Conférence de presse de rentrée de M. François Périgot, président du CNPF, sur "la crise de confiance" engendrée par les conséquences de la crise du Golfe et par les contradictions de la politique gouvernementale vis-à-vis des entreprises, Paris le 25 septembre 1990.

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Résumé

Les points positifs de la politique gouvernementale : le maintien d'"une politique de gestion ferme et rigoureuse" et, pour les entreprises, la baisse de l'impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis, le plafonnement de la taxe professionnelle, l'encouragement aux économies d'énergie et plusieurs mesures du plan emploi, notamment pour les PME. Les points négatifs : le maintien de l'impôt sur les sociétés pour les bénéfices distribués, l'augmentation de la taxation des plus-values et de l'impôt sur la fortune-dans le domaine social, des projets "inopportuns" pénalisant fortement les PME, la réforme de la représentation du personnel, le conseiller du salarié, la remise en cause de l'intéressement, la contribution sociale généralisée ("fausse solution à un vrai problème").<br>- La crise du Golfe et la nouvelle donne internationale : conséquences sur la hausse du prix du pétrole, fléchissement de la croissance, "risque d'effacement de l'Europe"-Volonté des entreprises de "garder la tête froide" et continuer à investir (mais "leur confiance a besoin d'être confortée par des signaux positifs et cohérents")-action du CNPF en direction des marchés d'Europe de l'Est-sommet des patronats européens à Rome en décembre 1990.- 9 VUES