Résumé
Refus de la "tolérance condescendante" en matière idéologique (penser que "tout se vaut")-nécessité de définir un nouveau concept de "résistance active" en comprenant la nature des haines et des intégrismes, en dénonçant les discours haineux et les systèmes destructeurs des droits de l'homme (fascisme, communisme) et en adhérant à la démocratie libérale dans les buts de propager l'humanisme et de "faire accepter par les peuples et les nations la coexistence des antagonismes".<br>- Nécessité de mener une réflexion en droit interne sur la nature des institutions (distinction entre l'Etat légitime et l'Etat légal) et affirmation que ce qui fonde une démocratie est "le statut des minorités" et celui de l'étranger (proposition d'un corps de règles internationales sur le statut de l'étranger)-refus de faire coïncider en droit externe les frontières politiques et les frontières ethniques (souhait d'une réunion internationale pour fixer de nouvelles frontières en Europe)-nécessité de développer l'émancipation du droit par rapport à l'Etat ("ce n'est pas l'Etat qui fait la justice, c'est la justice qui fait l'Etat).<br>- Importance de la mémoire pour lutter contre les violences s'exerçant contre les nations ou produites par les nations : nécessité d'enseigner la pluralité, de reconnaître de nouvelles nations en Europe, de rechercher "ce qu'il y a d'universel en nous"-souhait que chaque nation se souvienne de ce qu'il y a de plus honteux dans son histoire (pour la France exemples des accords de Munich, de la collaboration, de la condamnation du capitaine Dreyfus et de la révocation de l'Edit de Nantes).- 4 VUES