Résumé
Mise en garde au gouvernement après la déclaration de politique générale de M. Rocard, posant la nécessité d'un consensus : sur l'urgence de la modernisation de l'économie et des institutions et services publics pour assurer la compétitivité française au sein du marché intérieur européen-sur les risques d'une remise en cause des libertés de gestion pour les entreprises, notamment concernant le licenciement (inutilité de nouvelles négociations), les prélèvements fiscaux et sociaux face à l'impératif d'investissement et en particulier l'impôt de solidarité sur la fortune (risque de fuite des capitaux dès la mise en oeuvre de la libre circulation, nécessité d'une réforme fiscale d'ensemble incluant une réforme de la fiscalité de l'épargne en France adaptée au cadre européen, cf. Le rapport Lebègue, position réservée sur l'exonération de l'outil de travail), le SMIC (effets nocifs des mesures de hausse hors du cadre de la loi, exigence de rigueur) et l'intéressement, les avantages pour l'emploi des contrats à durée déterminée et de la formation en alternance pour l'insertion des jeunes.<br>- Appréciation positive des décisions du Conseil européen de Hanovre sur la préparation de l'union monétaire-nécessité d'harmonisation des systèmes fiscaux. Le CNPF et la construction européenne : thème des assises du CNPF en décembre 1988, concertation des patronats européens en liaison avec l'UNICE sur la définition d'une politique extérieure de l'Europe et sur une législation du travail fondée non sur l'uniformisation mais sur "l'équivalence" (rejet de conventions collectives européennes).- 34 VUES