Interview de M. Philippe Marchand, ministre de l'intérieur, à TF1 le 16 juin 1991, sur le décès d'un jeune Beur au cours d'une garde à vue après les violences de Val Fourré à Mantes-la-Jolie, le rôle de la police dans les banlieues, le projet sur la sécurité intérieure et la lutte contre l'immigration clandestine.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Média : Site web TF1 - Le Monde - Télévision - TF1

Résumé

Commentaires sur la situation dans les banlieues après les événements de Mantes-la-Jolie (ouverture d'une information sur le décès d'Aissa Ihich au cours d'une garde à vue, nécessité de mettre "hors d'état de nuire" une minorité de délinquants dont l'activité n'est pas "liée directement au mal des banlieues"), le renforcement de la présence policière (CRS) en banlieue en liaison avec le développement de l'ilôtage (exemple de Marseille), et sur les mesures du plan "Eté chaud" ("C'est du bon Alphonse Allais").<br>- Evocation du malaise de la police et du projet de loi sur la sécurité intérieure visant à clarifier les compétences de la police nationale, des polices municipales et des vigiles des sociétés de gardiennage.<br>- Autres thèmes abordés : le rôle du ministre de l'intérieur, la situation politique (création de l'UPF, les rencontres entre le PCF et le PS), la lutte contre l'immigration clandestine et la politique d'intégration des étrangers en situation régulière, le déficit de la sécurité sociale et les revendications des personnels de santé, les écoutes téléphoniques (moins de 2000, judiciaires et administratives réunies), les interdictions de manifestations à l'encontre des déboutés du droit d'asile et de M. Jean-Marie Le Pen, l'élection de M. Boris Eltsine à la présidence de la fédération de Russie.- 28 VUES