Texte intégral
Le projet de loi de finances pour 1982.
- Les dépenses.
- Le projet de budget pour 1982 a pour objectif l'emploi ; il fait largement appel à la solidarité.
- En ce qui concerne les dépenses, le soutien de l'emploi justifie la priorité accordée à quatre actions essentielles :
- La création d'emplois publics.
- Le budget de 1982 prévoit la création de plus de 61 000 emplois à la charge, totale ou partielle, de l'Etat, auxquels s'ajoutent plus de 10 000 emplois dans les hôpitaux et les établissements sanitaires et sociaux. Au total, avec le collectif de 1981, plus de 125 000 emplois publics auront été créés, en-moins de dix huit mois, au 31 décembre 1982. Sur ce total, près de 32 000 emplois, dont plus de 19 000 en 1982, seront créés au budget de l'éducation nationale.
- Les aides directes au soutien de l'emploi.
- Leur montant global atteint 18,6 milliards F, il est en progression de 45 % ; parmi ces aides, figurent les mesures d'incitation à la création d'emplois annoncées par le Premier m inistre, le 15 septembre, et les mesures destinées à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes.
- Le développement des investissements publics.
- Les autorisations de programme de dépenses civiles en capital progressent de 30,7 % et atteignent 81,5 milliards F. Les autorisations de programme qui sont consacrées au logement progressent de 34 %. L'ensemble des aides au logement s'élève à près de 30 milliards F.
- Le renforcement des capacités productives.
- Il résulte : de l'intensification de l'effort public de recherche : le budget civil de recherche progresse de 29,4 % ; il atteindra 25,4 milliards F. De l'augmentation des aides à l'industrie (34,4 milliards F, + 52,4 %) ; parmi celles-ci, les prêts du "FDES - Industrie" s'élèveront à 7 milliards F, dont une partie pour améliorer la structure financière des petites et moyennes entreprises.
- En outre, le budget de 1982 prévoitle maintien de l'aide fiscale à l'investissement.
-Les interventions très prioritaires augmentent dans d es proportions importantes : + 76 % pour l'innovation, + 80 % pour l'informatique, + 55 % pour les énergies nouvelles et pour l'aéronautique.