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Outre-mer : l'Arcep évalue la qualité de service mobile

Temps de lecture  2 minutes

Par : La Rédaction

L'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) a publié les résultats de son enquête de mesures de la qualité de service mobile aux Antilles-Guyane, à Mayotte et à La Réunion.

L'enquête 2024 de l'Arcep a porté sur les services mobiles les plus utilisés : navigation web, visionnage de vidéos, téléchargement, appels vocaux et réception de SMS... 

Les résultats publiés le 25 juillet 2024 permettent aux consommateurs ultramarins de comparer les performances des opérateurs, et aux élus locaux de disposer d'un état des lieux sur l’état de la connectivité mobile de leur territoire. 

Les résultats par territoire

Plus de 528 000 mesures ont été réalisées entre janvier et mai 2024 sur les territoires de la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Mayotte et La Réunion, pour dix opérateurs mobiles au total. 

L'enquête montre qu'à Mayotte, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, la qualité de service mobile reste globalement plus faible que pour la majorité du territoire national. À Saint-Barthélemy et Saint-Martin notamment, les performances demeurent faibles s'agissant de la qualité des appels et des usages d'internet.

Pour les autres territoires (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion), l'Arcep ne mentionne pas de faiblesse particulière par rapport au territoire hexagonal pour la couverture 4G . La qualité de service de la technologie 5G est par ailleurs mesurée pour la première fois à La Réunion.

Une nouvelle méthodologie d'enquête

Pour cette enquête annuelle sur la qualité de service des réseaux mobiles, l'Arcep a fait évoluer les indicateurs de débits pour tenir compte des besoins spécifiques des consommateurs. Plutôt que la moyenne des débits descendants mesurés, l'Arcep retient les mesures en fonction de certains seuils :

  • 3 Mbit/s : débit adapté aux usages les moins exigeants de l’internet mobile (navigation Web) ;
  • 8 Mbit/s : débit adapté aux usages les plus courants (visionnage vidéo) ;
  • 30 Mbit/s : débit adapté aux usages les plus exigeants (utilisation d’outils collaboratifs dans un cadre professionnel).

Selon, l'Arcep, "cette approche a également pour bénéfice de ne pas créer d’incitation à une course au débit chez les opérateurs, et de s’inscrire dans la démarche pour un numérique soutenable."