Rapport d'information (...) sur l'avenir de la filière ovine

Remis le :

Auteur(s) : Gérard Bailly ; François Fortassin

Auteur(s) moral(aux) : Sénat. Commission des affaires économiques

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L'élevage de viande ovine, outre son intérêt économique et social, a, de tout temps permis l'entretien d'espaces fragiles, qui, à défaut, risqueraient de tomber en friche. Cette filière traverse une crise importante, marquée par une baisse du cheptel (alors que la production ne suffit pas à la consommation française) et du nombre d'exploitants, et par la baisse du revenu des éleveurs, parmi les plus bas du secteur agricole. Ce rapport présente la fragilité de la filière ovine, ses handicaps et ses atouts. Il formule 17 propositions pour accompagner la redynamisation du secteur, afin d'éviter, d'ici à 2012, la perte de la moitié des détenteurs d'ovins en France, soit 800000 brebis.

 INTRODUCTION

I. UN SECTEUR ÉCONOMIQUEMENT FRAGILISÉ

1. Un cheptel en repli
 a) A l’échelle européenne
 b) A l’échelle nationale
 c) A l’avenir

2. Des structures de production moins nombreuses
 a) Une réduction du nombre d’exploitants
 b) Un agrandissement de la taille moyenne des troupeaux
 c) Le maintien d’un nombre important de petites exploitations

 3. Une diversité importante selon les territoires

 4. Une consommation qui diminue
 a) Les indicateurs économiques
 b) Les explications sociologiques

 5. Des prix variant au gré des crises sanitaires

 6. Un commerce extérieur de plus en plus défavorable
 a) Une situation commerciale plus défavorable que la moyenne européenne
 b) Un commerce majoritairement intracommunautaire

 7. Des revenus depuis longtemps « en queue de peloton »
 a) Des niveaux de revenus variables selon les combinaisons de production
 b) Des niveaux de revenu inférieurs à la plupart des autres filières

II. DE LOURDS HANDICAPS À GÉRER

1. Des lieux de production parfois difficilement accessibles
 a) Un espace pastoral discontinu et difficile d’accès
 b) Un coût du foncier explosant

2. Des coûts de production substantiels
 a) Les charges d’alimentation
 b) Les charges de mécanisation
 c) Les frais d’élevage
 d) Les coûts de certification

 3. Une main d’oeuvre difficile à trouver
 
 4. Une activité économiquement peu rentable
 
 5. Un prix de vente au consommateur final supérieur à celui des autres viandes

6. La concurrence avec les autres pays producteurs
 
 7. Les contraintes sanitaires et règlementaires
 a) L’identification et la traçabilité
 b) Le respect du bien-être animal

 8. Une filière peu structurée
 
 9. Des bâtiments pas toujours adéquats
 
 10. Une distinction entre filière à lait et filière à viande
 a) Deux filières aux caractéristiques et à l’évolution distinctes
 b) Une filière laitière connaissant une situation favorable

 11. Les problèmes liés aux abattoirs
 a) Un réseau d’abattoirs insuffisamment maillé
 b) Un coût de l’abattage proportionnellement important
 c) Des risques liés à l’abattage clandestin non négligeables

 12. Des structures de recherche et développement encore insuffisantes
 a) La recherche
 b) La formation et l’encadrement technique
 c) La génétique

 13. Des modes de valorisation insuffisamment développés

 14. Des rapports difficiles avec la grande distribution
 a) La grande distribution, principale voie de commercialisation
 b) Un débat sur la répartition des marges et de la valeur ajoutée
 c) Une offre trop limitée de viande ovine française

 15. Un manque d’information des consommateurs
 a) Sur la provenance
 b) Sur la date d’abattage
 c) Sur la préparation

16. Un encadrement communautaire incertain
 a) Un soutien communautaire au titre du premier pilier comparativement défavorable avec d’autres filières
 b) Une grande dépendance aux aides publiques du second pilier
 c) Une organisation commune de marché à l’avenir incertain

17. La fièvre catarrhale
 a) Un virus désormais bien installé en Europe
 b) Des conséquences économiques importantes pour la filière
 c) Un soutien efficace mais encore insuffisant des pouvoirs publics

18. Les prédateurs
 a) Une présence désormais bien établie en France
 b) Des conséquences délétères sur les troupeaux
 c) Un coût très élevé pour les finances publiques
 d) Une indemnisation souvent problématique des dégâts occasionnés
 e) Des moyens de protection encore insuffisants ou inadaptés
 f) Des éleveurs et des bergers désemparés

III. DES ATOUTS POURTANT INDÉNIABLES

1. Une diversité de nature d’élevage, source de richesse
 2. L’entretien de paysages souvent désertés
 3. Une contribution irremplaçable à la préservation de l’environnement
 4. Une relation spécifique entre l’éleveur et sa bête
 5. Un secteur bénéficiant d’une bonne image auprès du grand public
 6. La participation à la vitalité des zones rurales
 7. De nombreux emplois induits
 8. Un produit authentique liant qualité et terroir
 9. Un soutien actif de la part des pouvoirs publics

IV. UN SECTEUR À ACCOMPAGNER DANS SA REDYNAMISATION

1. Compenser les handicaps de façon équitable
 a) Par rapport aux autres filières
 b) Par rapport aux conditions naturelles de production
 c) Par rapport aux risques sanitaires

 2. Réguler les prédateurs
 a) Assouplir la réglementation protégeant les prédateurs
 b) Rééquilibrer les financements respectifs des prédateurs et des ovins
 c) Renforcer les moyens de défense des troupeaux

3. Régler le problème foncier
 a) Favoriser le regroupement des parcelles
 b) Promouvoir une gestion collective et associative des espaces pastoraux

 4. Soutenir le pastoralisme
 a) Venir en appui au gardiennage
 b) Améliorer les conditions pastorales

 5. Mieux valoriser les avantages comparatifs
 
 6. Valoriser davantage l’ensemble de l’animal
 
 7. Développer les pôles d’excellence rurale
 
 8. Rapprocher les abattoirs des lieux de production et réduire les transports
 
 9. Renforcer et personnaliser la promotion auprès des consommateurs
 a) Mieux utiliser les crédits européens
 b) Mieux communiquer envers les consommateurs
 c) Faire le bilan du système de promotion de l’origine et de la qualité

 10. Poursuivre la modernisation des bâtiments d’élevage
 
 11. Relancer les circuits courts

12. Préciser et enrichir l’étiquetage
 a) Sur l’origine et la qualité
 b) Sur les dates d’abattage et de conditionnement
 c) Sur le prix payé à l’éleveur

 13. Appliquer et harmoniser la législation communautaire
 a) Appliquer le « paquet hygiène » sur la réglementation sanitaire
 b) Harmoniser les normes sur l’identification et l’étiquetage

14. Elargir le mécanisme d’assurance récolte
 
 15. Développer la formation et la recherche
 
 16. Mobiliser la génétique
 
 17. Consolider l’organisation économique

 

ANNEXE - LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES

 I. PERSONNES AUDITIONNÉES AU SÉNAT

 II. DÉPLACEMENTS EN PROVINCE

 A. HAUTES-PYRENÉES

 1. Canton de la Barousse

 2. Cantons d’Aucun et de Luz Saint-Sauveur

 3. Arrens-Marsous

 B. ALPES-MARITIMES

 C. JURA

 D. AVEYRON

 E. LIMOUSIN

 F. SAVOIE

 1. A Montsapey

 2. A Chambéry

  • Autre titre : Revenons à nos moutons - Un impératif pour nos territoires et notre pays
  • Type de document : Rapport parlementaire
  • Pagination : 87 pages
  • Édité par : Sénat
  • Collection : Les Rapports du Sénat
  • Numéro dans la série : 168