsabilité personnelle des pratiquants eux-même. Il faut que chacun se sente personnellement responsable de lui-même, de ceux qui l'entourent, des conditions de sa pratique. C'est le sens de notre campagne.
La Fédération Internationale de Ski codifie, depuis 1967, une charte de 10 règles de bonne conduite, à laquelle participe la Fédération Française de ski.
Pour répondre à cette logique, vous trouverez dans vos dossiers de presse un petit dépliant sur les règles élémentaires de sécurité. J'aurais le plaisir de le distribuer moi-même tout à l'heure sur les quais de la gare de Lyon, aux voyageurs en partance pour les stations de ski.
Pour cette campagne 2005/2006, nous avons choisi de promouvoir deux messages essentiels :
Le 1er message :"Maîtrisez votre vitesse" : parce que la maîtrise de la vitesse est un élément crucial pour sa propre sécurité et celle des autres.
Quant au second message :"Attention aux skieurs en aval" : parce qu'il s'agit d'un conseil également déterminant pour skier en toute quiétude.
Mesdames, messieurs, vous l'aurez compris, cette campagne s'adresse, principalement aux skieurs sur pistes ouvertes et balisées. Mais que les choses soient claires, ces conseils concernent tous les pratiquants y compris les skieurs adeptes du hors piste.
Je conseille vivement à ces derniers de pratiquer le plus souvent possible leur passion, en étant encadrés par des professionnels ou dans le cadre de structures associatives capables de leur apprendre à connaître, comprendre et maîtriser le mieux possible cet environnement particulièrement risqué.
Pour mieux connaître l'incidence de nos campagnes, le MJSVA a effectué un post-test, portant sur les deux campagnes antérieures :
60% des personnes interrogées considèrent que la pratique du ski présente des risques. Les principaux risques identifiés concernent les collisions pour 66%, la vitesse excessive pour 43%, et les risques de chutes pour 30% d'entre elles. La campagne est donc bien en phase avec la sensibilité des pratiquants des sports de glisse.
60% des personnes interrogées ont repéré les affiches et les messages, et près de la moitié sont en mesure d'en restituer le contenu.
30% des personnes interrogées déclarent avoir changé leur comportement, et 48% des personnes, ayant des enfants, déclarent que ceux-ci ont modifié leur comportement sur les pistes. Ces campagnes ont donc un impact positif.
Les deux messages choisis ne sont, bien sûr, pas les seules recommandations et réflexes de bon sens pouvant être prodiguées. En effet, il existe de nombreux conseils, dont beaucoup ne sont pas propres aux activités de glisse sur neige. Cependant, il est primordial de ne pas diluer la prévention dans un nombre trop important de messages.
Se préparer physiquement, adapter son matériel (fixations?), respecter la signalisation, ou encore prévenir les effets d'une collision par le port du casque, notamment pour les plus jeunes, sont des messages universels.
A titre d'anecdote, il me semble intéressant de souligner que les campagnes de prévention, en Suisse et en Autriche par exemple, ont approximativement ciblées le même type de messages, parfois sous forme de question : « est-ce que tout est sous votre contrôle ? » ou parfois de manière plus triviale : « quant on a un cerveau?, on met un casque ! ».
La campagne actuelle s'inscrit dans un projet de pluri-annualité ayant pour objectif l'équipement, dans deux ans, de l'ensemble du domaine skiable.
Cette saison, près de 90 stations seront équipées de 664 panneaux qui impacteront 70 millions de passages aux remontées mécaniques. Il est important de rappeler que le choix des stations partenaires se fait sur la base du volontariat de ces dernières.
20 000 affichettes, relayées par les partenaires de la campagne, seront distribuées sur des points stratégiques des stations (Offices du tourisme, Syndicats des guides, écoles de ski, gendarmeries, centres UCPA, magasins de sport?).
Cette campagne nationale est très largement relayée dans les stations de montagne. Cette dynamique de prévention est aussi accompagnée d'initiatives locales très complémentaires. L'hiver 2004-2005 a été particulièrement fructueux en réalisations de ce genre. A titre d'exemple, pardon de ne pas être exhaustif, je peux vous citer :
- Ces quelques stations qui ont sensibilisé les skieurs à la sécurité sur les pistes en récompensant avec des séjours gratuits les pratiquants pris « en flagrant délit de bonne conduite ».
- Ces autres stations qui ont mis en oeuvre des ateliers de mesure de vitesse sur des pistes spécialement aménagées.
- Ou ces campagnes locales comme « Sans casque?t'assures pas ! » par le conseil Général de Haute-Savoie, « Glisse pas perso », par l'association Prévention MAIF, ou encore « Glisse pas perso ado », une campagne dans les Alpes du Sud.
Cette stratégie préventive ambitieuse est mise en ?uvre sur de plus en plus de sites et par des acteurs de plus en plus nombreux. Elle porte ses fruits et elle est devenue un élément fondateur pour un développement durable de notre industrie de la neige.
Je vous remercie.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 3 janvier 2006