Rapport d'information fait au nom de la commission des affaires sociales sur la situation des finances sociales en vue de la tenue du débat sur les orientations des finances publiques

Remis le :

Auteur(s) : Yves Daudigny

Auteur(s) moral(aux) : Sénat. Commission des affaires sociales

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En 2011, les comptes du régime général de sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse ont enregistré pour la troisième année consécutive un déficit supérieur à 20 milliards d'euros. Dans un contexte de croissance pratiquement nulle, l'année 2012 pourrait se conclure par un déficit du même ordre, plus élevé que prévu, si aucune mesure correctrice n'était apportée. Enfin, les projections effectuées par la Cour des comptes sur la base des tendances actuelles ne laissent pas entrevoir de perspective de retour à l'équilibre à moyen terme. Ce rapport, établi par le rapporteur général de la commission des affaires sociales en vue du débat sur les orientations des finances publiques, détaille les raisons de cette situation très dégradée qui a provoqué un envol de la dette sociale. Il présente les premières mesures prises ou annoncées par le Gouvernement qui amorcent significativement la réduction des déficits sans sacrifier la justice sociale et le pouvoir d'achat des familles les plus modestes. Le rapport appelle à des mesures plus structurelles, portant à la fois sur le financement de la protection sociale et sur les ressorts de la dépense, afin de mettre fin au report de charges courantes sur les générations futures et de rétablir l'équilibre des comptes sociaux.

AVANT-PROPOS

I. UN DÉFICIT STRUCTUREL DES COMPTES SOCIAUX AGGRAVÉ PAR LA CRISE

A. UNE SITUATION EXTRÊMEMENT DÉGRADÉE APRÈS QUATRE ANNÉES CONSÉCUTIVES DE DÉFICITS SANS PRÉCÉDENT

1. Les comptes 2011 : un déficit en recul, mais toujours supérieur à 20 milliards d’euros

2. Les prévisions 2012 : un déficit simplement stabilisé malgré des recettes nouvelles

3. Des fragilités structurelles qui n’ont pas été traitées

B. UN DÉFICIT PRÉVISIONNEL PERSISTANT AU-DELÀ DE 2013 À DÉFAUT DE MESURES CORRECTRICES 
 

II. L’URGENTE NÉCESSITÉ D’INFLÉCHIR LA TRAJECTOIRE DES COMPTES SOCIAUX

A. LES PREMIÈRES DÉCISIONS PRISES OU ANNONCÉES TÉMOIGNENT DE LA VOLONTÉ DE PRÉSERVER NOTRE PROTECTION SOCIALE TOUT EN AMORÇANT SIGNIFICATIVEMENT LA RÉDUCTION DES DÉFICITS

1. Des mesures de justice sociale et de soutien au pouvoir d’achat intégralement financées par des recettes nouvelles

2. Des recettes supplémentaires de 1,5 milliard en 2012 et de plus de 5 milliards en 2013 pour le régime général

B. LA NÉCESSITÉ DE MESURES STRUCTURELLES SUR LE FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE ET SUR LES RESSORTS DE LA DÉPENSE

1. Donner des bases plus solides au financement de la protection sociale

2. Agir sur les ressorts de la dépense

 

TRAVAUX DE LA COMMISSION

  • Autre titre : Finances sociales : l'urgence du redressement, l'exigence de justice
  • Type de document : Rapport parlementaire
  • Pagination : 33 pages
  • Édité par : Sénat
  • Collection : Les Rapports du Sénat
  • Numéro dans la série : 661